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Vie de l'entreprise - Page 75

  • Vu à la télé

    As_seen_on_TV_2.jpgAvec Grand Mari, on regarde rarement la télé. Pas parce que tous les programmes sont nuls, non, parce que Vomito sévit activement en cette maison. Et le temps d'éponger, changer le pyjama... il est 22 heures.

    Mais dimanche Milou a fait une pause dans l'épisode je-vomis-tous-les-soirs.

    Alors j'ai regardé la tivi. J'ai zappé et comaté choisi Zone Interdite sur M6.

    C'était sur le thème « les nouvelles façons de trouver l'amour grâce au net" : les rencontres sur le net, les retrouvailles d'anciens copains sur la toile et en dernier reportage un truc incroyable, « comment, tromper son conjoint sans se faire gauler avec l'aide du net ».

    Un gars à eu l'idée de créer une boîte « d'alibis pour personnes en couple désireuses de cacher leur infidélité ». De l'appel d'un faux client à une femme trompée par son mari pour justifier l'absence de ce dernier un soir de la semaine, à la production de fausses invitations (très réelles) « valable pour une personne », le monsieur avait toute une panoplie d'alibis bien rôdés.

    Il travaille chez lui, ça lui demande très peu d'investissement financier et une bonne dose d'imagination.

    C'est BON ! J'ai tout ! Une maison avec un pc, des idées et pas beaucoup de sous !

    Allez, je me lance ! Enfin, comme le créneau « infidélités » est pris, j'ai eu une brillante idée.

    Explications.

    Chère lectrice, (s'il y a des lecteurs, merci de vous manifester) si un soir t'as envie de répondre « OUI » à ta copine célib' qui saisi mal la difficulté de laisser à ton homme, au pied levé les associés (tous malades) sur les bras MAIS que t'as quand même envie de le laisser avec les associés (tous malades) sur les bras et d'aller boire un thé des bières avec elle, tu fais appeler « parents alibi » à la maison.

    Démonstration.

    La scène se passe chez nous.

    Dring, dring,dring, dring (on a la vieille sonnerie)

    Sabine : « Grand Mari, répond,  RÉPOND ! j'essuie le vomi ! »

    Grand Mari « ALLO ! », Grand Mari a une grosse voix.

    L'employé de parents alibi (oui, ça marche fort, j'ai dû embaucher) : « Oui, bonsoir Monsieur Grand Mari, c'est le directeur de l'école, nous faisons une réunion ce soir sur la prochaine sortie des élèves à Saint Robert et ...

    Grand Mari : « Oui, oui, je vous passe ma femme »

    Sabine : « oui, d'accord...,

    avec plaisir...,

    oui je vais m'arranger...,

    oui à tout à l'heure »

    Je raccroche et prend un air bien embêté...

    Sabine : « Grand Mari, j'ai une réunion à l'école ce soir, ils ont besoin de mamans disponibles qu'ont rien à foutre de leur journée puisqu'elles sont mère au foyer pour ... »

    Grand Mari (coupant sa menteuse de femme) « oui, c'est bon, t'inquiète, je vais m'en sortir »

    Oh! Je sens qu'il va passer sa soirée à jouer à la console !

  • Lorsque l'enfant paraît

    L'annonce de ma première grossesse a été perçue différemment chez mes parents et beaux parents.

    Mes parents étaient déjà grands-parents et ma mère ne pensait pas qu'on se jetterait si vite dans l'aventure (je venais d'avoir 25 ans et Grand Mari, 27). « Quoi, déjà ? si, si je suis contente ».

    Chez mes beaux parents ce fut tout autre. « Ah, enfin, je me demandais si vous alliez nous l'annoncer un jour ! ».

    Grand Mari et moi faisons les choses dans l'ordre et cette annonce est arrivée 3 mois après notre mariage, autant dire que nous n'avons pas traîné. Pour l'anecdote, Grand Mari voulait des enfants quand nous étions étudiants (et sans argent) et moi toute jeune (merde) !

    C'est quand Zorro est arrivé (sans se presser) que tout a vraiment changé. Je n'ai plus reconnu mes beaux parents et eux d'ailleurs ne me connaissaient plus non plus.

    A mon arrivée chez eux, ma belle mère se précipitait vers moi, me prenait Zorro des bras et me tournait les talons.
    « Euh, bon-jour ! BONJOUR ! ». Pas de réponse. Mon beau père quant à lui a continué de me saluer (il est poli) mais il a commencé à m'ignorer! Seul le baveux comptait.  Toute leur attention, tous leurs mots, leurs sourires, étaient destinés à Zorro, j'étais invisible. Pourtant c'est moi qui avait fabriqué pendant neuf putain de longs mois cette merveille. Ma belle doche le quittait des yeux (et encore) juste pour le prendre en photo ! Mais le plus drôle (si c'est rigolo), c'est le changement radical de mon beau père. Je me doutais bien qu'il serait assez gaga mais à ce point ! Imaginez un gars de 1m95 à plat ventre sur un tapis à gazouiller pendant des heures ! Le moindre, cri, clignement d'œil, caca, déclenchait admiration chez Papi !

    Le moins drôle c'est qu'ils nous harcelaient pour l'avoir tous les week-end et comme j'avais repris le boulot aux deux mois et demi de Zorro, je comptais bien moi aussi profiter de mon fils (merde, bis). Des fois ça tournait en remontrance « tu ne me confies jamais Zorro, tu veux pas me le laisser ou quoi ? » m'a lâché un matin ma belle mère.

    Alors pour les calmer un peu on a décidé d'avoir des jumeaux. Ah, ils allaient moins faire les malins les envahisseurs beaux parents. Bon en fait on ne l'a pas fait exprès mais sur ce coup là on a été les plus forts !

    Déjà l'annonce de cette grossesse multiple.

    Je m'étais rendue seule et légère (après ce serait seule et lourde) chez ma gynécologue. Je savais que j'étais enceinte et j'étais heureuse malgré mes degueulis matinaux, du midi, du goûter et du soir de savoir ce futur bébé en moi. Quand ma gynécologue m'a demandé de lui décrire l'écran de l'écho, je me suis sentie con (elle souriait pour me rassurer, ce n'était pas une mauvaise nouvelle). Je savais bien que ça ne pouvait pas être les yeux du bébé, il était beaucoup trop tôt pour les voir et ils auraient été bien trop gros!

    Alors j'ai dit « ce sont les yeux que l'on voit ! ».

    « euh, non Mme Sabine ce sont LES bébés ! » m'a soufflé un brin anxieuse la gynéco.

    « pfffff, Grand Mari ne va jamais me croire ! ». Elle était rassurée, je réagissais et pas trop mal.

    N'empêche, j'étais tellement sur le cul de cette nouvelle que j'ai failli écraser un gars sur un passage piéton et au Carrefour j'ai juste acheté des petits suisses à Zorro pourtant le frigo criait famine (c'est un programme spécial à installer dessus).

    Comme prévu Grand mari ne m'a pas crû ! (Salaud) . Je lui ai sorti la lettre de ma gynéco. Il s'est retenu à la poignée de porte.
    On s'est trouvés comme deux gamins devant cette nouvelle. Grand Mari a un peu paniqué, moi j'étais plutôt fière. Et secrètement je me disais "une grossesse de gagnée".

    Quand j'ai annoncé au téléphone à mon père que nous allions devoir changer de voiture, il a tout de suite compris. « oh, des jumeaux, c'est génial ! » et derrière j'entendais ma mère dire « oh, non, pas des jumeaux, pas des jumeaux ! ». Là ou ça m'a fait chaud au cœur, c'est la réaction de mon frère aîné. Il appris en une seule fois que j'étais enceinte et de jumeaux en plus ! Il avait quelques trémolos dans la voix, c'est con mais ça m'a fait plaisir.

    Pour les beaux parents on avait un peu plus travaillé l'annonce. Nous sommes allés chez eux (ils habitent l'autre rue du village, trajet rapide). Zorro ne voulait pas dire bonjour (à 18 mois, quel mal poli!). "Aller Zorro vient embrasser papi et mamie et leur apprendre que tu ne seras plus tout seul pour noël prochain".

    ohhh, le scénar!

    Et là, le papi "Ah, enfin, je me demandais si vous alliez nous l'annoncer un jour ! ".

    Putain! Je vais te calmer moi! Et c'est ce que j'ai fait. Dans la famille de Grand Mari, y' a toujours une bouteille au frais pour les bonnes nouvelles (si pas de bonnes, ils ouvrent pour les mauvaises ça leur remonte le moral). Donc mon beau père se dirige vers le frigo et je lui crie "vous pouvez en ouvrir deux". Ah quel effet!

    Ma pauvre belle mère a failli défaillir! Mon beau père n'a cessé de répéter, "c'est incroyable".
    Après le plus dur pour eux, était de tenir leur langue.

    Pour Milou, nous avons pris notre temps. On voulait garder cette nouvelle juste pour nous deux.

    L'annonce de ce quatrième bébé a provoqué de la joie des deux côtés (enfin surtout chez mes beaux parents)

    Mais bizarrement maintenant plus de harcèlement. Ils se font même des voyages et nous laissent les gosses sur les bras pendant 15 jours.

    "Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris" disait Victor Hugo.

    "Lorsque les enfants paraissent, le cercle de famille déguerpit à grands pas" moi je dis.

     

  • Philippe et Mathilde

    Je suis accro à la radio.

    Le matin je me lève, me douche et déjeune avec France Inter : «  tu veux un café, Nicolas Demorand ?»

    Tout en rangeant, je poursuis avec Pascale Clark dans "Comme on vous parle". Des fois elle me gonfle. Mais j'adore les émissions sur les médias...

    Puis c'est Isabelle Giordano qui nous donne du « Service public », j'écoute le menu de l'émission et si ça cause encore une fois du bio, je fais un saut chez  Nagui sur Europe 1, il pose des questions de culture G (elles sont faciles, je me sens moins blonde) pour que les gars y gagnent des voyages, il est trop sympa Nagui.

    A onze heures c'est l'émission de promotion d'actualité du spectacle / cinéma « Le fou du roi ». Quelques chroniqueurs me font bien marrer comme Daniel Morin ou Sophia Aram.

    Pendant midi, je coupe le poste et j'écoute les infos de l'école présentées par Rosette, Pierrafeu et Zorro.

    Je fais la vaisselle avec Jacques Pradel et ses affaires pas claires(des fois même c'est assez dégueu) dans "Café crime" sur Europe 1. Puis retour sur France Inter avec « Là bas si j'y suis » de Daniel Mermet.

    Vers 16 heures je fais une pause et j'écoute mon Milou faire ses vocalises. Les grands rentrent de l'école et j'ai à nouveaux des infos toutes fraîches de l'école et du trajet en car.

    Vous l'aurez compris j'aime qu'on me parle ! J'écoute rarement de la musique à la radio, je préfère la choisir sur Deezer et l'écouter quand je blogouille.

    Quand je bossais dans un bureau avec des collègues, j'écoutais Fip ou des podcasts.

    Mais ceux qui me saoulent à la radio ce sont Philippe et Mathilde, pas ceux du trône de Belgique hein, non ceux qui sont toujours fourrés au Pasclerc. A force de les entendre vanter les promos de soupe, couches, mousse à raser, capotes, dvd, je connais tout de leur vie.

    Il est infernal ce Philippe, il va jamais bosser, toujours à l'affût de la promo. Heureusement Mathilde veille et le rappelle à l'ordre au téléphone « oh non Philippe t'es pas raisonnable ! ah ils sont en promo, en plus on gagne 10 centimes en ticket Pasclerc ! T'as bien fait d'y être passé après ton rendez-vous aux assedic ! (bah oui, il perdu son boulot, mis dehors pour absences non justifiées.)

    En plus, je connais même le nom de leurs gamins, Juliette et ah bah non tiens je sais pas celui du deuxième, eux aussi aiment beaucoup chasser la bonne affaire dans les rayons du supermarché. Par contre ils ont un pôte complétement à la masse, Régis, il est jamais au courant des promos Pasclerc, oh le nul, il les entend pas ou quoi Philippe et Mathilde à la radio? Et la Belle Doche, Belle Maman, collante et mêle brun!

    C'est vrai, heureusement ils ont Pasclerc, parce qu'avec leur entourage ils sont pas aidés.

    Mais bon ils sont pas les seuls. Chez Croisement Market ils ont aussi leur petite famille. (j'ai pas encore retenu les prénoms et les liens de parenté, mais ça va venir...)

    Madame :  "Chéri, tu vas être content c'est la foire au porc, chez Croisement Market »

    Chéri : «  ah, chouette cette nuit j'ai rêvé d'une bonne longe de porc avec des patates ! »

    La grande classe!

    (j'aurais pu vous parler de Jean Pierre Coffe faisant la promotion d'un discounter, mais là ce n'est plus drôle!)