J’ai entendu parler du projet un soir à la radio en rentrant du boulot et j'ai bien aimé le côté "participation citoyenne et projet valorisant".
Mais quoi donc?
Le suivi photographique des insectes pollinisateurs!
Lancé au printemps dernier par le Muséum national d’Histoire Naturelle, Spipoll (pour Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs) est un observatoire géant de la biodiversité.
Et les observateurs c’est NOUS ! Et, pour améliorer le suivi des insectes pollinisateurs ce « concept » propose au grand public via le site internet à constituer une ou plusieurs collections de photos d’insectes pollinisateurs et à les partager sur le site www.spipoll.fr.
Hé, minute Papillon! Y'a Gaston qui te prend en photo!
Quelques explications
Actuellement on observe en France et en Europe une diminution de la diversité des insectes pollinisateurs, ce qui est moyen bof pour la biodiversité...
Afin d’observer la biodiversité en grandeur nature, l’observatoire SPIPOLL fait appel aux sciences participatives.
Comment ça marche ?
On devient paparazzi de la nature !
Avec son appareil numérique (et sa glacière), on se poste devant une espèce de fleur dans son jardin, en vacances, en pleine ville ou à la campagne (pissenlits de la pelouse, le cerisier du jardin, les coquelicots, les rosiers de Mémé, les ancolies de Papi…!
Et pendant 20 minutes, on photographie autant que possible les différents insectes qui se posent dessus.
Une fois devant son ordi, on trie et recadre ses photos, et on sélectionne une photo par taxon (clique tu vas en apprendre des choses !) photographié.
Via le guide d’identification sur le site internet www.spipoll.fr, on repère aussi précisément que possible le nom de chacun de ces taxa. Et là, on fait péter sa science en partageant les données recueillies avec le Muséum qui les exploitera lors de recherches scientifiques.
On peut crâner rendre ses collections accessibles aux autres participants, consulter les collections des autres et donner son avis sur les identifications.
"Ouais, tu vois là Robert, ta photo est un peu floue..."
Et on repart pour une nouvelle collection.
Ainsi on aide les chercheurs à élaborer la construction d’indicateurs et de scénarios de biodiversité. Ces données peuvent également aider à la prise de décision pour l’aménagement du territoire.
Sympa, non ?
Ca vous dit de Spipoller?