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Le jour où j'ai décidé d'arrêter les régimes…

C'était …. ? Je ne me souviens plus bien en fait mais je dirais, deux ou trois ans. Alors que j'avais pourtant réussi à perdre pas mal de poids grâce à la chrononutrition après la naissance de Zorro ou 4 kg grâce au régime Dukon (mais sans ne faire que protéines) en un mois et demi, un jour je me suis dit qu'en fait,

au fil du temps, au fil des mois j'avais à chaque fois repris et même déplacé mon poids de forme. 

Et aujourd'hui malgré les kilomètres parcourus grâce à la course à pied et la surveillance de mon alimentation, ces kilos restent bien accrochés.

Récemment j'ai craqué et acheté un putain de magazine qui me proposait tout un tas de régimes qui allaient à coup sûr me faire perdre du poids. 

Bien sûr après deux pages lues, je me suis auto-insultée. Comment j'avais encore pu me faire avoir? 

Comment j'ai pu croire qu'un régime expliqué dans un magazine pouvait me convenir à moi comme à des milliers de femmes? Parce que c'est bien ça le problème, nous sommes toutes différentes, on a toutes des modes de vie différents, on n'a pas la même morphologie, pas le même rapport avec la nourriture, pas la même enfance, pas les mêmes gènes…

J'ai décidé d'arrêter le jour où j'ai compris que ces régimes même quand ils sont pudiquement appelés "rééquilibrage alimentaire" m'angoissaient terriblement. J'avais la trouille en me levant. Peur de me tromper dans les quantités, peur de mal associer les aliments ou de les manger au mauvais moment, peur d'en prendre trop, peur de boire un verre de trop, peur de tout.

Et puis la prise de tête avec les enfants : leur faire à manger et ne pas avoir le droit d'y goûter. La frustration qui rend, il faut quand même le dire, assez con.

Et le découragement ou la dévalorisation quand finalement je ne tenais un régime que deux jours. 

Parfois, je tenais plus longtemps. J'étais fière de moi et puis à chaque perte de poids les kilos revenaient même si c'était un an après. 

Alors, voilà je ne sais plus trop comment faire. Je sais juste que je ne veux plus entendre parler de méthode pour maigrir, de "mais non je te jure c'est pas un régime c'est un rééquilibrage alimentaire", de "il suffit de manger les bons aliments", de "il faut manger certains aliments à certaines heures"….

gym.jpg

Pour autant, j'aimerais arrêter de culpabiliser dès que je me laisse un peu aller ou dès que je mange un aliment "calorique" (mais est-ce des calories vides? lolilol) ou que je loupe une séance de running parce que j'ai eu la flemme/pas le temps/j'ai pas su m'organiser…

J'aimerais aussi arrêter de me traiter de grosse devant Grand Mari et associés sinon un jour ils vont vraiment finir pas me croire. 

Parce que je sais que je n'ai aucun problème de poids, je suis en pleine forme (sans jeux de mots), j'ai juste besoin de retrouver un ventre un peu moins rebondi (ahem) pour me sentir mieux

Et si jamais ça ne faisait même pas mon bonheur? 

Commentaires

  • Voilà une note que j'aurai pu écrire moi-même...

    Je crois que le terme régime est trop contraignant, on se dit "merde, je suis au régime, les repas vont être chiants, tristes, peu rassasiants" et on se met une pression qui n'aide pas à se détendre...

    et comme tu l'as justement dit, le regime X, Y ou Z ne peut pas te convenir comme a des milliers d'autres femmes!

    il faut avant tout savoir équilibrer, manger à sa faim, éviter la consommation de gras, bouger son corps...ce que tu fais deja donc!
    ne pas culpabiliser à la moindre calorie avalée et surtout, compenser un bon repas par un autre plus light...

    mais surtout, je dirai, ne pas y penser H24, meme si, en passant devant la glace on se dit qu'il y en a de trop, toujours de trop...
    alors poursuivre ses efforts, ne pas tjs craquer, faire du sport...

    et espérer qu'a terme on s'accepte
    ou comme j'aime à le dire: le poids c'est une chose, le physique aussi!
    je prefere peser davantage mais que ce soit joli, musclé, bien réparti et ferme
    plutot que d'avoir 5 kg de moins mais que ça pendouille qq part

    on est jamais satisfait
    on se touche le ventre pr savoir si c'est convenable, on regarde ses cuisses pr estimer si "ça passe" ou encore on regarde si le soutif fait des bourrelets...
    y'en a marre
    la nature ne nous gâte pas tjs de la même façon

    alors on poursuit nos efforts (sport, eau a volonté, repas légers) en se disant que nous sommes des lutteuses, on a mis les kilos sur notre route, à nous de les combattre avec nos armes...
    et la finalité: s'accepter, qq soit le résultat

    perso, j'ai encore du trajet à faire....
    bon courage à toi, et NON AUX REGIMES!

  • C'est fou j'ai fait les même refléxions hier soir. en me disant oh punaise ce bide. il faudrait que...
    mais oui mais.... bref ça prend la tête ce genre de chose c'est fou. alors ce matin lire cet article c'est comme une bouffée d'oxygène qui fait beaucoup de bien. merci on est beaucoup dans le même bateau au final ça fait du bien de le savoir.

  • Voilà, tu as tout dit... Tout pareil pour moi... Tu devrais vraiment lire Zermati, il donne des clefs intéressantes pour ne plus avoir d' "aliments tabou", arrêter de culpabiliser, apprendre à fuir ces pensées négatives sur nous même... Moi je suis passée par un abonnement de quelques mois sur le site "Linecoaching" et je dois dire que ça m'a beaucoup aidé à faire le point sur mon rapport à l'alimentation (donc sur mon histoire perso... il y a de l'auto-analyse aussi là-dedans...) puis à reprendre le sport... et enfin à accepter de ne pas être parfaite ! Je ne dis pas que je suis parfaitement au clair avec tout ça. Il reste toujours quelque chose de la fille qui comptais ses points WW et s'interdisait le pain avant d'engloutir une demi-baguette quand tout le monde dormait... mais je suis quasi-sûre d'être sur le bon chemin et surtout d'être maintenant bien plus bienveillante avec moi-même. (J'ai arrêté les insultes devant le miroir, par exemple ;-) )

  • Je pense que c'est la première fois où je suis auto en phase avec un de tes articles. J'ai,enfin,décidé de m'accepter comme je suis et ça fait longtemps que mon chéri me dit qu'il me trouve belle comme ça. J'ai acheté des vêtements à la bonne taille,et pas une en dessous car " non,je ne peux pas faire cette taille là " je remets des robes. Bref,je m'aime un peu ( encore la trouille de l'épreuve maillot de bain...) merci à toi.

  • Sabine, sors de ma tête!
    Comme toi, je sais que je n'ai pas (vraiment) de problème de poids, qu'il faudrait juste que je fasse du sport pour perdre le ventre que mes jumeaux m'ont gentiment laissé en sortant, et la cellulite qui gagne du terrain, et surtout que je dois arrêter de me dévaloriser devant mari et enfants (ma louloute commence à me dire que je suis grosse à force....)!
    Allez, on y croit, et puis peut-être qu'il faudrait juste arriver à s'accepter, pour être épanouie sans se prendre la tête!
    Bon courage en tout cas, je suis de tout coeur avec toi.

  • Le bonheur tient à la fois à tellement de choses et pourtant à si peu de choses parfois.
    Nous sommes faits de contradictions permanentes.
    C'est marrant ce matin je pensais à une chanson d'Aldebert qui dit : "Le bonheur c'est d'arriver à désirer ce qu'on a déjà".
    Et je suis bien d'accord avec toi, ton billet nous fait beaucoup de bien et redonne le sourire !
    Puis t'es canon quand même hein ;-), belle sous bien des coutures.

  • mon ventre j'en parle pas... mais je dois faire des abdos

  • Ben ouais, et si en plus ça ne faisait pas ton bonheur ?
    Et je dirais même : et si en fait tu étais belle ? Mais que trop occupée à te demander si tu étais grosse, tu ne l'avais pas remarqué ? Hein ? Hein ?!
    Moi j'ai SFR qui m'a abonnée à Santé Magazine (ne cherche pas...) et je vomis les couvertures "3kg en moins avant l'été", "fini les régimes, mincissez en équilibrant vos semaines" et toutes ces conneries de merde. On a le droit de dire, pour une fois : c'est bientôt l'été et je vais garder mon gras des fesses PARCE QUE JE FAIS CE QUE JE VEUX ! (et puis parce que j'ai d'autres atouts dans mon sac hin hin hin).

  • Bonjour,
    Je suis un mec mais arrivé à 90kg le choc...
    J'ai simplement décidé de faire une croix sur les boissons sucrées gazeuse et de faire un peu de sport (2hsem env). Résultat : mon poids bouge entre 65 et 70 et reste stable sans plus aucun sacrifice.

  • A mon avis, le plus dur n'est pas de perdre du poids mais d'apprendre à s'accepter comme on est. Il y en a qui se trouve trop grosses, d'autres trop minces, trop blanches, trop noires, trop frisées, trop petites... Et ça aucun régime n'y résoudra rien.
    Une de mes cousines, qui pesait près de 100 kg et était très heureuse comme ça, s'est laissé convaincre par son médecin de se faire poser un anneau gastrique. Aujourd'hui elle met du 38 mais : elle ne supporte plus sa peau toute flasque parce qu'elle a perdu trop vite, ses seins lui manquent, elle qui portait des robes sans problème n'ose plus en mettre parce qu'elle trouve que ses genoux devenus tout maigrichons sont moches, etc. Elle n'a jamais été aussi mince mais elle n'a jamais eu autant de complexes...
    Alors, tout comme l'argent, la minceur à mon avis ne fait pas le bonheur...

  • Bonjour,
    Je suis un mec mais arrivé à 90kg le choc...
    J'ai simplement décidé de faire une croix sur les boissons sucrées gazeuse et de faire un peu de sport (2hsem env). Résultat : mon poids bouge entre 65 et 70 et reste stable sans plus aucun sacrifice.

  • Dsl Sabine tu peux supprimer mon double post ?
    Merci d'avance.

  • Je suis moi aussi une experte es régime (et toi qui me connait tu vois le résultat !!) et cependant grosse (oui ici l'euphémisme ou le "ronde" serait démago).
    Bref, je suis plutôt bien, malgré tout dans ma peau...mais porter ma carcasse devient parfois difficile et je me traine (remember le boulet londonien). Du coup, je me persuade de m'y mettre, mais je n'arrive pas à franchir le cap.
    Ton résumé est fort juste. Et bien que moi je te trouve pas du tout grosse (arrête de le dire sacrebleu !!) je conçoit tout à fait que tu veuille "lisser" ce bidon qui te tarabuste.
    Etre en paix avec son corps c'est le plus important.

  • Moi j'en suis encore au ta de de l indécise qui aime trop manger
    Un jour je me dis qu'il fait ABSOLUMENT que je fasse qqch parce que la c'est plus possible
    Et le lendemain devant un plat qui me fait envie "et après tout on s'en fout" et le soir même "Oh j'ai déconné "
    Bref tu vois le genre

  • Tu es définitivement ma source d'inspiration! Je pense globalement la même chose à chaque fois que je m'occupe d'une maman, et je le pense aussi pour moi.
    Pour le petit ventre... joker!
    Je partage, en tout cas!

  • Il y a eu une émission scientifique de "La tête au carré" sur Fr Inter la semaine dernière qui abordait le sujet sous plusieurs angles, de façon très intéressante, complète (c'est la vocation de l'émission, après tout) : je te conseille de l'écouter et d'aller piocher dans les références de livres associés, qui expliquent qu'un régime ça ne "peut" pas marcher , tout en donnant des pistes pour avancer ;)

  • Comme je te comprends.
    De mon côté, je n'en pouvais plus des quelques kilos laissés par ma dernière grossesse (à 40 ans c'est fatal) et puis je ne supporte pas les régimes et leurs lots de frustrations alors j'ai décidé d'aller voir du côté de Zermati/linecoaching (suite à différents posts de penseesbycaro) et je doit dire que j'ai fondu en 3 ou 4 mois. J'ai mangé de tout quand j'en avais envie ou plutôt besoin, je me suis écoutée, j'ai essayé de m'arrêter de manger quand je n'avais plus faim et ... miracle j'ai perdu 2 tailles non pas en 15 j mais tout doucement, je ne me suis jamais pesée non plus, j'ai laissé mon corps faire. Alors je ne dis pas que c'est une recette miracle mais pour moi ça été salvateur.
    Bon courage pour tout,

  • Je ressens largement la même chose que toi, et c'est très bien exprimé !

    Régime = contrainte + privation + frustration. On peut bien essayer de planquer ça sous des vocables "glamour", un régime, ça sape la motivation. J'ai fait deux fois un régime dans ma vie : la première fois, c'était pour perdre quelques kilos avant une opération chirurgicale : je n'avais pas le choix, j'avais un délai très précis, j'avais des instructions très précises, j'étais soutenue par mon entourage, et pourtant j'en garde un souvenir atroce (et bien sûr j'ai repris tous les kilos ensuite). La seconde fois, c'était quelques mois avant mon mariage, pour - évidemment ! - "perdre 4 kilos pour ne pas avoir l'air énorme en robe blanche"; échec lamentable, heureusement que je n'avais pas dit à la "conseillère" de la boutique de robes que j'allais faire un régime...

    J'ai des kilos "en trop". "En trop" selon mon médecin, "en trop" selon ma mère (qui ne me le dit quand même jamais de manière agressive), "en trop" quand je craque sur une jolie robe qui n'existe qu'en taille 36 à 42, "en trop" par comparaison avec mes amies qui ont le même âge, le même nombre de grossesses et le même mode de vie que moi. Mais je ne ferai plus jamais de régime pour maigrir. Et j'ai bien l'intention de tout faire pour que mes filles aient assez confiance en elles pour ne jamais se trouver "trop grosses".

    Je voue une reconnaissance éternelle à mon gynéco qui, après mon premier accouchement, m'avait dit : "en ce qui concerne votre poids, je vous INTERDIS de commencer le moindre régime avant que votre fille ait soufflé deux bougies sur un gâteau d'anniversaire. Et ensuite, faites-vous plaisir avec modération, c'est tout" Et pourtant j'avais pris 15 kilos :-D Il avait raison !!!

  • Oh là là... je ne sais pas si j'aurais dû lire ce billet... j'ai commencé depuis 20 jours le régime Slenderline. J'avais en tête le billet de Marie mais avt ce n'était pas vraiment le moment peut-être.
    La je suis ultra motivé, je ne fais que très peu d'écart mais j'ai très peu perdu donc ça me soule déjà !
    mais bon là j'en ai vraiment assez de me sentir comme ça donc bon je vais tacher de perseverer...
    A suivre

  • Si je ne me trompe pas, avoir un ventre plat est un souci pour beaucoup de personnes et j’avoue que je suis moi aussi concerné.

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