Dès la première minute, t’es foutu.
Tu ne savais pas à quel point ça te tomberait dessus. Et aux rencontres suivantes tu attends impatiemment ces premiers instants. Tu n'espères que ça que ça te retombe dessus tel un gros rocher mi coton ouaté, mi béton armé.
A chaque fois tu imagines, rêves, doutes et t’en prends plein le cœur, la tête.
Et puis ça se complique un peu. Les difficultés, les angoisses, les doutes, les cris, les pleurs, les peurs. Le béton armé prend plus de place à certains moments. Pourtant le matin tu te lèves complètement coton ouaté. Et parfois tu trouves ça tellement difficile. Personne ne te prévient de ces choses là.
Personne ne te prévient non plus de l’angoisse qui t’écrase si tôt ton pied posé dans ce nouveau monde.
Tu n’avais pas pris la mesure de ce que tu étais capable de donner et c’est bien au-delà de ce que tu pensais. Mais c’est surtout ce que tu reçois qui t’épate chaque jour qui passe. Cette façon de transformer le béton en coton qu’ont tes enfants.
J'ai décidé de participer au #10dumois de Claire, histoire de me lancer un défi écriture que je tente de décaler un peu! Toutes les infos sur son blog!
Commentaires
Mon cœur vient de faire "boum" ! Merci pour tes mots qui retranscrivent si bien ce qu'on ressent.
Très joli texte! Très touchant, en peu de mots!
Très beau texte. Bravo
Beau, beau, beau !!
Nombreux parents se retrouverons dans ce magnifique texte.
Bizzzz la Pédégère