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Vie de l'entreprise - Page 22

  • Lettre à Vincent Peillon (encore)

    Monsieur Peillon, 

    instituteur absent, instituteur non remplacé, réforme des rythmes scolaires, vincent peillon

    je vous écris encore une lettre que vous ne lirez peut-être pas

    Ce matin, coup de fil à 7H50 d'un parent d'élève nous indiquant de "garder Zorro, sa maîtresse est absente."

    Depuis le début d'année, nous sommes à 8 jours d'absence non remplacée. 
    Alors, je me disais : vu que pas mal de monde est opposé à cette réforme des rythmes scolaires en grande partie à cause de votre précipitation (oui, votre chef a dit le "changement c'est maintenant" mais il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre M.Peillon), pourquoi vous ne travaillez pas plutôt sur les effectifs?

    Pour que par exemple il y ait des professeurs des écoles pour remplacer leurs collègues absents.

    Eh, eh, eh c'est pas bête mon idée, vous ne trouvez pas?

    Ainsi les élèves ne perdraient pas de temps scolaire dans un programme déjà bien chargé et leurs parents pourraient partir sereinement au travail au lieu de chercher au pied levé un moyen de garde.

    Ah, bien sûr vous allez me dire que les autres professeurs doivent prendre en charge les élèves du prof absent. Oui mais nous avons un petit coeur et ne prenons pas les instits pour des nounous. Donc tant que nous pouvons le faire, on s'occupe de faire garder l'enfant sans école. 

    Nous avons la chance d'avoir quelques solutions. Mais tous les parents ne sont pas dans notre situation.
    Et parfois, nos solutions coincent. 

    Alors, vraiment cher Vincent, c'est pas une bonne idée de créer des postes de remplaçant?

    Je suis certaine que cette proposition retiendra toute votre attention.

    Cordialement,

    Sabine Pédégère

     

     

  • La vengeance est un plat qui se mange chaud

    Hier, mes associés ont été particulièrement pénibles.

    Foutage sur tronche toute la journée avec de belles griffures sur le visage de Zorro made in Milou, chamailleries en tout genre (dispute pour le même jouet/verre/livre/coussin sur le canapé/siège dans la voiture,etc.. aucune mention n'est inutile, liste non exhaustive), râlage au moment des devoirs, claquements de portes, cris, bataille au moment de la douche "nooooonnnnn pas les cheveux" et enfin le "oui, Maman on a rangé nos chambres" qui signifiait "on a TOUT mis SOUS le lit".

    Bref, c'était mercredi.

    Chaque mercredi, je suis étonnée du pouvoir de ce jour. Les associés sont beaucoup plus excités que le week-end, plus pénibles ou peut-être est-ce parce que je sais que ce jour n'est qu'une coupure, pas de relâche possible et qu'il est aussi synonyme de taxi cambrousse.

    N'empêche, certains mercredis roulent mieux que d'autres et hier, les associés n'avaient pas envie d'y mettre de la bonne volonté.

    Alors je leur ai fait du velouté de chou-fleur pour le dîner. GNIARK GNIARK GNIARK.

    le-chou-fleur.jpg

    Mais non, elle est pas au chou-fleur la soupe!


    PS : du second degré (même si tout est vrai) s'est glissé dans dans ce billet, sauras-tu le retrouver?

    Je préfère prévenir. 

  • Les associés ont vu la grande échelle

    Je voulais vous souhaiter une bonne année, vous parler des résolutions non prises contrairement aux kilos des fêtes qui sont bien là mais j'ai un truc bien plus dingue!

    Hier soir il y a eu pas mal d'agitation dans l'entreprise.

    "Sabine, je crois qu'on a un feu de cheminée.

    -Hein? C'est à cause de ça le bruit de décollage d'avion dans la cheminée!!!!

    -Oui.

    -Mais réagis! On appelle les pompiers?

    -Oui."

    Alors là, grosse panique! Pour que Grand Mari soit ok pour appeler au secours c'est que la situation n'est pas coton coton. 

    Après le coup de fil au centre de secours, j'ai fait redescendre les associés en train de se mettre sur la tronche se laver les dents dans la salle de bain du 1er étage. 

    En m'entendant dire que les pompiers allaient venir, leur taux d'excitation est passé à 123 %

    Pas facile de gérer les associés dans l'attente de la sirène et notre peur de voir la maison brûler.

    Les pompiers nous avaient rassurés au téléphone, nous expliquant comment faire, dégager le foyer et confirmant à Grand Mari qu'il pouvait pulvériser de l'eau dans le conduit.

    Quand les pompiers sont arrivés «y’a pas la sirène, rhooooooo c’est trop nuuul » la cheminée crachait déjà beaucoup moins d’étincelles.

    Entrés dans la maison, les associés leur disent bonjour timidement et Pierrafeu lâche "vous pouvez enlever vos casques, vous avez pas de vélo". Honte.

    Ils sont montés au deuxième étage de la maison pour essayer de localiser le souci. Rosette, pas la dernière à être énervée s’est fendu d’un « je vais peut-être rencontrer l’homme de ma vie », et a déclenché l'hilarité de ses frangins.

    Milou n’a pas compris, mais il s’est roulé par terre quand même.

    Leur taux d’excitation était passé à 167%

    A vielle maison plus de complications et le petit camion de la caserne d’à côté n’a pas suffit.
    Il fallait la grande échelle.

    LA . GRANDE .  ECHELLE.

    A l’énonciation de ces trois mots, le taux d’excitation des associés est monté à 256%.

    Quand le deuxième camion est entré dans la cour, les associés sont sortis en pyjamas et robe de chambre et ont… applaudi ! 

    « Maman, prend en photoooooo ! » «Maman demande-leur pour qu’on fasse un tour ! »
    Après vérification de la cheminée et l’assurance que tout était éteint, j’ai fait rentrer, non sans mal, les associés.

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    En attendant la grande échelle...

    Dehors, Grand Mari et moi remerciions les pompiers quand les associés maintenant à 300% ont surgi avec le calendrier des pompiers, leur fonçant dessus et réclamant un autographe !

    Le chef n’a pas retenu son fou rire et tous se sont pliés à l’exercice.

    Et ce matin, c’était trop facile de les faire se lever « lève toi, c’est l’école, tu vas pouvoir raconter à tes copains que les pompiers sont venus ».

    En tous cas, moi je fais moins la maligne, j’ai très mal dormi, me réveillant régulièrement pour renifler…. 

    MAIS TOUT VA BIEN.

    Meilleurs vœux à tous et gaffe avec la cheminée.

    Petite précision : la cheminée a bien été ramonée mais comme quoi la méfiance est vraiment de mise.