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Parentalité bien crevante

parentalitebiencrevante.jpg

 

 

Hier je publiais ici un statut pas très jojo.

J'ai hurlé sur Pierrafeu et Milou juste avant le coucher parce que leur chambre que j'ai triée et rangée pendant presque deux jours était à nouveau sans dessus-dessous.

Et c'est "marrant" parce que l'après-midi à la radio, j'ai écouté (en pointillés) une émission sur la parentalité bienveillante.

Et j'ai un peu ricané quand...

le spécialiste (un psychologue dont je ne me souviens plus du nom) à répondu à une auditrice qui semblait mettre en cause l'existence de paternité chez lui qu'il n’avait qu'un enfant de... deux ans.

"Ah bah t'en es qu'au début mon gars et excuse moi, mais un enfant, désolée de te le dire c’est presque trop facile" me suis-je entendu lui crier (oui je crie beaucoup) (non c'est pas bien). Surtout que bon, il m'a pas entendue le gars.

Alors bien sûr JE SAIS que crier ne sert à rien, j'en ai eu la démonstration hier soir même, alors que Pierrafeu et Milou ont a peine levé la tête de leur BD alors que justement je leur disais que "non, non, NOOOOOON EMPILER LES LIVRES LES UNS AU DESSUS DES AUTRES SUR LE HAUT DE LA BIBLIOTHÈQUE CE N'EST PAS RANGER!"

Mais hier, c'était ma seule réaction possible devant le chantier qu'ils avaient mis dans les livres. Qu'ils n'en prennent pas soin me rend dingue.

Et puis en les embrassant (oui parce que je crie mais après je me radoucis et surtout je ne les laisse jamais s'endormir en pensant que je suis fâchée), tous les deux m'ont dit qu'ils feraient attention.

Et je sais que c'est vrai. Parce que je vois l'évolution. Rien de comparable avec leur toute petite enfance.

Cette fois où j'ai rangé entièrement leur chambre c'était aussi pour effectuer un tri de jouets cassés, de vêtements usés, retirer les livres qui ne les concernent plus pour les donner, aspirer les recoins et sous le lit, bref toutes ces choses qui sont au-dessus de leur force ou au-dessus de leur "capacité de voir" pour eux. 

La parentalité bienveillante, on veut tous y parvenir. On voudrait être écouté sans crier, on ne voudrait plus répéter 20 fois la même chose, on voudrait rester calme dans les moments de crise, on voudrait des enfants épanouis entourés de parents heureux, on voudrait trouver du plaisir dans chaque moment passé en famille, on voudrait que ce soit le petit-déj Ricoré aussi au déjeuner et au souper.

Mais voilà, hier j'ai craqué. Je n'ai pas eu envie de me mettre à genoux pour être à la hauteur de Milou et Pierrafeu et leur expliquer avec une voix calme que ce n'est pas comme ça que les livres se rangent, qu'ils ne respectent pas ce que j'ai entrepris pour leur faciliter l'accès à leurs livres.

J'ai crié.

Ce n'est pas pour ça que je ne me remets pas en question et que je n'ai pas envie que ça change. Mais je ne culpabilise pas.

Des fois la parentalité est bien crevante.

Commentaires

  • Ahahah je suis trop d'accord avec toi! Parfois j'essaie de ne pas crier mais franchement des fois c'est impossible !

  • voila.

  • Ah mais totalement, moi aussi j'adorerai ne pas crier hein. Mais voilà, avec la grande il n'y a que ça qui fonctionne, avec le p'tit en effet, ça ne marche pas, au contraire...

  • voilà ça dépend aussi des enfants. Ici c'est 2 où ça se passe facilement, 2 où il faut répéter toujours et crier parfois. Sauras-tu deviner lesquels ? ;)

  • Coucou Sabine ! Ben ouais on n'arrive pas à y arriver ! C'est pas faute de bonne volonté, ni de lectures avisées, ni d'avis éclairés, encore moins faute d'amour, c'est juste... qu'on est humaine avec des nerfs, du surmenage, des rêves de perfection, des envies d'harmonie, des besoins de reconnaissance enfin tout ça quoi !
    (et puis quand même qu'est-ce qu'ils peuvent être ch...ts parfois)
    Et pis bravo, pas besoin de culpabiliser, ça sert à rien non plus ;)

  • merci Cathelle. Oui la culpabilité est encore là parfois mais je veille à l'envoyer bouler ;)

  • NOOOON ?

  • Je confirme, rien de plus énervant qu'une sorte de grande gigue molassone qui se prépare à 2 à l'heure ou qui remet en question le moindre mot

  • J'ai écouté moi aussi en pointillé la même émission et j'ai aussi bien ricané quand il a avoué (et difficilement le bougre !) n'avoir qu'un enfant de deux ans. En plus c'est un père, pas une mère, et désolée mais ça fait une sacrée différence dans la plupart des familles. Ahah. Je suis d'accord que si on peut trouver mieux que crier, tant mieux, mais parfois, ce n'est pas seulement un cri de colère, c'est aussi un cri de désespoir devant l'ampleur de la tache toujours à recommencer...

  • Super d'accord avec toi ! Enfin en tous cas chez moi (et chez toi donc) le rapport avec leur père est complètement différent. Ils ont beaucoup plus d'emprise sur moi. Peut-être parce que je m'en occupe d'eux plus souvent (AHEMMM) ?
    Par contre ce que tu dis sur l'âge de tes enfants ne me rassurent pas :p
    Merci de ton commentaire et bon courage zossi.

  • ah mince je me suis mélangé les commentaires, grrr, c'est snoph qui a deux ados ...

  • C'est bon Sabine, j'ai compris. La fatigue toussa ;-) Il est vrai que nos réactions sont aussi dépendantes de la journée que l'on a eu. Donc il y a des soirs où ça se passe mieux que d'autres bien évidemment ^^

  • Oh punaise !! ça me fait du bien de lire ça. J'ai vu passer ton post hier et je me suis dit "je compatis".
    C'est une question que je me pose souvent. Ceux qui parlent de bienveillance à tout bout de champ, ils en ont des gamins ? Enfin je veux dire, des vrais, des qui bougent, des qui ont des hormones en ébullition ? qui n'ont pas envie de bosser, qui lèvent les yeux dès que tu essayes "pauvre conne que tu es" de leur expliquer des choses pour les aider ?
    Ici c'est 12 et 15 ans. Alors quand à ce quotidien vient s'ajouter l'angoisse du "punaise il va faire quoi l'année prochaine, on va pouvoir l'inscrire où et surtout ils vont le prendre où" le mode "je crie" est en fonction pratiquement tous les soirs. Et pourtant, c'est tellement loin de ce que qu'on voudrait faire. Mais il paraît qu'il va y avoir un déclic (à défaut de claque ahahah humour hein ^^)... un jour [VITE]

  • peut-être qu'ils droguent leurs enfants ? OH CA VA JE DECONNE
    Ouais donc l'adolescence ne me tarde pas ..
    Bon courage.

  • Je plussoie, ne sois pas pressée :D (mais la drogue est une bonne piste)

  • Ah tiens, intéressant....
    J'ai pris mercredi dernier à la bibliothèque "se faire obéir sans crier". On y décrit toutes les situations bien connues (j'ai donc trouvé avec délice "l'enfant qui se lève la nuit", "l'enfant qui lambine", "les réponses insolentes"...). Le souci c'est que leur réponse est aussi bien connue : ne pas y aller franco, éviter le conflit et gérer quand tout le monde est calmé, en gros.
    Ca ne fait pas de mal de le relire, mais je n'y ai pas vraiment trouvé une solution à mes problèmes. Parce qu'idéalement c'est bien, mais en vrai c'est chaud.
    Hier soir le minus de 2 ans a hurlé comme un furieux pendant 15 minutes, ensuite il s'est calmé tout seul et c'est vrai que je ne lui ai parlé que gentiment. J'étais dans un bon jour qui m'a permis de constater que je n'aurais pas eu de meilleure réponse de sa part en lui hurlant dessus. Mais les 15 minutes de hurlement ne sont pas supportables tous les soirs, on le sait tous, n'est-ce pas?
    En bref, le front de libération des parents coupables est en marche! :-)

  • "Parce qu'idéalement c'est bien, mais en vrai c'est chaud" DANS MES BRAS.
    J'en ai lu plein de bouquins et à cahque fois bien tranquillement installée sans être dérangée je me dis "mais oui, voilà, c'est ce qu'il faut faire, BIEN SUR" et puis il y a la réalité et les soirs où l'on est épuisé ...

  • Sérieux, tu cries toi ? Parce que moi, jamais. Non. Je gueule, je braille, je hurle (HHHAAAAAAAA), je gémis et je me roule en position foetale (dans mes rêves), je menace. Mais je ne crie JA-MAIS.
    Ces derniers jours je rêve surtout d'une semaine SEULE, putain oui seuuuule au milieu de la cambrousse (ou sur une plage en Bretagne, si tu insistes). Compassion et gros bécots !

  • Je peux partir avec toi????? Avec deux bouquin et un livre, un gros livre!!!!

  • On culpabilise peut être au début mais après 13 ans ce n'est plus le cas et après le second non plus... J'essaye toujours d'être la plus bienveillante des mamans, toujours et j'y arrive parfois/souvent (ça c'est relatif) mais évidemment que je m'emporte et que je crie, je ne suis pas une personne super méga zen à la base alors j'ai le verbe haut et puis on a le droit d'être fatiguée aussi. Je me remets souvent en question, je lis toutes ces choses sur l'éducation positive blablabla je m'en inspire mais j'ai pleine conscience que ce ne sera jamais moi. Par contre je ne réponds pas à une colère par des cris c'est encore pire avec Petit Loulou.

  • Pas faut tout ça et meme carrément vrai !!
    Je l'ai pris aussi ce bouquin à la bibliothèque " se faire obéir sans crier" ... La preuve que les parents ne cessent de crier , y'a un bouquin tente de nous donner des pistes de réflexion.. Seul bémol, il faut être un robot pour agir comme ils le conseillent.
    Donc la fatigue et le stress aidant , certaines situation ( comme celle du linge jeté au sol par les gosses avant la douche alors que tu t'echines à les laver, repasser, ranger etc) nous poussent à crier et je pense que c'est pas si grave : on est humains, nos gosses auront aussi leur limites ...

  • Je n'ai pas écouté l'émission et de toute façon, pardon pour le cliché mais je ne suis pas certaine qu'un homme soit le mieux placé pour évoquer la parentalité, bienveillante ou pas d'ailleurs. Vu que statistiquement, hein… bref, je ne développe pas…
    Moi aussi je râle, je hurle, pas sur tous, disons objectivement majoritairement sur l'ado. L'aîné. Et même si je n'en suis jamais super fière, je me dis que c'est mieux que de leur taper dessus. Et puis je crois plutôt super sain de leur montrer qu'on a des limites, nous aussi, et que répéter 12 584 la même chose, ça use. Et que les bons sentiments, les guides pratiques et les conseils des bonnes mères, j'aimerais pouvoir les appliquer mais apparemment, ça n'est simple pour personne. PERSONNE. On fait ce qu'on peut, et au final, on s'en sort plutôt bien, toutes autant que nous sommes par ici, a priori, y a du monde… Bises

  • Que celle qui n'a jamais crié te jette la première pierre... mais qu'elle en garde un plein camion pour me les balancer dessus!

  • Merci pour cet article ! Quand j'ai eu mes jujus, j'ai tenté sérieusement de m'y mettre à la bienveillance. Gros bouleversement, j'avais envie de tout changer par rapport à ma grande. Et j'ai découvert des principes super intéressants, applicables les jours où tout va bien comme tu dis. Sauf qu'avec des jujus petits dormeurs, accroche-toi poulette, j'étais épuisée en permanence et l'épuisement est l'ennemi de la patience, du recul et donc de la bienveillance... J'ai bien cherché des conseils auprès des bienveillantes, je n'ai trouvé que des mères enfermées dans des carcans de pensées, intolérantes et incapables d'entendre des difficultés finalement très banales. Une dictature en quelque sorte, même si le mot est certainement exagéré. Bref l'inverse de la bienveillance. J'ai longtemps mouliné sur cette interrogation : y a-t-il un sens à être bienveillante avec ses enfants en étant l'inverse avec ses semblables ? Et puis j'ai laissé tomber ce concept : ce qui compte peu importe comment on l'appelle, c'est faire du mieux possible, prendre du recul sur mon éducation et tenter de changer certaines pratiques. Et me montrer parfois dans mon humanité pas glop (mes cris, mes craintes, mes impatiences...) est important car ils devront eux aussi affronter ces émotions, ces débordements... à l'âge adulte. Certains psys disent qu'il est fondamental pour les enfants d'imaginer qu'ils feront mieux que leurs parents au même âge. Ca aide à mieux accepter ses défauts non ?

  • Très juste ce concept de parentalité bien crevante ^^ C'est pour ça que dans la parentalité bienveillante la base c'est d'être bienveillant envers soi. Parce qu'on a tous bien remarqué que quand on est en forme et que nos besoins sont satisfaits tout roule! Et à situation égale selon notre état, on gère comme des pros ou on gueule comme des veaux :-p Prenons soin de nous

  • Pour moi, la parentalité bienveillante c'est aussi être bienveillant avec soi-même et donc s'autoriser à craquer aussi ! Pourquoi devrait-on toujours être de supers parents ? C'est quoi ce diktat ? On est humains, non ?
    En conclusion, tu pratiques tout à fait la parentalité bienveillante ;-)

  • un grand merci pour ta franchise! ça résonne beaucoup en moi car on a évidemment toutes envie de s'améliorer.
    C'est simple, pour la première, je n'ai jamais élevé le ton, jamais puni jusqu'à la naissance de la deuxième où comment dire les principes ont volé en éclats et je ne te parle pas de l'arrivée de la troisième. J'ai dévoré quelques bouquins super sympas de parentalité bienveillante, essayé de mettre tout ça en pratique et puis bah la vie quoi...crier plus fort que ses enfants pour pouvoir se faire entendre et survivre!

  • merci Sabine pour ce billet qui fait tant de bien aux mamans fatiguées !! C'est exactement ce que je ressens en ce moment : entre la petite de 2 ans et quart (oui, et quart...) qui me rend littéralement chèvre en refusant et/ou en négociant TOUT, et le grand "zèbre" de 6 ans, diagnostiqué enfant précoce, perpétuellement dans la lune, qui m'oblige à répéter au moins 5 fois chaque demande (parce qu'entre le moment où je lui dis d'aller mettre ses baskets et le moment où il atteint le meuble à chaussures, il a déjà pensé à 15 trucs différents)... C'est IMPOSSIBLE de ne pas crier à un moment ou à un autre. On n'est pas des machines. Et tant mieux ! Je crois qu'il est aussi important pour un enfant de voir qu'il n'a pas des parents parfaits et qu'il ne vit pas dans un monde où chacun est TOUJOURS bienveillant... Et pourtant j'ai deux bouquins sur l'éducation bienveillante sur ma table de nuit... Mais il faut aussi être bienveillant avec soi-même pour être un bon parent.

  • Ouf je suis pas seule. Ah ses psy j'aimerai les voir avec 4 enfants en pleine santé (garçon chez nous) la maison en vrac ,les devoirs , la cuisine ,les fréquentations (ados ×2) et n'oublions pas les disputes ah j'oubliais les bobos. Je suis solidaires

  • J'en suis au même constat.
    Je crie parfois, je me "gronde" intérieurement de l'avoir fait, mais je réitère quant la fatigue est là, les gars vont trop loin, j'accumule....
    Bref, je comprends chaque mots de ce billet.
    Je vais me trouver une camarade avec qui faire du sport (ou du shopping ou boire des spritz) pour évacuer !
    Biz

  • Merci pour ce post !! Hier mon ado s'est plaint car je lui demandais de me réciter ses leçons ! Avec un air hautain qui aurait je pense fait sortir de ses gonds ce bienveillant papa... Déjà y penser et essayer de mettre des choses en place c'est tellement bien, et bienveillance ne veut pas dire tout accepter non plus... Moi aussi je crie trop souvent, je culpabilise par contre...

  • Ça hérisse mon homme qui ne comprend pas pourquoi je "crie" autant. Lui il n'a qu'à lever la voix et ça file droit. Moi je crie.... Putain moi aussi ils me malmènent parce que je suis plus svt avec eux... C'est rude. Alors comme vous toutes je fais de mon mieux ds la bienveillitude mais bon quand ça pète ... Ça pète. ..

  • Bonjour,
    je pense qu'on est toutes (et tous) sur le bon chemin ici, parce qu'on a envie de bien faire, et une nette conscience que des enfants ça s'accompagne et ça ne se dresse pas : le cri ou la punition c'est un mode dégradé et pas la règle.
    Et la bienveillance, c'est tout autant accepter nos limites (certaines journées durent des siècles) : les miens ont déjà intégré que si mon amour n'a pas de limite, ma patience oui ;)
    amicalement

  • Bonjour Sabine,

    Je suis une lectrice de l'ombre depuis de nombreuses années...
    Alors, je vais te révéler un scoop : j'ai une copine qui anime des ateliers de bienveillance. Elle a 3 enfants (moins de 2 ans entre chaque). Eh ben tu sais quoi ? Chez elle aussi ça crie et il y a des flutains de tensions !!!
    Elle m'a dit un jour que la première des bienveillances, c'était envers nous-mêmes. Que le tout, c'était d'être sur le chemin, et qu'il était même bon de ne pas être parfait, histoire que les enfants ne t'idéalisent pas. Bref, on est TOUS humains et clairement, avoir des enfants c'est pas tous les jours une promenade de santé (ma mère dirait : "il faut avoir la foi chevillée au corps") (elle sait de quoi elle parle, elle m'a élevée lol) !
    C'est génial, c'est magnifique, mais ça demande tellement que parfois, oui, on craque (et je pense qu'on craque toutes). J'ai toujours été le parent permanent, mais là cette année je suis en congé parental donc je suis là, tout le temps, j'assure tout, c'est moi "qui sais", le jour, la nuit... et même si ça a été choisi et réfléchi, c'est vrai, des fois je rêve de partir sur une île déserte, juste 2 jours, pour qu'on arrête de me solliciter pour tout et rien !!!

    Haut-les-coeurs, tu n'es pas seule ;)

  • Merci de nous faire déculpabiliser quand on crie sur nos mioches! J'en ai que 2, et ils sont pas bien grands (2 ans et 5 mois) mais parfois, ça soulage! Les enfants font des crises, et ils doivent apprendre que leurs parents peuvent en faire aussi! On est pas parfaits! (Et c'est tant mieux!)

  • If you want to get some useful information on Burma (Myanmar), you should read this article. Though Myanmar has developed over the last decade, there are some inconvenience to tourists. Roads are in bad condition. Traditional Myanmar dishes all contain beans, especially soybeans. Myanmar cuisine is various because it is a striking mix of Indian, Thai and Chinese cuisine. More surprisingly, people in Myanmar do not use spoons, chopsticks as other neighboring countries. They only use their bare hands to eat. Tourists can go to restaurants crowded with foreigners where they serve Western and Chinese dishes with spoons and chopsticks.

  • Il est difficile d'élever des enfants. Nous-mêmes, il est difficile de retenir la colère. Tout en colère, nous nous crier dessus, nous avons crié, et les rendait vulnérables. Avez-vous d'accord avec moi?

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