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vincent peillon

  • Lettre à Vincent Peillon (encore)

    Monsieur Peillon, 

    instituteur absent, instituteur non remplacé, réforme des rythmes scolaires, vincent peillon

    je vous écris encore une lettre que vous ne lirez peut-être pas

    Ce matin, coup de fil à 7H50 d'un parent d'élève nous indiquant de "garder Zorro, sa maîtresse est absente."

    Depuis le début d'année, nous sommes à 8 jours d'absence non remplacée. 
    Alors, je me disais : vu que pas mal de monde est opposé à cette réforme des rythmes scolaires en grande partie à cause de votre précipitation (oui, votre chef a dit le "changement c'est maintenant" mais il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre M.Peillon), pourquoi vous ne travaillez pas plutôt sur les effectifs?

    Pour que par exemple il y ait des professeurs des écoles pour remplacer leurs collègues absents.

    Eh, eh, eh c'est pas bête mon idée, vous ne trouvez pas?

    Ainsi les élèves ne perdraient pas de temps scolaire dans un programme déjà bien chargé et leurs parents pourraient partir sereinement au travail au lieu de chercher au pied levé un moyen de garde.

    Ah, bien sûr vous allez me dire que les autres professeurs doivent prendre en charge les élèves du prof absent. Oui mais nous avons un petit coeur et ne prenons pas les instits pour des nounous. Donc tant que nous pouvons le faire, on s'occupe de faire garder l'enfant sans école. 

    Nous avons la chance d'avoir quelques solutions. Mais tous les parents ne sont pas dans notre situation.
    Et parfois, nos solutions coincent. 

    Alors, vraiment cher Vincent, c'est pas une bonne idée de créer des postes de remplaçant?

    Je suis certaine que cette proposition retiendra toute votre attention.

    Cordialement,

    Sabine Pédégère

     

     

  • Vincent, je t'écris une lettre que tu recevras peut-être...

    M.Peillon,

    en ces vacances rallongées, nous t'envoyons une petite carte postale de l'entreprise où nous passons nos vacances. Et vraiment, je pense bien à toi. Parce que tu te doutes bien (t'as des enfants, non?) que ce sont surtout les associés qui sont en vacances. Moi, je commence à trouver le temps long. 

    cartepostale.jpg

     

    Tout va bien du côté des associés malgré le temps de chiotte et les seaux de flotte qui s'abattent sur l'entreprise. Ils en profitent pour rester à l'abri et se dépenser en courant toute la journée dans les escaliers et improviser des combats de judo/catch/remake Obélix contre les Romains (pas de mention inutile) sur le carrelage de l'entrée.

    C'est merveilleux.

    Côté activité, il y a bien eu une tentative de ciné pour voir Obélix et cie mais le ciné était complet, Pierrafeu nous a fait une belle petite crise sur la moquette jonchée de pop corn. Ah! Les joies de la campagne, pas d'autre séance ce jour là.  On a enfin pu le voir deux jours après mais étant seule avec quatre enfants c'était déjà moins marrant. Bien évidemment Milou a hurlé qu'il avait faim 20 mn après le début du film et Pierrafeu a crié "Maman, où tu vaaas?" quand je suis sortie avec Milou et Rosette parce que cette dernière saignait du nez.

    A notre retour dans l'entreprise, c'est là que les gars ont décidé de rejouer le film. Milou était le sanglier et Pierrafeu et Zorro étaient Astérix et Obélix. Rosette était Miss Moche. Salauds de mecs. 

    Ah et aussi, histoire de mettre un peu de piment à ses vacances de Toussaint mortelles, nous avons un nouveau petit chien qui pisse partout pour le plus grand bonheur des enfants. 

    La serpillère est devenue ma meilleure amie.

    De mon côté, je suis plutôt en formes. Oui avec un "s" car avec tout le magnésium chocolat que je m'envoie ma balance ne penche pas du bon côté. Et j'ai aussi la voix cassée à force de gueuler d'hurler "les enfants à taaaable!", "mais vous allez arrêter!", "arrête d'embêter ton frère/ta soeur", "laissez le chien tranquille, ah bah voilà il a encore pissé!" ou encore "j'ai dit silennnnnce!" (toujours pas de mention inutile)

    Voilà pour les nouvelles. 

    En espérant que tu penseras à ma proposition de prolonger la classe du mercredi matin à l'après-midi.

    Cordialement. Ou pas.

    Sabine

    ps : heureusement, je reprends le boulot jeudi.