En vrac comme la chambre de mes associés #18

 

T'as le choix.

Une publication partagée par Sabine Associés (@sabineetassocies) le 15 Oct. 2017 à 11h41 PDT

A l'heure où j'écris ces lignes, Grand Mari est chez l'ophtalmo à attendre patiemment (moyenne d'attente 1h30) qu'elle l'appelle... avec les quatre associés! En vrai, on avait fait une team filles avec Rosette et notre rendez-vous était mardi dernier. C'est pas de ma faute si elle a voulu la revoir (pour une ophtalmo, c'est plutôt rassurant) (laissez tomber) et donc, Grand Mari va encore passer pour un père admirable. Et TRÈS patient.

Je ne vous dis même pas pas comment je vais avoir la paix ces 3 prochaines heures (au moins).

Et donc j'en profite pour vous donner de mes nouvelles (moi, moi, moi).

>Les vacances : les vacances de la Toussaint ont cette merveilleuse particularité d'arriver quand on ne s'y attend pas. La rentrée de septembre s'est faite la semaine dernière et BAM ces vacances te reviennent dans ta chetron de parent comme un boomerang mal envoyé. Ou alors, est-ce le fameux retour de bâton? Pourtant, on a rien fait de mal? Je ne sais pas encore comment je vais occuper ma troupe, ni si elle sera plutôt joyeuse ou mauvaise mais je gagne déjà beaucoup de temps en les laissant faire des grasses mât' d'enfer.

Et comme j'ai, de mon côté (moi, moi, moi), pas mal de boulot avec une nouvelle mission free-lance (ouais), je laisse leur admirable père gérer un peu. "Ah, bon tu travailles pendant les vacances?" -> C'était donc mal parti mais la solution a été vite trouvée : quitter la maison avant le lever des associés (à 8h c'est facile) et laisser leur père se débrouiller avec eux (et en sortant la viande du congélateur la veille car ça fait longtemps que l'homme n'est plus chasseur cueilleur). Ce midi, enfin à 13h20, quand je suis rentrée, ils avaient tous mangé l'excellent rôti orloff de leur père et mon assiette m'attendait sur la table de la cuisine. Je pense que je tiens la clé de la libération de la femme -> le travail en dehors de la maison, (ne me remerciez pas).

>Le collège et les devoirs : Rosette en a déjà abattu la moitié, quant à Pierrafeu il a abattu totalement le moral de sa reum (moi, moi, moi). Ma solution -> laisser pourrir et PEUT-ÊTRE que son père s'en occupera.
Ces deux 6e se sont parfaitement adaptés à leur nouvel environnement scolaire et Pierrafeu a enfin moins d'angoisse. Dernièrement, il avait perdu sa carte de bus, puis l'attestation du collège prouvant qu'il était en attente de nouvelle carte, donc j'ai fait pas mal de dépose minute (assez loin des grilles, faut pas déconner non plus) de mes collégiens pour éviter à Pierrafeu de se faire rabrouer par le chauffeur du bus. J'aurais du le laisser assumer, ce que son père voulait, mais bon, aller le rassurer chaque soir à 23h car il angoissait et l'entendre maugréer son inquiétude dès le réveil -> très peu pour moi (moi, moi, moi).

Les notes des trois collégiens sont bonnes voire très bonnes, votre pédégère souffle donc un peu. Oui, je sais bien que là n'est pas le plus important, mais Rosette qui claque 20 de moyenne en maths et en SVT là où sa mère (moi, moi, moi) ne dépassait pas le 10 en 6e ça fait chaud au cœur.

>La course à pied : je n'ai pas couru depuis plus d'une semaine et je vais bien merci. Ras-le-bol de souffrir des mollets à chaque sortie, j'ai pris rendez-vous chez un podologue spécialisé le 6 novembre et avant cela peut-être que je retenterai ma chance. Mais j'aime trop ça pour ne pas risquer de m'en dégouter tellement la douleur a pris le pas sur le plaisir. Et non je ne tente pas la marche à pied -> ça m'ennuie terriblement.

 

Une publication partagée par Sabine Associés (@sabineetassocies) le 5 Oct. 2017 à 7h03 PDT

>11 ans : Rosette et Pierrafeu ont eu 11 ans le 5 octobre dernier et pour fêter ça je me suis offert un superbe sac Nat et Nin (moi, moi, moi). J'ai estimé que je devais bien ça à ma cicatrice de césarienne, pour la remercier d'être toujours là (et à jamais), pour le superbe smiley qu'elle m'offre et ce bourrelet de gras qu'elle retient. D'ailleurs j'ai partagé l'événement (la photo du sac, pas celle de ma cicatrice) sur mon compte instagram et c'est une des photos les plus aimées. Bande de petits modeux! Ah et bien sûr, qu'est-ce ça passe vite, qu'est-ce qu'ils grandissent vite!

>Véronique Gallo : avec mon Bertrand (le nom qu'elle donne à son mari et je peux vous dire qu'il prend un peu cher) on a eu la chance de voir cette humoriste belge sur scène à Lille pour son spectacle The one mother show. On a passé 1h30 à rire de nous-mêmes, de nos enfants et à se dire "mais c'est ça, c'est exactement ça". Elle sera à Paris en janvier (et toutes les dates sont dispo sur son FB) et je vous conseille vivement d'y aller en couple si c'est possible, Grand Mari voit quand même les choses autrement depuis. Ahahaha.

Après le spectacle, nous avons rejoint notre hôtel (et avant cela on avait diné dans un resto thaï) et on a passé une des pires nuits de notre nuit. Un comble pour une nuit sans enfant! Un boucan d'enfer dehors avec des groupes de djeuns (sans enfants certainement) qui discutaient et riaient très très fort jusqu'à 2h du matin. Et puis ce fut le tour de nos voisins néerlandais sur alcoolisés de prendre le relais. Après avoir tapé à toutes les portes de notre étage, ils se sont mis à hurler à leur fenêtre pour pour communiquer avec leurs potes du 4e toute une partie de la nuit. En voulant voir ce qui se passait par la fenêtre, je me suis retrouvée nez (le mien) à bide (celui du néerlandais) dont la fenêtre était perpendiculaire à la mienne. Surréaliste.

Le lendemain, on avait une fête de famille, je vous laisse imaginer la journée.

Voilà, je ne vois rien d'autre à ajouter.

Ah si! Vous avez sûrement remarqué que j'ai décidé de penser plus à moi. (moi, moi, moi)

Et ce serait chouette de commenter ce billet (moi, moi, moi) ici et pas sur les réseaux car c'est drôle de vous relire (vous, vous, vous) des années après.