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Ressources humaines - Page 26

  • Rebelle de la mèche

    Je ne sais pas si Zorro nous démarre une petite crise de pré-adolescence mais il y a quand même quelques signes...

    Déjà, il ne veut plus aller chez le coiffeur depuis au moins 10 mois. Il y a trois mois on a réussit à le traîner pour que la coiffeuse désépaississe le haut de la tête mais ELLE LUI A GARDE SA MECHE.

    Donc il a une belle mèche et une épaisseur de dingue sur le dessus de la tête ce qui le fait pester tous les matins face aux épis qu'il voit dans le miroir.

    Cette mèche, dont il se dégage le front avec plus ou moins de grâce, environ 15 fois par jour, qu'il coiffe amoureusement chaque matin et qu'il lui vaut les moqueries de Pierrafeu "pourquoi tu te coiffes, y'a pas photo de classe, que je sache!", cette mèche qui lui cache ses beaux yeux verts.

    Cette touffe de cheveux a chassé le bébé qui est en lui, Zorro qui aura 9 ans en août, grandit.

    Il choisit ses fringues et aime les « jeans bien coupés » (gloups) mais surtout cette semaine en partant à l’école il a relevé le col de son polo.

    J’ai ricané. (Discrètement)

    Il m’a fait un clin d’œil.

    « Mais où tu as-vu ça ?
    -Oh, bah tu sais, l’autre jour à un feu rouge à Saint Robert j’ai vu un garçon qui avait fait ça et j’ai kiffé.
    -…
    -Tu sais pas ce que ça veut dire « kiffer » Maman ?
    -Si, si. »

    Mèche+ jeans bien coupés+Kiffer = c'est parti mon Kiki.

     

    zorro-look.jpg

    Zorro kiffe regarder l'horizon...

  • Pourquoi les enfants préfèrent-ils le lit de leurs parents?

    Sur nos 4 associés, seul Milou a l'immense plaisir de nous mettre des coups de pieds dans les côtes, la tête, le dos et de la bave sur nos oreillers presque une nuit sur deux. 

    Ou six nuits sur sept. 

    "Ah, non, nous on ne prendra jamais un enfant dans notre lit ! Un enfant dort dans son lit, eh oh t'as pas fini sinon!"

    Qu'est-ce qu'on est con quand on est nulli.

    Enfin naïf plutôt. 

    Avant d'avoir Milou on a eu trois associés plutôt cool avec le sommeil de leurs parents.

    De quoi prendre de haut nos faibles collègues parents qui se laissaient envahir par leur progéniture!

    Car Pierrafeu a bien eu quelques périodes agitées avec veille de trois heures en plein milieu de la nuit mais JAMAIS il n'a terminé sa teuf dans notre lit. (Eh oh t'as pas fini sinon!)

    Et puis Milou est arrivé. 
    Et ce quatrième a refait de nous des nullis. "Mais qu'est-ce qu'il aaaaaaaaaa, pourquoi il ne veut pas dormiiiiiiir?".

    Pendant quelques semaines, on a tout essayé : les 1000 pas, la télé en pleine nuit, les chansons douces et moins douces, les biberons à plus de 18 mois, les engueulades parentales à trois heures du mat'.... oui parce que forcément à bout de fatigue tous les deux on finissait par une dispute Ô combien constructive "mais pourquoi tu l'as remis aussi vite dans son lit?! C'est à ton tour de te lever! J'en ai ras le bol que tu fasses semblant de ne pas entendre! Si tu fais semblant! Et puis j'en ai ras le bol de ta mère aussi!" Etc, etc, etc..

    Mais on ne baissait pas les bras: "non mais on tient bon hein, on le prend pas dans notre lit." On disait crânement l'oeil cerné.

    Et un jour on en a eu assez, les nuits sans sommeil avaient eu raison de notre raison : on a pris Milou dans LE lit parental. 

    Ca fait trois ans que ça dure. 
    Une heure ou toute la nuit. 

    (Vivement qu'on passe au lit en 180)

     

    enfant veut dormir avec ses parents,enfant dort dans le lit de ses parents

    Je vous rassure, je suis bien moins poilue.

  • Je l'avais avant toi....

    Cette phrase avant d'être mère, je ne l'avais pas entendue depuis 1988.

    Et à nouveau elle a ressurgit dans ma vie en 2008, quand Zorro l'a hurlé à la tronche de son frère. Et puis à celle de sa soeur. Et puis encore à celle de son frère et puis encore à celle de sa soeur, et puis encore à celle de son frère et puis encore à celle de sa soeur, et puis encore à celle de son frère et puis encore à celle de sa soeur, et puis encore à celle de son frère et puis encore à celle de sa soeur, et puis encore à celle de son frère et puis encore à celle de sa soeur, et puis encore à celle de son frère et puis encore à celle de sa soeur.

    Après Rosette et Pierrafeu l'ont prononcée aussi. Et enfin ("enfin" façon de parler), Milou l'a dite lui aussi.

    Nous l'entendons donc plusieurs fois par jour. Un millier de fois.

    Dès le matin.

    Jusqu'au soir.

    Pour tout et surtout pour n'importe quoi : le jouet en 4 exemplaires identiques, une tagada perdue dans la boîte de carambars, le petit bâton dans la forêt, le caillou blanc sur le tas de cailloux bleus, le ballon de baudruche dégonflé, le morceau de papier à bulles déjà mâché par le petit chien, la frite collée à l'extérieur du plat, le couvercle de la boîte de camembert (quel beau chapeau!), la console de jeux retrouvée sous le lit de la chambre d'ami, poisson rouge (le site pas l'animal), la nouvelle brosse à dents de Milou (mes gosses sont des crados), le feutre jaune dans les fluos, la télécommande qui ne fonctionne plus....  

    Liste non exhaustive. 

    On pourrait en faire une chanson.

    Une chanson à la con bien sûr.

    Mais heureusement, Milou a décidé d'en changer le refrain.

    Il a lancé un nouvel air dans l'entreprise : "c'était/c'est moi en premier".

    Et ses frères et soeur se font une joie de le reprendre en choeur. 

    dickrivers.jpg

    Dick Rivers chante "Je l'avais avant toi" une chanson écrite par les Associés.