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faire les courses avec ses enfants

  • Le graal de l'associé

    Quand tu te fais une virée supermarché avec un ou plusieurs associés, les tentations sont partout. 

    Et la frustration qui va avec aussi.

    Déjà, pour des raisons pratiques, je passe par l'entrée côté jouets. Oui je sais, c'est cruel.

    Mais les associés sont habitués et si on a le temps, on y passe 5 minutes 15 minutes et ils regardent les nouveautés (ils me disent vraiment ça! "Maman, on peut aller aux jouets pour voir les nouveautés?")

    Et puis j'évite désormais l'entrée qui passe par le rayon liquides depuis que Pierrafeu a envoyé son petit caddie dans le rayon vinaigre.

    Donc, le rayon jouet, première tentation.

    Ensuite, on remonte le supermarché et bam en avant du rayon frais, des centaines de saucissons appellent les associés. "Allez, Maman ça fait au moins une semaine qu'on en a pas mangé! Allez pour l'apéro et du chorizo aussi!"

    Au rayon yaourts, ce sont les desserts au chocolat avec les billes et les actimels "pour qu'on soit en meilleure santé" que les associés me réclament à coup sûr.

    Même si je n'en achète jamais (enfin à part à date courte), ils tentent à chaque fois. 

    Quand j'ai Milou avec moi, il embarque automatiquement un chaussé aux moines. Même s'il y en a déjà deux dans le bac à fromages à la maison (je m'en rends toujours compte à la caisse.)

    Le rayon frais, deuxième tentation.

    Si je passe trop près des surgelés, ils me demandent des petites pizzas et des glaces bien sûr.

    Les surgelés, troisième tentation.

    Au rayon, fruits et légumes ils se disputent pour peser. C'est ainsi que la caissière a halluciné devant les clémentines étiquetées pommes et devant les avocats avec une étiquette poireaux alors qu'ils sont vendus à la pièce. 

    Le rayon fruits et légumes, quatrième tentation.

    Enfin, ce sont les caisses. Mais ma vigilance reste au top : chewing gums (interdits à la maison), mentos, kinder… tout leur semble indispensable, même les piles!

    La caisse, cinquième tentation.

    Mon astuce c'est de "choisir la caisse" en face des petits manèges (enfin tu vois le camion de pompiers, le 4x4 et le canard qui bouge sur eux-mêmes) et de les laisser y aller pour déballer et remballer peinarde.

    Bien sûr, à chaque fois ils me demande une pièce de deux euros (putain deux euros!) et à chaque fois je refuse, argumentant que ça ne changera rien.

    Le manège, sixième tentation.

    C'est enfin le moment de repartir, les associés descendent du manège (enfin Pierrafeu descend du toit du 4x4) et la fin de l'épreuve courses se profile.

    MAIS il reste encore le distributeur de boules à la sortie du supermarché.

    Et là on atteint le graal intersidéral.

    Cette petite boule qui contient une voiture en plastique dont la durée de vie ne dépassera pas les 15 mn ou une balle rebondissante que l'associé perdra sur le parking du supermarché ou une capsule de maquillage qui collera une allergie carabinée, cette petite boule cristallise tous les désirs de mes associés.

    Ils doivent s'imaginer qu'elle est magique.

    Alors je les laisse imaginer.

    Le distributeur, septième péché capital tentation

    Unknown.jpg

    Pierrafeu a une une fois de la chance en tournant les manettes de la machine,

    alors il retente partout où il trouve"des distributeurs de boules".

     

    Je crois que Marie nous prépare un article sur les virées à Décathlon. On va bien rigoler :)