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angoisse de la séparation pour la mère et l'enfant

  • Je ne suis rien qu’une chochotte de la séparation

    A longueur de journée, je rêve d’un peu de calme, de passage aux toilettes sans avoir Milou derrière les fesses (véridique),  de repas tranquilles et sans préparation, bref, tu l’auras compris, je rêve d’être à la maison sans mes associés.

    Avec les grandes vacances, en même temps c’est obligé, si je veux pouvoir assurer au travail, les trois grands doivent aller au centre aéré et Milou chez sa nourrice.

    Et le centre aéré pour Pierrafeu c’est pas la destination de l’été. C’est plutôt un genre de punition. C’est tellement pas son truc qu’hier, mon beau père qui était chargé de les déposer est revenu avec Pierrafeu sous le bras. Papi a craqué devant ses yeux de cocker.

    Moi, je l’avoue, j’évite carrément (quand c’est possible) de les emmener. En fait, mes petits associés me cassent terriblement les pieds, mais j’ai horreur de les laisser.

    Parce que je sais qu’ils aimeraient mieux rester avec moi. Je n'ai pas le même sentiment quand ils vont chez leurs grands parents par exemple, quand ils me quittent heureux, je n'ai pas de souci à les laisser. (AU CONTRAIRE)

    Et j’ai énormément de mal à gérer ce moment où il faut résister (et où moi même je suis un peu angoissée) et imposer sa décision à l’enfant.

    Car j’ai déjà tenté « la méthode douce » avec explications « J’ai du travail et Papa aussi », les câlins mais Pierrafeu ne décroche plus de mon cou et pleure encore plus.

    C’est comme quand Milou passe devant les fenêtres du salon en balade avec sa nounou et que moi je suis en télétravail. Ca me fait une douleur dans le cœur.

    Pourtant, je profite de ces moments seule et même si je le pouvais je n’aurais aucune envie de les avoir tous les quatre avec moi, toute la journée, toutes les vacances.

    Je sais que c’est bon pour eux de voir autre chose que la maison, qu'ils sont bien occupés au centre. Et le soir venu, ils me raconteront des tas d’histoires.

    Et ça s’arrange pas avec les années. Zorro pouvait camper une nuit avec le centre, son père insiste, « ça va être chouette ! » et moi je l’imagine ayant froid, ou mal à la jambe la nuit… dormant avec des enfants qu’il ne connaît pas.  Alors je réplique « oui mais s’il va camper, il n’ira pas au château de Pierrefonds et il a l’a loupé pour la sortie scolaire à cause de sa varicelle » 

    Ca m’énerve de couver mes associés comme ça. 

    Bref je suis cucul en fait.

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     Papa, on va pas au centre aéré, hein?