(Ne me dis pas merci pour l'air de cette chanson que tu as désormais dans la tête, c'est cadeau, enfin cadal comme dit la blogueuse)
Ce matin un lapin (ne me dis pas merci, bis), les associés m'ont rendu tarée.
Rien de moins.
Pierrafeu a lancé la machine à rendre dingue sa reum en hululant (mélange de chouinerie et de cris) "je veux une cravateeeeee". Et je sais pas pourquoi mais ce matin, ça m'a collé une pression dans la poitrine.
"Prends-en une dans ton armoire!" je lui hurlai dis.
J'ai quand même du quitter la tignasse de Rosette (pareil, la Rosette, c'est le cirque tous les matins pour la coiffer, demain je la rase si elle tique au moindre noeud), parce que môsssieur faisait tellement de cinéma qu'il ne m'a pas entendue.
"Mais c'est pas celle-laaaaaa que je veux, c'est celle que Milou il avait hieeeeer".
MON DIEU. MY GOD.
Et c'était reparti en petits cris de frustration mais cette fois ci couverts par les appels de Grand Mari : "Je te préviens Pierrafeu, si tu ne descends pas TOUT DE SUITE, ça va mal aller"
J'avais la tête prête à exploser.
Le petit-déj a été pire. Entre les chocapics tombés au sol et les disputes pour avoir le ce putain de ballon de baudruche dont TOUT LE MONDE SE FOUTAIT HIER, j'avais les mâchoires de plus en plus serrées.
Et Zorro a encore usé de son nouveau passe-temps : faire brailler ses frangins. Il se délecte de les voir partir au quart de tour et me lance un regard au passage pour voir jusqu'où il peut aller.
Ben ce matin, il n'a pas pu aller loin.
J'ai poussé une gueulante digne d'un cri de Gaulois face aux Romains.
Ca les a tous calmé.
Mais trop tard, je suis de mauvaise humeur.
hou le beau montage pourri (comme mon humeur)