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La phrase du jour.
Zorro à destination de Rosette qui le cherchait depuis un bout de temps:
"MAIS FERME TON CLAPIER!"
J'aurais voulu ne pas ricaner, parce que bon dire à sa soeur et à n'importe quelle personne d'ailleurs, de la fermer c'est pas joli, joli...
Mais j'ai pas pu, j'ai juste dit : "Mais Rosette, elle a pas de lapin"
Et j'ai ricané encore.
La fatigue, sûrement...
Ouais on va dire ça!
Et puis Rosette a pas de barbe!
Milou a grave du mal avec les couleurs. Pourtant "apprendre les couleurs avec la méthode agricole" a un temps fonctionné.
Ce matin il boit son lait et son Papa lui demande de quelle couleur est sa paille.
"Euh......"
je lui donne un indice "c'est de la même couleur que l'herbe"
"Euh..."
Son père lui demande alors "l'herbe, elle est de quelle couleur?"
"Bah, comme la paille!"
Poilade des associés et des parents!
et toujours des canettes d'OBO, le soda qu'il vous faut à gagner ici !
Il y a quelques jours Till demandait sur facebook avant sa rencontre avec le Ministre délégué chargé de la famille, ce dont justement on aimerait lui faire part en tant que parents.
J'avais répondu : plus de places pour accueillir nos enfants.
Mais là aujourd'hui, je voudrais bien lui dire à Mme Bertinotti combien il est difficile pour des parents de continuer leur activité pro en cas de maladie d'un (ou de plusieurs) enfant.
Pour mon cas je n'ai que trois jours enfants malades pour une année. Pas trois jours pour chacun de mes associés, non, trois jours pour les quatre. (Je suis a mi-temps, les temps complets ont donc 6 jours).
Et ces trois jours sont vite passés à la trappe quand Rosette, Pierrafeu et Milou ont eu la varicelle en même temps en juin dernier.
Je sais bien que certains n'ont aucune journée.
Et justement c'est là que ça cloche. N'y aurait-il aucun moyen pour que chaque entreprise dispose d'un quota de jours en cas de maladie des enfants au moins jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de 8 ou 9 ans?
Et pour les entrepreneurs, la mise en place d'une aide de secours pour que leurs enfants soient gardés?
Que nous parents puissions vivre de façon plus sereine notre vie professionnelle et donc être aussi plus productifs. Parce qu'un enfant malade, ce sont des nuits hâchées comme des steaks, des rendez-vous doc en pleine journée, de l'inquiètude et beaucoup de culpabilté de laisser son enfant "pas bien" pour aller bosser.
Car là j'en viens à craquer au moindre rhume, imaginant le pire et pensant et repensant à mon emploi du temps et à mon organisation.
Et encore ici on a des solutions de secours : grands-parents (mais faut pas abuser) ou nourrice pour Milou quand il n'est pas trop malade (il faut penser aux autres familles) et encore Grand Mari quand c'est l'hiver et que les champs ne réclament pas trop de boulot.
Bref, aujourd'hui, j'ai comme un léger passage à vide (avec Zorro malade alors qu'il devait aller au centre aéré et Milou que la nourrice ne peut pas garder ce mardi) et ce sentiment "oui, faites des gosses, mais débrouillez-vous! "
Pas la peine de mettre en commentaire, "t'as voulu des gosses, alors assume" j'ai déjà eu.
Merci.