L'histoire de la flamiche aux poireaux

En fait, je ne sais pas vraiment si c'est une flamiche aux poireaux dont j'ai publié la photo sur Instagram. 
Mais rendez-vous compte, deux personnes m'en ont demandé la recette.
DEUX personnes.
Je pense que ma carrière d'influenceuse poireaux est lancée.

 

 

 

 

 

Voir cette publication sur Instagram

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une publication partagée par Sabine (@sabineetassocies)

Donc je sais que deux personnes meurent d'impatience de connaître ma recette, néanmoins, laissez-moi vous conter l'origine de cette tarte. 

Au commencement, il y a le drive d'un hypermarché situé à l'autre bout de Saint-Robert. Où je ne vais jamais. Trop loin, pas pratique.
Mais comme Rosette m'a presque supplié pour que je vienne la chercher mercredi midi à la sortie des cours à grands renforts de "mais je sais pas quel bus prendre, y'en a tellement!", je me suis donc dit que j'allais tester ce drive. Fallait vraiment que je sois une bonne mère, parce que le site a planté plusieurs fois pendant la commande et encore deux fois au moment du paiement. Et en plus il y avait beaucoup de produits manquants. Mais bon, ça ajoutait un peu de piment à l'expérience. 
Ce drive fut donc la première étape dans la réalisation de cette dinguerie de flamiche aux poireaux : j'avais pris de la pâte feuilletée pur beurre (oui, parce qu'autant je fais la pâte brisée, autant la pâte feuilletée, c'est non.)

Jeudi, j'étais bien partie pour faire un risotto au poireau histoire de terminer les poireaux du jardin qui étaient au congélateur. Mais en rentrant du hand, le risotto n'a pas fait l'unanimité dans la voiture. alors, oui j'aimerais beaucoup vous dire "ils mangent ce qu'il y a" mais c'est plutôt le bac à fromages et la réserve de pain qu'ils descendent mangent quand ce qu'il y a ne leur plaît pas. Et j'avais pas non plus envie d'en manger pendant trois jours. Seulement, j'avais déjà sorti le sachet et je l'ai donc laissé patienter dans le frigo. 

Ensuite, il y a eu aujourd'hui, vendredi (le jour est important) et ma flemme intersidérale d'aller au camion de poissons du bourg d'à côté. Ici en pleine cambrousse, on n'a pas de boutiques mais on a des camions ambulants. Enfin, on a la livraison du pain, et le camion de poissons (pas par le même commerçant). Et c'est vraiment sympa d'avoir des produits de qualité qui viennent presque jusqu'à chez toi. Mais y'a aussi tout un groupe de petits vieux qui mettent beaucoup de temps à choisir entre un filet de sandre et un filet de julienne et vraiment c'est pas facile non plus de savoir si René mangera du saumon fumé en entrée samedi soir, la dernière fois ça l'avait un peu barbouillé. Donc je ne suis pas allée au camion. Mais fallait bien manger ce midi.

Et là, la révélation : pâte feuilletée + poireaux dans le frigo = flamiche au poireau

Pour ceux qui attendent la recette, c'est ci-dessous que ça se passe.

Avant tout, il vous faut un bon feeling, du pif quoi.
Pas du pinard, du nez.
Parce que je les fais toujours au pif mes tartes au poireau / quiches / flamiche.

Déjà si pas beaucoup de poireaux tu as, mise plutôt sur la flamiche, si beaucoup de poireaux tu as, tu fais une tarte. 
La différence c'est la quantité d'appareil que tu mets dedans. Enfin moi, c'est comme ça que je définis cette différence.

Donc par exemple pour ce midi :

J'ai fait revenir les poireaux (combien de grammes ? J'en sais rien, un petit sachet ça te va ?) dans du beurre et les ai arrosés régulièrement avec un peu d'eau pour qu'ils ne brûlent pas. Ca c'est la fondue de poireau.
Ensuite, j'ai déroulé la pâte tout prête, je l'ai piquée avec une fourchette et je l'ai recouverte de reste de bacon en lamelles (c'est très bon, ça donne un goût fumé). Quand la fondue de poireaux était cuite (combien de temps ? je ne sais pas, jusqu'à ce qu'ils soient bien tendres), j'ai préparé dans un petit saladier l'appareil composé de quatre œufs bien battus, j'ai secoué la petite brique de crème fluide entière pour voir s'il en restait suffisamment, et comme il en restait plus de la moitié (au bruit que ça faisait), je l'ai versée sur les œufs. Puis j'ai eu un doute sur la quantité de crème (je suis un peu sourde), j'ai mis deux traits de lait, et j'ai tout battu. Enfin j'ai ajouté la fondue de poireaux dans l'appareil et j'ai tout versé sur la pâte. J'ai recouvert de comté râpé et j'ai mis au four à 220 ° jusqu'à ce que ce soit cuit (eh oui). 

Et voilà ! C'est pas dingue, cette histoire de la flamiche au poireau ?

Tu peux aussi mettre du chèvre, c'est extra comme disait Léo.

 

 

 

 

 

Voir cette publication sur Instagram

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une publication partagée par Sabine (@sabineetassocies)

Ci-dessus c'est la tarte parce que beaucoup plus de poireaux (et juste deux œufs battus et un peu de crème).