Ma vie rêvée façon Instagram : en vrac #25

Je n'avais pas écrit d'en vrac depuis février 2019 ! Et personne pour réclamer ce rendez-vous incontournable de la blogosphère parentale ?!

Puisque vous ne le demandez pas, je vais vous l'écrire :P 

Mais à la sauce Instagram, sans filtre néanmoins. 

A vrai dire, je viens d'effacer plusieurs paragraphes car j'y racontais sérieusement ma vie. Tendance moral au plus bas. Et comme ça tourne en rond depuis plusieurs années ici, j'ai eu envie de laisser un peu tout ça de côté et de ne voir que le positif façon mère heureuse (même au lever) d'Instagram.

> Le Voyage aux USA

Pour ceux qui n'ont pas suivi sur Instagram (comment peut-on être heureux sans ce réseau social qui offre tant de partage!), mi-juin nous devions partir pour THE voyage familial de notre vie, c'était "juin 2020 ou rien" parce que les enfants étaient assez grands, parce qu'aucun des quatre n'avait d'examen scolaire, parce que Grand Mari ne veut bien partir qu'à cette période... bref, j'y pensais et j'économisais depuis plusieurs années et en octobre 2019, je me suis lancée. 

Et nous ne sommes pas donc pas partis aux Etats-Unis à cause de vous savez quoi... Après avoir encaissé la déception, j'ai décidé de me consoler en regardant pousser les courgettes, tomates, salades, patates, cornichons, concombres, courges spaghetti, butternut, tomates cerises, courgettes rondes de Nice, céleri, brocolis et les fraises que mon merveilleux Grand Mari a planté ou semé dans son potager extraordinaire. Manque un pied de cannabis et un de pavot pour parfaire le tableau. Et je savoure donc la chance incroyable de vivre à la campagne bien bien bien loin de tout et de profiter de tout ce que nous offre la nature. Tas de crottes d'hirondelles sur tous les appuis de fenêtres de la maison inclus. Quand je regarde à quel point rougissent vite les fraises, je suis comme en état de méditation. Et ça c'est très bon pour ma vie d'instagrammeuse.

> Le confinement

Ah quelle période, venons-nous de vivre ! Nous avons tellement tellement tellement pu profiter des uns des autres ! C'était vraiment bien TOUS ces repas pris ensemble, préparés toute seule. Toute cette vaisselle qu'on a fait à tour de rôle au début #passionvaisselle. Ces débats passionnés sur les écrans, sur l'heure du coucher "parce que c'est pas des vacances bordel !" Vraiment on a pu échanger beaucoup sur la tolérance "j'vous préviens, si vous z'arrêtez pas, ça va chier !" quand les associés se cherchaient un peu. Normal quoi, c'est pas facile l'adolescence, HEIN. 
Et puis toutes ces sorties au supermarché alors qu'on était en pleine pandémie, pour les nourrir. Le bientôt 16 ans n'ayant pas complètement imprimé qu'il ne pouvait pas manger un camembert en guise de fromage à chaque repas. Oui, je suis prête à risquer ma vie pour mes enfants.
Heureusement tout le monde est resté en bonne santé. Enfin surtout le patron du Carrefour Market du coin, dont la santé financière est remarquablement bonne depuis mars. Enfin ça m'a permis de poster plusieurs photos de gâteaux faits avec amour par ma merveilleuse Rosette et de créer le génial #continuitécalorique sur Instagram.
Et comme je vous le disais plus haut c'est un réseau de partage et ce # a bien servi à quelques personnes qui ne m'ont pas toutes fait un clin d’œil. Un oubli certainement. Dommage parce que j'adore être citée en story. Comme ça je peux reposter les stories où on me cite.
Avec tous ces gâteaux, j'ai repris du poids et la course. Et j'ai pu poster de belles photos de champs à perte de vue (avec beaucoup de filtres) et attirer les commentaires des gars des villes enviant ma chance incroyable de vivre à la campagne bien bien bien loin de tout. J'avoue le #naturelover est un peu hypocrite car à un moment j'étais plus #naturehater et j'aurais eu besoin de partir bien bien bien loin de tout le monde. 

> L'école à la maison

Alors, j'ai peu posté à ce propos. Peut-être parce que je n'avais que #vabientefairecuireleculjeanmi en tête. Mais surtout parce que ça nous a pris un temps de dingue cette histoire ! C'est aussi pour ça qu'on a très vite mis en place la #disruptivitépédagogique qui correspondait plus aux besoins de mes enfants. Et respecter les besoins de ses enfants c'est hyper payant sur Instagram (mais attention aux additifs nocifs quand même, scannez régulièrement vos mômes sur #Yuka).
J'ai vraiment été une mère bienveillante pendant cette période. Essentiellement bienveillante envers moi-même, j'ai lâché quand il le fallait. Parfois j'ai tout laissé tomber avec un certain ado... Et ça, c'est pas du tout payant sur les réseaux sociaux. Et quand je vois comment on a bossé avec Zorro, pour avoir un bulletin maculé de "manque d’assiduité et de motivation pendant le confinement", sans n'avoir aucun appel de l'établissement (par exemple pour savoir comment allait Zorro et s'il pouvait travailler correctement ou encore si personne n'était malade chez lui) et ben je me dis que j'aurais dû l'utiliser le #vabientefairecuireleculjeanmi. 

> Mon job

J'aimerais tellement pouvoir poster des photos de mon bureau savamment en chantier avec mon #bujo bien décoré au centre, ou de ma tête bien maquillée ou d'un déj de boulot avec mes collègues extra avec le super #ilovemyjob mais du job j'en ai presque plus. Et c'est pas trop mal tombé parce que je ne sais pas comment j'aurais fait avec l'école à la maison pour 4 associés et beaucoup de boulot pour moi. Mes projets de la rentrée sont reportés, peut-être. Un billet sponso arrive bientôt sur ce blog. Ne m'en voulez pas, on m'en propose un tous les deux ans. Alors, je prends. Quand c’est possible. 
Avec l'été qui arrive, la moisson, les casse-croûtes dans les champs, et le taxi-escorte engins agricoles on va dire que l'heure n'est pas trop à la recherche. On va dire #ilovesummer, ok ? Mais sans #yoga et sans #levain, j'espère que ça passera quand même au près de mes followers...