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Ressources humaines - Page 19

  • "Oh! Ma main a pied" *

    Hier, j'ai trouvé une sortie de crise made in Pierrafeu en proposant un...bain.

    Oui chacun ses méthodes. 
    Dans l'entreprise nous ne sommes pas adeptes du bain pour les associés, lui préférant la douche : plus rapide, en moins de 20 mn les quatre y passent, séchage, crémage et pyjama compris.

    Le bain c'est beauuuuuucoup plus long. Et plus mouillé aussi.

    D'abord, il faut chauffer la salle de bains. Oui parce que vu la taille de la pièce, le seul radiateur en fonte ne suffit pas.

    Ensuite il faut remplir l'énorme baignoire datant des années 50.

    Puis il faut négocier "qui ira en premier" alors que les quatre associés sont à poil et prêts en découdre avec leurs adversaires frères et soeur.

    Souvent ils se baignent par deux. A chaque fois même. Mais pas hier.

    Hier, "le bain seul " avait été mon unique issue de secours pour que Pierrafeu arrête de hurler et de se rouler par terre. C'était dimanche soir, nous étions crevés (je parle des parents) et l'espace d'un court moment j'ai été faible.

    A peine lui avais-je dis "ce soir, vous prenez un bain. Et même ce sera chacun votre tour, seul" que le Pierrafeu était debout, séchant sa morve avec le revers de sa manche.

    Après d'âpres négociations, c'est Pierrafeu qui a baptisé l'eau du bain. 

    Avec ses palmes, il a vidé la moitié de la baignoire mais PAS GRAVE, il ne braillait plus.

    Au bout de 13 minutes il est passé au shampoing et à 15 mn je le sortais de l'eau.

    Ce fut ensuite le tour de Milou, celui de Rosette et enfin celui de Zorro. A chaque entrée d'un nouveau baigneur, j'ajoutais de l'eau chaude. 

    Zorro était donc au top niveau. 

    Et en fait, c'est génial!

    Pendant que l'enfant pataugeait dans l'eau (de plus en plus crade) avec un(e)frangin/e au bord de la baignoire, j'étais assise bien au chaud et je bouquinais, Grand Mari était lui devant un truc de sport à télé avec Zorro.

    Histoire d'avoir la paix totale, je leur avais donné le masque et le tuba, pas de causeries intempestives! 

    Non mais vraiment quand on est parents, on en apprend tous les jours!

    * C'est ce que Pierrafeu a dit quand il a mis la main dans l'eau pendant la vidange de la baignoire.

    bain, oh bain les enfants, donner le bain

  • Faut-il faire une croix sur les nuits complètes quand on est parents ?

    Il y a quelques jours sur Facebook, Clem demandait si certains parents d’enfants de plus de 4 ans avaient la joie de connaître les nuits sans réveil.

    Et là je ne veux pas décourager les parents de jeunes enfants en pleine période de nuits hachées comme des steaks mais la nuit complète comme la galette vous n’êtes pas prêts de la dormir.

    Forcément avec quatre enfants, elle quadruple les occasions de petites visites nocturnes à ses associés vous vous dites.

    Et vous vous dites bien.

    Mais parfois un seul associé suffit. Par exemple, Milou a commencé à dormir plus de 5 heures d’affilée vers 9 mois.

    Vers 18 mois, il s’endormait sans peine mais nous devions nous lever plusieurs fois par nuit et rester avec lui pour le bercer près du mur parfois plus de deux heures. Des crises de larmes ou des yeux grands ouverts, on savait parfois qu’à deux heures du matin, la nuit était pliée. Pierrafeu avait vécu la même chose au même âge, on avait cru devenir cinglés et ça recommençait.

    Et puis à l’entrée à l’école, il a eu des difficultés d’endormissement. Avec la sieste de l’aprem, impossible de le coucher sans 10 levers. Certaines fois vers 23 h à bout de patience on le collait dans notre lit. Et c’était toujours une nuit magique à base de coups de pieds, de respiration de cochon et de petites discussions avec son chien-chien 

    Avec l’entrée en moyenne section, on a retrouvé nos soirées.

    Mais toujours pas nos nuits : cauchemars, pipi, soif et des fois rien et ces putain de douleurs de croissance. 

    Tous les quatre y passent «  j’ai maaaaaaal au genou/à la cheville/à la jambe Maman.»

    Notre record en une nuit : 14 levers, sous vos applaudissements.

    C’est toujours moi qui m’y colle, je masse, je masse, je masse. Ca se termine par de l’advil ou du doliprane quand j’en suis presque à m’endormir dans le lit de l’associé et que la douleur ne passe pas. 

    Le plus rigolo c’est quand même, quand l’associé te certifie que ça va mieux, que ça va aller, que c’est bon, tu peux aller te recoucher Maman et qu’il se remet à pleurer une fois que j’ai passé la porte de ma chambre (on dort au 2 étage et les associés au 1er).

    Je vous parle pas des saignements de nez, des pipis au lit et des changements de draps en pleine nuit.

    Ni de mes chutes dans l’escalier quand je descends au radar. Ni des engueulades qu’on a parfois en pleine nuit avec Grand Mari.
    Et les insomnies, que ses levers répétitifs entrainent, je ne vous en parlerai pas non plus.

    Un jour ou plutôt une nuit on dormira nos 7 heures sans un cri, sans un pipi, sans les maux de genoux.

    Mais j’ai quand même de grands doutes, la rumeur dit que les parents d’ados dorment encore moins bien que les parents de jeunes enfants.

    Amis parents courage !

    PS : grosse pensée pour Marie <3  

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  • Au nom du père, de Tarzan et de Peter Pan...

    Les associés s'intéressent de plus en plus "aux gens avant" comprendre leurs ancêtres, l'enfance de leurs grands-parents, mais surtout à leurs arrière-grands-parents et même à leurs arrière-arrière-grands-parents.

    Pour les plus petits, c'est surtout rigolo de penser que leurs grands-parents ont eu eux aussi des papis et mamies : "Papi, il dormait chez ses grands-parents aussi?" "Tu crois qu'ils avaient des bonbons, ça existait les bonbons dans le temps?"

    Et, je ne sais plus pourquoi, pendant une conversation autour de leurs aïeuls, je leur rappelle qu’ils portent en 2e et 3e prénoms, les prénoms de leurs ancêtres. Ceux de ses grands-mères pour Rosette, ceux de ses grands-pères pour Zorro et ceux de leurs arrière-grands-pères  pour Pierrafeu et Milou.

    Pour Rosette et Zorro c’était pas difficile à deviner (et ils le savaient déjà) mais pour Milou et Pierrafeu c’est plus difficile à retenir.

    Je tentai de faire appel à leurs connaissances en matière de généalogie familiale quand Milou a déclaré solennel : «  Moi je m’appelle, Milou, Peter Pan, Tarzan »

    Voilà, maintenant vous savez.

    généalogie familiale, expliquer les ancêtres aux enfants, 2e prénom, 3e prénom, donner le prénoms des grands-parents à son enfants, vieux prénoms, prénoms anciens

    Il a hésité avec "Milou, Barpe à Papa"