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Bah qu'est-ce que tu fous alors?

mère au foyer, mère active, critique sur mère au foyer

Hier, nous étions invités à un repas chez des cousins de Grand Mari.
Depuis bientôt 4 mois, on me l'a insinué une fois ou deux mais jamais claqué ainsi dans les dents.

Hier quand j'ai dit que j'avais arrêté de travailler fin février, une personne a jugé ma situation d'un tonitruant "bah qu'est-ce que tu fous alors?"

J'ai d'abord répondu que je regardais des séries américaines toute la journée.

Des fois je me dis que je vais le faire, allez on s'en fout, je vais regarder tous les épisodes de Friends que je n'ai jamais vus à l'époque. Rien à foutre, je vais déposer les associés au bus, leur faire coucou avec la main, rentrer à la maison, allumer mon ordi et m'installer dans mon canapé et n'en décoller qu'au retour des associés en fin de journée.

Bien sûr je ne l'ai jamais fait.

Je pense que si je bossais, je me l'autoriserais peut-être pour une journée. Pourtant quand j'étais au boulot, je ne l'ai jamais fait non plus.

Ensuite, j'ai essayé de justifier mes journées. Je n'ai pas parlé de mon blog, la Pédégère n'aime pas qu'on lui pose des questions. J'ai juste dit "tu sais, je continue les piges à mon compte". Voilà j'écris ici (des fois ça me rapporte de sous) e tun peu à côté. Bien entendu je ne vis pas de ça.

Au fond de moi je me suis sentie bien vide. Voilà, je n'ai plus de boulot, je ne suis plus rien.

J'élève mes enfants. Comme les mères actives le font aussi.

Ce moment que je redoutais est arrivé hier : on m'a prise pour une feignasse. (C'est arrivé certainement de nombreuses fois avant mais on me l'avait jamais exprimé si "sincèrement")

Ce matin, je suis un peu au fond du fond. Dix mille questions se bousculent depuis cette nuit. Je n'ai pas beaucoup dormi.

Alors oui bien sûr, vous allez toutes me dire (si t'es un homme, manifeste-toi) (2e annonce) "mais non, mais tu t'en fous de ce que pensent les autres".

Vous avez raison. Toujours cette question de reconnaissance. Toujours cette question de sentir son utilité en dehors de la maison. Toujours cette question d'indépendance financière. Je n'ai plus rien de cela.

J'ai même fait une mise au point seule avec les associés samedi soir. Grand Mari était dans les champs. Je venais de m'asseoir à table et je leur ai dit " il faut qu'on parle".
J'ai remis les choses au clair "avoir quitté mon travail ne veut pas dire que je n'ai pas d'autres projets. Que je dois sans cesse repasser derrière eux pour ranger. Que je ne suis pas leur bonne. Que les olympiades, le taxi activités/potes/collège c'est aussi possible parce que je ne bosse plus..."

Et hier, une femme, mère de deux jeunes enfants qui travaille à temps plein (elle) (avec un poste à responsabilités en plus) a donné raison à mes associés. Mon boulot c'est ça en fait.

Soit je l'accepte, soit je retourne au boulot.

Un boulot qui me permet de trouver une compensation à ma vie familiale de dingue. Qui me permet de laisser les associés sans culpabiliser comme ce fut le cas de nombreuses années auparavant. Qui me permet de bien gagner ma vie et donc d'avoir un intérêt économique à bosser.

J'en suis là.

Nulle part.

 

Ps : bien entendu je ne pense pas que les mères au foyer sont des feignasses. Je ne pense rien des choix de vie des autres, parce que justement c'est leur choix. Ou parfois c'est la vie qui a choisi pour elles.

Si vous souhaitez commenter, merci de le faire ici pour que ce ne soit pas perdu!

Commentaires

  • Eviter de -trop- écouter les autres c'est bien je trouve. Fais-toi confiance.

  • je suis perdue là. merci de ton commentaire.

  • Je souris en lisant ton billet ! Je ne souris pas du fait que tu penses que tu es rien dans nul part hein , juste je souris de la réaction que tous les gens ont... Les gens qui se le disent sans te le dire , et les gens qui un jour te demandent ce que tu fais avec un sous entendu que tu ne fous rien . J'ai tjrs bossé ( et meme le samedi et dimanche) et meme pour 1000 euros à bosser 70h/ semaine etc ... Bref , les gens m ont connu comme ça. Puis j'ai eu des enfants, j'ai continué , et à la 3ème j'ai décidé de prendre un congé parental. Et j'ai senti la meme chose que toi ( c'est là que je souris...). Après avoir entendu maintes fois que j'ai de la chance , que moi j'ai le temps, que ceci celà ( entendu ou sous entendu bien sur), j'ai meme fait un album facebook qui s'est intitulé : " à la question qu'est ce que tu fous maintenant que tu ne travailles plus, et bien je fais ça ! ", et j y mets toutes les photos de ce que je fais avec mes 3, pas pour les gens en fait , juste pour moi, et mes proches . Et je peux te dire que j'en fais des choses, et je peux te dire que du coup mes 3 en bas ages en font des choses.... des activités extérieures , de la cuisine avec elles, du bricolage ,des constructions, du ramassage de fraises, du plantage de truc , des calins, des allers retours école, des trucs et des machins, j en fais pleins ! Pas pour prouver aux gens, juste parce que j'ai envie. Et si un jour j'ai envie de moins en faire , ben j'en fais moins... Et meme si les photos que je publie ne sont pas au fond du tout pour les gens qui me pensent faignasse, le titre est pour eux ! Et je suis fière de ce que je fais avec ma famille , et du moins drole de lessives , de ménage de boniche, de courses ( oui que tout le monde fait meme en bossant , mais clairement quand tu ne bosses pas et que t'as tes loulous à la maison, tout le monde dérange bien plus la maison que quand avant j allais au travail et qu on revenait que le soir. ALors moi je fais ca , toi tu fais autre chose, et d autres préferent bosser. D ailleurs d 'autres ne seraient pas capables de faire ce qu on fait car ils n ont ni la patience ni l ambition de tous les jours trouver quoi faire etc . Et comme tu dis ce n'est pas une situation définitive. Ca pourrait l etre si tu le pouvais et voulais ,et ca ne ferait pas de toi une faignasse ! Si vous etes d'accord avec grand mari, si vous vous y retrouvez , alors c'est le bon choix ! Et tu verras plus tard , ce que tu feras , ce que tu seras, ce que tout ça tout ça ! Mais moi j aime bien aussi leur dire que je me recouche les doigts de pied en éventail dans mon lit en attendant leur retour , parce que d un coup ils ont une image, et d un coup ils se disent que non en effet je ne fais pas ça . D'ailleurs ca fait un bout de temps que plus personne ne me pose la question de ce que je fais du coup que je ne travaille pas , peut etre parce que du coup je ne me dis plus non plus que je ne fais rien de gratifiant. Je fais un truc qui me plait, qui ne me rapporte pas en numéraire , mais qui m'apporte bien plus. Et si je pouvais faire après un truc qui combine les 2, alors j'aurai vraiment tout gagné :-) Bon courage à toi , et sois fière de toi !

  • Ben tu vois ici c'est l'inverse, j'habite en Allemagne et les gens me demandent toujours d'un air outré pourquoi est-ce que je travaille alors que j'ai des enfants !
    Et maintenant que j'attend le 3ème le commentaire est "ah tu vas t'arrêter au moins maintenant !".
    Je voulais te dire cela juste pour changer de perspective, c'est très culpabilisant aussi d'être la mauvaise mère.
    si l'on pouvait arrêter de juger et surtout de juger les femmes, tout le monde irait mieux...

  • Je me suis longtemps sentie coupable de ne pas être sur le marché du travail. Alors j'ai fini par céder au pression. Alors après quelque temps de travail et de je suis désolé ma chouette je n'ai pas le temps. Je me suis rendue compte que ça me coutait très cher de rentrer dans les standards sociaux. J'ai fini par me rendre a l'évidence, je plais a des collègues lors de quelques soirées mondaines ou je me plais a moi et je me sens a ma place au près de ma famille. Le choix n'a pas été difficile. J'adore avoir du temps pour mes enfants, enfin de compte c'est ce qui me rends le plus heureuse et c'est la ou je me sens le plus utile.

  • p****** de culpabilité de m******
    Je t'embrasse ma copine

  • ouais. vivement qu'on trouve un vaccin contre ça!

  • Je suis un peu sonnée de lire ça... Comme si ça m'était adressé... Pourtant je bosse... Mais sonnée de réaliser qu'on n'est jamais libre, qu'on est toujours jugée, et qu'on est fatalement atteint par ces jugements gratuits et le plus souvent méchants.
    Finalement ce que je trouve "pire" ce n'est pas qu'elle le pense (les imbéciles aussi pensent... à leur manière), c'est qu'elle ose le dire! Elle ne pouvait pas penser faire plaisir en disant ça donc elle l'a dit pour vexer et faire mal mal volontairement. Et ça, c'est inacceptable!

  • Je ne pense pas que ce soit ça. C'est une nana sympa. je pense qu'elle a été étonnée que j'aie arrêté le boulot. Et question, "oser le dire" ce n'est pas une personne réservée ;) mais je suis assez d'accord, elle aurait pu tourner sa question autrement.

  • Eh ben tu sais quoi ? Moi je pense qu'il faut avoir un sacré courage pour devenir mère au foyer. Je trouve ça courageux, oui. Surtout quand c'est un choix. Alors HOLD ON, et FUCK OFF le reste du monde. Ce qui compte avant tout c'est que ce soit un choix, et qu'il t'aille :)

  • "HOLD ON, et FUCK OFF le reste du monde" je vais me l'imprimer, merci

  • Moi aussi je trouve que c'est un choix très courageux. Un choix que je ne serai pas capable de faire, justement. Le courage d'avoir des enfants. Le courage d'en avoir quatre. Le courage de se consacrer à eux en préservant un minimum de temps pour soi. J'admire, je respecte, sans aller dire que j'envie.

  • Ces mots font écho chez moi car combien de fois j'ai entendu ce genre de remarques... malgré 3 enfants en bas age de 3.5 ans d'écart.... et même de la famille proche.... oui oui !!!
    Maintenant je travaille, mais seulement à mi temps. Alors je dois encore me justifier ! Mais à 40 ans je m'en tape un peu et je réponds sèchement que c'est pour mon équilibre personnel. Point.

  • ouais je sais bien qu'on a pas à se justifier. Mais ça fait mal des fois ces réflexions et ça chamboule.

  • Je lis toujours mais je ne commente jamais.
    Aujourd'hui j'ai envie de vous envoyer de douces ondes, toutes douces et moelleuses.
    J'ai 30 ans. J'ai eu mon premier enfant durant mon cursus universitaire. Par choix. J'ai obtenu mon diplôme et j'ai cherché du boulot pendant 3 ans. Sans succès. On a fait un deuxième bébé. Sauf que cet enfant est malade, et qu'il n'est pas question que je bosse pour le moment, pour son bien.
    Face à cette situation, nous avons fait le choix de déscolariser notre aîné qui souffrait d'une phobie scolaire importante. Bref, on les a mis au centre de mon monde pour une durée indéterminée.

    Et parfois j'en crève.

    Alors je comprends que ce soit difficile cette remarque en pleine face, ce regard médisant...Je n'ai pas envie de dire "on s'en fout" parce que ce n'est pas vrai.

    Respirez un grand coup, pleurez fort, soufflez aussi. Râlez, pestez,...quoi que ce soit laissez sortir tout ça pour mieux redémarrer

    Des bises

  • oui voilà, parfois "on ne s'en fout pas". J'espère que vous trouverez une solution pour que tu puisses trouver un équilibre. Bon courage.

  • Je suis tout à fait d'accord. Non on ne peut pas s'en foutre de ce que pensent les autres, et par les autres j'entends aussi nos conjoints, nos parents, et surtout nos enfants. J'ai beaucoup culpabilisé de travailler... et je culpabilise aussi de ne pas le faire, de ne pas avoir une carrière telle que je l'aurais voulue à montrer à mes filles.
    Le chemin est long, je te souhaite beaucoup de courage, et surtout de ne pas te laisser influencer ni par les gens qui te font des réflexions en vrai, ni par les autres qui essaient de convertir tout le monde à leur mode de vie sur les réseaux sociaux.
    Et être au foyer n'économise pas les associés de ramasser leurs chaussettes.

  • Je ne sais que dire mais je le dis quand même (oui ça fait un peu Patrick mais bon). Deux ans que j'ai arrêté, trois enfants et l'impression que je passais à côté d'eux ... Deux ans alors que j'avais dit que jamais je ne serai mère au foyer.... Deux ans et la sensations d'avoir fait non pas le bon choix mais le seul possible (c'était ça ou on m'internait)... Deux ans et toujours cette gêne quand on me demande ce que je fais ... Deux ans et je ne sais toujours pas où je vais ... On est deux à rien foutre alors

  • une remarque sortie à chaud mais si elle vous interpelle autant c'est que la situation n'est pas claire pour vous,pour ma part cela fait longtemps que je balaye ces "petits phrases" avec un "pour profiter de mes enfants" je préfère une vie de famille équilibrée à un compte en banque

  • Je rejoins le commentaire de So
    J'ai également appris à répondre que depuis que je ne suis plus salariée, nous avons gagné en qualité de vie. Le stress a presque disparu de ma vie. Tout est plus apaisé.
    Et même si je mets mes enfants à la cantine, nous n'avons plus de frais de garderie (et ce n'est pas négligeable)

  • Ton article raisonne en moi très fort.
    Je suis fatiguée de vouloir de me justifier (et en fait personne ne me demande de le faire).
    Ses sous-entendus que je me fabrique, ceux qui sont dit à voix haute me touche parce qu'au fond je suis tiraillée des deux côtés.
    Quand je travaillais, on me disait : "tu passes à côté de tes enfants, autant de garderie ? mais ils vont devenir fous !"
    Maintenant que je ne travaille plus qu'à la maison on me dit : "mais tu fais quoi de tes journées ?"
    Je suis heureuse de m'occuper de mes enfants (et de moi et de la maison et de mon couple et de ma vie sociale) et parfois je suis aussi fatiguée et je voudrais aller me reposer au bureau.
    Je ne vois pas d'ailleurs où serait le mal de ne rien faire de ses journées. Si on aime cela pourquoi pas ? Si on est bien avec son conjoint que les tâches de chacun sont bien définies et que tout le monde y trouve son compte pourquoi pas ?
    Je vois bien que mon conjoint est fatigué d'aller bosser et d'être le seul à ramener de l'argent dans le couple et lui voit bien que je suis fatiguée de courir à gauche et à droite pour qu'on ai quelque chose dans l'assiette dans une maison propre.
    C'est un choix que nous avons fait. On pourra toujours inverser les rôles si besoin est. Et quand bien même j'irais à la manucure tous les mardis... est-ce un crime de vouloir prendre du temps pour soi ?
    J'ai appris une chose essentielle durant ces 2 dernières années de doute : je dois apprendre à me respecter et si ça doit passer par un temps à la maison à ne rien faire et bien je le ferais et fuck l'opinion des autres !
    Aujourd'hui je peux le dire, je suis bien dans mes baskets et dans mes escarpins même si ce n'est pas tous les jours.

  • Ah là là... Je connais tellement ca.
    J'ai pas bossé pendant 4 ans. Pour m'occuper des 3 grands et couver et mettre au monde la petite dernière. A la maison avec 4 gosses dont un bébé. Ca me faisait tellement halluciner qu'on puisse penser que je ne foutais rien. ..
    Et puis j'ai réalisé que finalement c'était ma projection à moi sur les autres. Que moi je j'assumais pas de ne plus travailler (apres avoir été cadre en RH), que j'assumais pas de ne plus ramèner d'argent au foyer alors sans le vouloir, je culpabilisais. Et j'envoyais aux autres cette impression qu'ils pouvaient se permettre des réflexions car moi meme, j'étais pas à l'aise dans mes baskets.
    Et j'ai arrêté. J'ai enfin assumé de répondre "je m'occupe de mes enfants" quand on me posait la question tant redoutée des mamans au foyer " et toi tu fais quoi dans la vie" alors qu'avant je noyais le poisson.
    Et les choses se sont arrangées toute seule. Quand tu seras plus à l'aise avec ton choix (que ce soit le bon ou que tu le remettes en question), ça ira beaucoup mieux.
    Perso, j'ai repris le travail. Des études mêmes (pendant que je "foutais rien") et je suis psy maintenant. Et j'entends maintenant "ah, tu dois avoir beaucoup moins de temps pour t'occuper de tes enfants maintenant. C'est pas trop dur pour eux?"
    Les gens parfois j'te jure... :)

  • C'est TOI qui sais ce qui est bon pour toi, pour tes enfants, pour ton couple. Pas les autres. Si TOI à un moment tu as senti que le boulot et les quatre enfants (QUATRE!, je sais qu'à force on trouve ça "normal" d'avoir autant d'enfants, j'en ai trois d'ailleurs, mais quatre c'est beaucoup, une maman de deux enfants, même si elle bosse, ne se rend pas compte du travail supplémentaire que c'est...) c'etait trop pour toi, alors c'étaitune bonne chose de décider d'arrêter. C'est mieux que d'attendre le burn out, la dépression ou autres conneries que le stress engendre. J'ai culpabilisé longtemps aussi, d'ailleurs je vais reprendre le travail, mais seulement si je trouve qqch à max 25 h, mais aujhui quand on me demande ce que je fous de mes journées je dis que je suis suffisamment occupée, merci, et que c'est ce qui fonctionne le mieux pour ma famille et moi. Point. Si tu bossais, elle serait capable de critiquer l'état de ta maison, ou de tes nerfs ou autre. Les gens qui critiquent et cassent ainsi, publiquement, ne méritent pas que tu déprimes à cause d'eux. Il faut juste que tu acceptes qu'en ce moment c'est cette organisation là qu'il vous faut et c'est tout. J'espère que tu vas trouver la paix intérieure que tu mérites. Moi en tout cas, par blog interposé, j'admire ton énergie. Bises

  • Ce matin ma fille de 4 ans m'a demandé pourquoi elle ne déjeune jamais à la maison. Parce que les autres...
    Je lui ai répondu que je venais la chercher le mercredi midi. Et j'ai pensé a mon potentiel futur travail qui ne me le permettra peut être plus.
    Culpabilité tu dis ?
    Tu sais quoi ? Profite de ton choix du moment ! Fais d'autres choix quand ça ne te conviendra plus. A toi. Les autres on les emm... (mais leurs remarques font mal quand même !).

  • J'ai arrêté de travailler pendant 10 ans pour élever mes 3 Amazones. Je ne compte plus le nombre de fois où on m'a claqué dans la tronche que je ne devais pas être débordée.
    Donc, un jour, j'ai noté: minute par minute, ce que je fais dans la journée et pendant un temps, à chaque fois qu'il y avait insinuation, j'ai distribué ma feuille.
    Depuis, je l'entends encore mais beaucoup moins souvent et de façon beaucoup plus "délicate".

    Quand le sujet est quand même abordé, je réponds: "Si tu veux, on échange. Je me lève à 5h30 avec n°1 et je me couche à 23h avec n°3. Entre temps, j'ai à peine le temps d'aller aux toilettes et je suis contente quand j'ai encore assez d'énergie pour me traîner jusqu'à la douche. Tu veux essayer?"

    Courage!

  • Un petit remède maison.
    Tu prends une feuille de papier, 2 colonnes, à gauche les PLUS de cette situation, à droite les MOINS. Tu vas voir de quel côté penche la balance.
    Et par ailleurs, sur le nombre de personnes que tu croises dans une journée, en réalité combien te jugent ? (de façon malveillante, je veux dire, parce que tout le monde peut être maladroit, toi ou moi comprises, ça nous arrive à tous).
    Et j'espère que grâce à ces deux petites choses, j'aurai contribué à faire remonter ton moral un petit peu !
    Des bises

  • La prochaine fois qu'on te posera la question, réponds avec conviction :
    "Je suis rédactrice indépendante, je travaille de la maison"
    Ne te dévalorise pas dans ta réponse.
    Au début j'étais comme toi. Au bout de 4 ans maintenant, je ne laisse plus de place aux doutes, je réponds sans ambiguïté. Et même si certains mois sont bofs, d'autres sont mieux.
    Maintenant comme réponse, je reçois plus d'admiration des autres mamans que de dénigrements, parce que la plupart aimeraient pouvoir gérer leur vie de la même façon.
    Allez Sabine, relève la tête et ne culpabilise pas.

  • En tant que maman de 2 enfants (seulement) qui bosse à temps plein, je peux te dire que je t'admire, et qu'il ne me viendrait pas à l'esprit de te traiter de feignasse! Tu as fait un choix pour ta famille, pour tes enfants, et personne n'a à te juger pour ça.
    Moi je culpabilise parce que mes enfants vont au centre le matin et le soir, qu'ils n'ont pas d'activités en semaine parce que je ne peux pas les emmener, parce que je ne suis pas dispo le mercredi pour qu'ils fassent l'activité de leur choix, et qu'ils doivent donc faire la même pour que la nounou puisse gérer...
    Etre mère au foyer c'est un boulot comme un autre: oui, les mères actives élèvent aussi leurs enfants, mais pas de la même façon, on n'a pas le même temps à leur accorder. C'est un choix aussi, chacune fait comme elle le sent.
    Et tu as aussi le droit de rappeler à tes associés que tu n'es pas leur bonne ;-) Tu es là pour eux, tu leur offres la possibilité de faire pleins de choses, mais ils ont aussi à apprendre à faire des choses par eux-mêmes ;-) Je t'envoie plein d'ondes positives et plein de courage!

  • Ohlala qu'est ce que je te comprend !!! Je suis dans la même situation, on ne me l'as jamais clairement exprimé non plus mais je le ressens au plus profond de moi. Le simple fait de constamment me demander quand est ce que je compte reprendre le boulot ou, comme tu dis de toujours avoir à justifier ce qu'on fait de nos journées...
    J'ai une grande de 4ans et une petite de 9mois. Je travaillais à mi temps (16h à peine par semaine) avant d'avoir la grande et niveau sous le congé parental était plus intéressant. Lorsque j'ai repris une formation lorsqu'elle a eu 2ans, je suis tombé enceinte de ma 2ème et n'ai pas pu finir la formation. Je suis encore en congé parental. À mon plus grand regret même si j'ai un plaisir à m'occuper de ma maison et de ma famille.
    La pression de l'entourage est fort...

  • ma chère Sab
    comme je te comprends!! pendant longtemps j'étais ass mat, donc un boulot de feignasse, qui ne sort pas de chez elle, pour qui c'est facile parceque les gamins passent leur temps à dormir etc etc!
    j'ai fait le gros dos , surement dit merde à quelques désagréables
    et puis j'ai arrété parceque je n'y trouvais plus mon compte mais pâs à cause de l'avis des autres. aujourd'hui tu fais une pause dans ta carrière qui repartira d'une façon ou d'une autre!! il est vrai qu'etre femme au foyer n'est pas considéré dans notre société hélas. ton ancien job ne te satisfaisait plus et tu as eu le courage de dire stop!! c'est bien plus audacieux que la plupart des gens!! alors la prochaine fois dis leur merde aux désagréables mauvaises langues!! tu es là pour tes enfants tu peux les emmener aux differents rvs loisirs etc! je peux t'assurer que je galère avec mon emploi du temps pour pouvoir emmener mon plus jeune chez l'ortho, la pédopsy etc..

    et comme disait le grand poete passi laisse parler les gens..

  • Ah ma Sabine... J'aurais pu écrire un truc un peu pareil.
    Ma croix cest le chômage et à en écouter certains, je le fais exprès... De pas trouver, donc d'enchaîner les cdd.
    Et chaque fois que je mets un pied dehors "alors t'as trouvé du boulot ? "
    Alors bon, ça fait 34 piges que j'essaie de me foutre de l'avis et du regard des gens mais c'est dur dur. J'en deviens hargneuse...
    Je te propose cette punchline : la différence entre ton avis et un café ? Bah cest que jai demande un café

  • Et bien moi j'envie les mamans au foyer ,c'est le rêve de ma vie mais financièrement impossible pour ma part à moins de quitter la région parisienne.J'ai conscience du travail accomplis par une maman au foyer et je te dis un grand bravo et courage!!!

  • En fait, ça se résume en 1 concept :
    QUALITÉ-DE-VIE
    Pour les autres membres de la famille. Déjà. Pour soi, un moment en fait.
    J'ai pris 3 ans de congé parental pour mon premier enfant - ça, c'est être une feignasse!!ahah
    En fait, j'en avais 1 - marre de mon boulot d'animatrice, 2 - impossible d'envisager que d'autres s'occupent de mon enfant! La collectivité, l'impersonnalité, et l'amour??il est ou l'amour??? Je bosse en collectivité avec des enfants, je sais un peu ce que c'est hin...on fait du mieux qu'on peut, mais je reste persuadée que si maman ou papa se sent de pas taper une dépression en restant à la maison, c'est 'achement mieux pour l'équilibre et la sécurité affective de l'enfant à long terme!!)
    Quand je parle de qualité de vie, je parle aussi et très particulièrement de ce point là. De ce qu'un parent offre à son enfant en terme d'équilibre intérieur pour toute sa vie. ( si il est heureux dans ce rôle et que la TV n'est pas la baby-sitter bien sur!!)
    Et d'ailleurs, PUTAIN, mais c'est quoi cette idéologie du travail érigée en VALEUR???? Depuis quand le travail est une valeur??? C'est de la politique intériorisée, normalisée, au point de se faire soi-même du mal en ayant toujours l'impression de ne jamais assez travailler!!
    Mais concrètement, c'est le travail qui te colle bien dans tes baskets?? si c'est potentiellement vecteur de réalisation de soi, d'évolution personnelle ou je ne sais quoi, oui, c'est chouette. Mais alors c'est la réalisation de soi qui rend heureux, pas le travail, qui n'est qu'un moyen parmi tant d'autres de l'atteindre!! Alors travaille et soi con? C'est pas grave, parce que t'iras au paradis ? Et sur ton lit de mort tu penseras avec émotion à ton métro-boulot-dodo? Et d'ailleurs, tiens, si nous on doit bosser toute la journée et pas voir nos gosses et se galérer, c'est pas juste, tout le monde doit faire pareil?
    Ohlalala je m'enflamme...
    mais ça, c'était le premier point.
    Suite de l'histoire :
    Au bout des trois ans, ou j'en ai profité pour faire un cycle super cool de maitre praticienne en PNL ( ouais, j'ai pas que allaité-glandé!! ahah rire jaune) j'ai repris le taff. Et encore. A mi-temps ( mais 4 jours/semaine...naze le calcul...je préférais néanmoins ça qu'être "hors du système", ce qui m'aurais trop fait flipper!!). Le cœur déchiré par l'héritier qui voulait pas aller à l'école, pas aller chez la nounou.
    Le boulot...waaa, au début, des vacances!!! Quelqu'un pour guider ma vie, ne plus être sa propre patronne, on te dis " tu fais ça", bin tu fais ça. pouvoir penser à ses besoins personnels avant ceux des autres. (je dois faire pipi? ah, bin je vais faire pipi!! - le luuuuxe!!!) Les pieds sous la table tout les midi! Pouvoir compter sur d'autre pour stimuler le petit Prince, et pas culpabiliser de rien faire de spécial à part des câlins et des prouts dans le cou le soir en rentrant!!
    Bonheur!
    Alors franchement, là, je me rend compte que c'est pas trois ans de vacances que j'ai vécu! Loin de là! Parce que supporter un seul héritier sans se bousiller les nerfs, c'est tout un programme ( je n'imagine même pas avec 4!!) Et vouloir à tout prix que tout soit nickel pour justifier le "congé parental" pareil, c'est pire que de l'usine ce truc. Tâches répétitives et pas très intéressantes.
    Maintenant j'ai une bonne excuse pour que tout soit pas top de chez top, rutilant et brillant : " je bosse".
    bref, être à la maison, c'est très loin d'être rose tout les jours, c'est crevant, c'est du boulot ( le même boulot en fait, c'est ça qui est dur!!)potentiellement 24h/24h c'est mine de rien, beaucoup de responsabilité, et en plus, c'est injustement pas valorisant.


    Épilogue.
    Je suis enceinte de 4 mois.
    J'ai trop hâte d'être en congé parental :-))
    3 ans. Si le financier suit.
    Pouvoir m'occuper du grand, le chercher à l'école.
    Me former en coaching, rêver de changer de boulot ensuite.
    Faire des petit plats bio aux amours de ma vie.
    Avoir le temps de les voir grandir. Etre là pour eux. Guetter les signaux de "qqch qui va pas" et être là. Les entendre se marrer et être là. Faire de la confiture et des conserves.
    Offrir à mon homme un cadre de vie encore plus sympa.
    etc etc etc etc
    qu'y a -t-il à justifier?

    Bref.
    Dans un cas comme dans l'autre, y'a des moments ultra chiants ou tu rêves de faire juste " autre chose" que t'occuper de tes gosses/devoir bosser tout les jours. parce qu'en tout cas pour moi, c'est la routine qui me tue le moral.
    N’empêche que je suis sure que ton mec et tes enfants le reconnaissent : Pour le moment, tu es maîtresse de maison et ça, ça donne une supère - impossible à chiffrer- qualité de vie. et c'est tout.

  • Ça le rappelle la fois où une personne de mon entourage très proche m'a dit : "mais toi t'es en vacances, tu t'ennuies pas trop ?". Pendant mon congé mat'. Avec 3 enfants dont un nourrisson, l'allaitement toussa toussa. Je l'ai clairement renvoyée dans ses 22, de façon assez virulente. Je n'ai aucun scrupule à envoyer chier les gens qui pensent qu'être mère au foyer signifie se branler la nouille toute la journée en bouffant des pots de glace à la cuillère sur le canapé. Dire que j'ai dû me faire un planning de tâches journalières pour répartir tout ce qu'il y a à gérer dans la maison ET pour m'obliger à me dégager une heure de temps libre par jour, pour ne pas péter un boulon ... Alors merde les gens. Merde les cons. Occupez-vous de votre cul, il est bien assez gros pour qu'il s'écoule un bout de temps avant que vous en ayez fait le tour.
    J'espère en tous cas que malgré cela, ce break avec le boulot t'est bénéfique. Je t'embrasse fort.

  • J'ai souris aussi. Je suis au chômage depuis 2 semaines. Juste 2 semaines. Mon mari est muté dans le Nord (yyeessss) donc j'ai quitté mon emploi. Je prépare un concours en même temps.
    Je pensais que j'allais souffler. 15 ans à bosser donc 5 avec des temps de trajet de 3h par jour. Mais non j'arrive pas. Je me pose pas. Et déjà les remarques. .. alors que je prépare un concours, je fais des cartons, je récupère les gosses plus tôt, je cuisine. J'ai moins de temps qu'avant et en plus je passe pour une feignante. Je comprend pas... en fait c'est ce que je pense de l'image que je renvoi. En gros si tu me traite de feignante tu m'envoies, ben arrêté de bosser aussi. Puis voilà. C'est quoi e problème. Donc la prochaine fois dis à la personne qu'elle arrête de bosser pour voir, qu'elle aura encore moins de temps pour elle et toi accord toi un créneau. De 10 à 11h j'arrête. Je fais une pause pour moi. Tu verras tu seras vachement mieux !!

  • Une seule réponse à cette question stupide : "je regarde grandir mes enfants. Parce que dans dix ans il sera trop tard."
    Personne n'a rien a repondre à ça.

    La question n'est pas de tout faire. Mais de bien faire. Et ça, c'est le choix que tu as fait.
    Laisse-la causer.

  • Bien dit!!! C'est exactement ce que je pense. Et si gagner moins te pose problème, crois la journaliste eco/finances que je suis: c'est un investissement dans l'avenir de tes enfants. Ce sera payant plus tard.

  • Comme je sais ce que tu ressens....
    Il y a 4 ans, j'ai claqué la porte de mon ancien poste (au sens propre , je suis une dure à cuire lol).
    Un ras le bol énorme, l'impression de courir tout le temps , de ne pas voir grandir ma fille.... Elle avait 4 ans.
    J'ai décidé de passer mon agrément pour devenir assistante maternelle...
    J'en ai entendu des horreurs : tu vas passer tes journées à changer les couches des enfants des autres, tu ne sortiras plus de chez toi, tu n'auras plus de vrai métier....
    Et j'ai pris le temps de peser le pour et le contre.
    Aujourd'hui, je ne regrette rien. Notre vie familiale est bien plus posée, les week ends sont de vrais week ends, où l'on peut profiter d'être ensemble, sortir, s'occuper du jardin. Avant il fallait faire les courses, le linge, le ménage, et hop on était déjà lundi.
    Je profite de ma fille à fond, je suis là le midi, là pour les devoirs, là quand elle est malade...
    Et je m'éclate avec les petits que je garde.

    Mais plus surprenant, ma vie sociale est bien plus remplie qu'avant, je sors tous les week ends !!! Avec ou sans mon homme et ma fille....

    Je n'ai jamais été aussi épanouie, en tant que mère, mais aussi en tant que femme. Je réaliser mon rêve d'enfant, une maison avec plein d'animaux (je n'aurais pas pu en avoir autant en travaillant toute la journée).

    Je pense qu'il n'y a pas une réponse qui correspond à tout le monde, il faut savoir ce qui te rendra épanouie, toi, et juste Toi, pas les cousins , amis, et autres personnes bien promptes à juger....

  • Je trouve ça terrible de lire ça... en fait quelle que soit la situation, on n'en fait jamais assez, nous, les mamans.... soit on travaille, on n'a pas le temps de faire tout ce qu'on aurait envie de faire/ devrait faire et on court partout tout le temps en ne profitant pas, soit on reste a la maison et on est déconsidérées... Moi j'aimerai juste une maman, qui aime et profite de ses petits sans culpabilité !!!
    Je trouve formidable celles qui on fait le choix de rester a la maison, je les envie un peu aussi, moi qui n'ai jamais pu le faire. Courage et ne doutez pas de vous !!

    PS : ça me rappelle le spectacle de Florence Foresti vu a la télé cette semaine, sur la "Maman calme" ^^

  • J'ai 2 enfants. Je travaille dans la même boîte depuis 10 ans. J'ai pris un congé parental de 2 ans quand mon second enfant est arrivé parce qu'il a eu des problèmes cardiaques et que je ne pouvais pas le laisser loin de moi la conscience tranquille.
    Les gens (homme/femme confondu) s'imaginent qu'être à la maison c'est glander. Quand on est là toute la journée, on se rends bien compte qu'il y a toujours un truc à faire, un môme qui a un soucis.
    On a pas beaucoup le temps de flemmarder même si c'est pas toujours évident de justifier 2h à ranger une pièce, 2h à jouer aux petites voitures, 1h pour aller chercher du pain 3h pour monter une étagère (avec un bébé dans les pâtes qui cache les outils

  • Quand j ai arrêté de bosser ma belle soeur m a dit " mais tu vas t ennuyer" (j attends le 4eme j ai 2 beaux enfants un mari artisan et un saint Bernard

  • alors les avis des uns et des autres ça fait toujours chier.
    mais toi au fond de toi sans réfléchir tu as envie de quoi?
    si la réponse est de rester a la maison a gérer tous les associés alors ben il faut l'accepter c'est ton job. et si tu as envie de te faire un petit plus avec les piges c'est parfait.
    et assume le. et les autres qui font des commentaires aussi piquants soient ils, ben peut etre bien qu'au fond d'eux ils sont bien jaloux que toi tu es les "couilles" d'avoir laisser ton job pour te consacrer a la familia et a toi aussi (même si tu as au final peu de temps pour cela).
    alors fuck!!!! les jaloux et prend plaisir, autorise toi a t'avachir in the canap pour regarder des séries, et merde tu es une maman et une nana qui déchire!!!!
    mon commentaire est assé chelou (a la base il se voulait bienveillant et encourageant, je ne sais pas si tu le ressent :)

  • Oh comme je redoute ce moment là ! Je pense que je rentrerai dedans sans filtre de bienséance !

    Je suis mère au foyer par obligation va-t-on dire !

    J'ai été en congé mat pendant 6 mois et je commence juste mon congé parental. On a du déménager pour le boulot de monsieur et à la fin du congé parental je devrais sûrement démissionner.
    On a pris cette décision parce que faire garder les 3 tout mon salaire partirait dans ces frais (mais bien entendu je paierai des impots sur un salaire que je ne toucherai pas finalement !).
    Je ne suis pas mère au foyer dans l'âme, ce n'est pas pour moi et pourtant je le fais jusqu'à ce que la dernière aille à l'école.

    Je suis une mère au foyer feignasse et une fois par semaine, je passe ma journée sur le pc entre les biberons/repas de la dernière.

    Quand je vois le boulot que c'est de s'occuper de la maison, des enfants (des disputes chouinerie et autre), je deviens folle. Et encore mes enfants sont faciles à gérer.

    Les gens sont cons et considèrent que sans boulot tu n'es rien dans la société ... Comme si on n'existait que par notre travail.

    Notre travail est d'élever nos enfants afin qu'ils ne soient pas dans le jugement permanent ! Mais aussi de vivre tout simplement et d'être nous !

    En tout cas je comprends bien le fait que tu sois au fond des chaussettes. J'essaie de ne pas y penser pour ne pas l'être non plus !

    Mère au foyer est un travail, bénévole certes mais nos enfants se souviendront toujours de notre présence et finalement il est toujours plus facile de juger et critiquer ce qu'on ne connait pas !

    Les gens me rendent folle !

  • Honteux de dire tout cela lorsque l'on voit tout ce que tu accomplis ! Je reste sans voix pour une fois .... Nous ici t'admirons et à propos d'écrire pourquoi pas faire de ton blog un livre et je suis sérieuse je suis sûre enfin ... Que tu y as déjà pensé de gros bisous

  • Euh suis je seul mec ????
    Nous et je dis bien nous .... avons fait le choix avec madame qu'elle allait s'occuper de nos trolls et ne pas reprendre le taf après le premier (On en a 3 )
    Et quand on me demande c'est quoi son activité je réponds que sont travail c'est maman et gestionnaire du royaume à plein temps ( même si je fais au max de mes dispo pour l'aider ) en tant qu homme je pen se qu'être mère au foyer et un travail au même titre qu'un autre faut juste se sortir du schéma classique type si je bosse pas je suis rien et sert à rien ... ma femme se débrouille pour faire plein de chose enfin voilà ce n'est qu'un aperçu de ce que nous et elle vivons ... Si besoin je peut trouver du temps et elle aussi pour te donner de quoi plus culpabiser et en profiter pleinement
    Bises
    L'homme ☺

  • C'est dur alors que tu te poses déjà des questions sur toi, ta vie, le sens du travail, les limites à mettre aux demandes des enfants etc etc! C'est vrai que c'est difficile à comprendre pour les autres et que ça suscite moults commentaires. Et alors je te raconte pas tout ce que j'entends à propos de mon mari qui a fait un burn out il y a 18 mois et n'a pas repris le boulot. On n'a rien dit à personne car on sait que les gens ne comprennent pas. Les quelques fois où j'ai voulu en discuter avec ma famille, mon médecin de famille (oui, j'ai besoin de parler), ma psy (oui bah bon) etc, j'ai entendu mais au moins il fait le ménage? (réponse: il aime que la cuisine soit propre, pour le reste...)
    Actuellement il s'occupe de notre fille de 6 mois (ss toucher de congé parental, ce serait trop simple) et me répète qu'il a une peur bleue de l'avenir. Avt de trouver son dernier job (5 ans quoi), il a passé des centaines d'entretiens sans résultats, vécu l'humiliation permanente du monde du travail. Maintenant il VEUT être père au foyer! Mais qd notre dernière ira à l'école, me dit-il? Alors quoi? le vide? Qu'est ce que qui est fait pour moi? J'ai déjà essayé tellement de choses...Le mythe du père au foyer adulé par les femmes est aussi faux que celui de la mère au foyer qui ne fout rien. Je travaille mais je me pose des questions assez similaires: à quoi ça sert? ça n'est pas hyper épanouissant mais je rencontre des gens, je fais travailler une autre partie de mon cerveau mais sinon?

  • Bonjour,
    J'aurais tendance à répondre que lorsque les enfants vont à l'école, les instits apprécient particulièrement les parents disponibles (mères ou pères) pour accompagner et encadrer les sorties, les séances de gym, les ateliers divers... Et lorsqu'ils sont à l'école, on peut justement avoir le temps de mener à bien une réflexion sur soi, son travail et ce dont on a envie, avec ou sans aide extérieure, et démarrer une activité en douceur.
    A bientôt

  • En relisant ton billet j'avais envie de te demander si tu ne regrettais pas d'avoir arrêté de travailler?
    C'est pas facile à assumer ce genre de décision sur le plan psychologique, financier et social.
    C'est tellement difficile de trouver un équilibre vie pro/vie privée qui soit satisfaisant.
    C'est tellement dur d'"élever" des enfants, de trouver sa voie professionnelle, de penser aussi à soi.

  • Alors...j ai été mere au foyer 5 ans, puis repris un gros gros temps plein en mam interentreprise, et là apres 3 ans en full regime, j arrete en septembre. Je sais déjà que je vais y avoir droit aussi a cette reflection, ou parfois juste ce silence...mais j ai la chance (j en suis consciente) de m en battre les couilles (pardon c vulgaires mais c est vraiment ce qui exprime le mieux ce que j en pense). Alors oui c est facile de te dire de t en foutre de l avis des gens, mais je crois que soit tu sais faire,soit pas. Ça te touche, tu te sens rabaissée et je compends ton désarroi. Des petites clés pour s en foutre? Demande toi, suis je une feignasse? Tu sais que la reponse est non non et non. Et moi en plus j ai un bon surpoid, genre 15 kg facile, alors je suis une double feignasse tu vois

  • Comme je te comprends..... Depuis 2 mois je lance ma boîte de secrétariat à distance et j'ai droit à: à ben ça va t'es à la maison tranquille !" oui, certes, sauf que je n'ai pas encore de clients, j'ai la trouille de cette nouvelle aventure et je suis loin de "glander" mais comme je suis chez moi ça donne cette impression ! Courage !!

  • Bonjour Sabine,

    Je suis de l'autre côté, de celles qui travaillent à temps plein, avec des responsabilités... et parfois je me demande si je ne suis pas entrain de passer à coté de quelque chose... quand ma fille ainée (4 ans 1/2) me demande "maman quand est-ce qu'on va faire de la peinture" et qu'en fait la peinture, je n'ai pas très envie parce que quand je les récupère à 19h elle et sa petite sœur, ben la peinture c'est plus l'heure! et puis le week-end j'ai souvent autre chose à faire que de la peinture!
    Alors j'ai tendance à repousser la question, tout comme celle qui revient aussi de "quand est-ce que tu viens me chercher à l'école?" Et puis je redoute le moment où c'est un de mes enfants qui m'enverra un uppercut dans les dents.
    Pourtant je continue mon activité professionnelle, pour diverses raisons, qui me sont personnelles,qui sont familiales, et financières.
    Et je suis convaincue que non, une mère au foyer n'est pas une feignasse, c'est une femme de courage, de disponibilité, c'est de l'amour en barre H24. Et ça, pour la famille ça n'a pas de prix.
    Profite de ton mari et de tes enfants, du temps que tu ne vois pas passer!
    Bises

  • J'espère que ça t'aidera de savoir qu'on est toutes pareilles ! A mélanger culpabilité (de me pas bosser à temps plein), ras le bol des marmots (parce que oui on les aime mais qu'il y a des jours où on les passerait à la moulinette) et satisfaction (parce que oui arrêter de bosser à temps plein, bosser depuis la maison c'est un choix pour leur équilibre, pour le nôtre). Instaure le jour "rien à foutre des remarques à la con", celles sur tes choix professionnels, sur tes choix éducatifs. Ca fait un bien fou ! Même si c'est à ta mère, comme ça a été mon cas, dire "j'ai passé l'âge de me laisser emmerder par des remarques à la con", te fait te sentir toi, juste toi.

  • "Amusant" : je suis en arrêt pour une semaine parce que je n'arrive plus à tout mener de front et surtout à faire semblant que j'en ai envie.
    Premier jour vraiment "off" aujourd'hui, je me suis prise à rêver à ce que serait ma vie si je me bougeais enfin assez pour m'organiser de sorte à ce que ce soit mon quotidien.
    Même si ca n'a jamais été mon idéal, je crois que j'ai besoin d'être mère au foyer en ce moment. Pendant longtemps je ne l'ai pas fait en pensant qu'être "utile à la société" me manquerait trop. J'arrive au stade où ça devient secondaire. Mais c'est un grand saut à faire et la marche arrière est compliquée. Mais on peut aussi s'y prendre "trop tard" pour que ce soit vraiment intéressant.
    Bref, on monte un club des perdues? :-)

  • désolée mais j'ai un peu pouffé en lisant "Bref, on monte un club des perdues? "
    c'est exactement ça. on est un peu perdue. On pense trouver le chemin facilement, mais non. Bon courage pour la suite, essaie effectivement de te poser un peu.
    souffle quoi. Après, peut-être qu'un retour au foyer n'est pas nécessaire dans ton cas (je ne connais pas du tout ta situation) mais il te faut souffler c'est certain. Pour ce qui est de la difficulté de retourner en arrière, je ne sais pas, on verra ;-)

  • Tant mieux, si ça te fait pouffer (on va pas pleurer non plus!)
    On verra, ce que je ferai plus tard, pour l'instant j'essaye d'apprendre à débrayer.
    J'ai croisé un lapin et un col vert ce matin, c'était l'étape 1. :-)
    Bon courage, pour trouver le chemin, savoir qu'on n'est pas la seule perdue ça déculpabilise un peu, non?

  • Concilier sa vie familiale et sa vie professionnelle est un exercice difficile. Tellement difficile que parfois, le "choix" s'impose de lui-même : un des parent arrête de travailler pour pouvoir gérer la famille, les courses, le ménage, les trajets école-maison-activités, les RV médicaux, les urgences...
    Mais dans l'inconscient collectif (pas si inconscient chez certain-e-s), ne pas travailler "dans un bureau avec des collègues", équivaut à : ne rien faire. Or, tu ne fais pas rien puisque tu es occupée toute la journée et que tu aimerais comme tu le dis pouvoir profiter de tes journées pour glander devant la télé ou ton ordi.
    Quand tu travailles, tu culpabilises de ne pas passer de temps avec tes enfants, tu stresses pour être à l'heure, pour ne pas manquer le spectacle de fin d'année, la réunion avec les enseignants...
    Quand tu ne travailles pas, tu culpabilises de passer pour une feignasse...
    Quoiqu'on fasse, il y aura toujours des personnes pour venir te plomber le moral avec une phrase, une remarque, sans chercher à comprendre pourquoi tu as pris (ou non) cette décision par rapport à un équilibre familial ou personnel.
    Ce billet amène à réfléchir et j'espère que les personnes auront cette sagesse de regarder plus loin que ces lignes pour comprendre qu'il ne faut pas juger les gens de manière trop hâtive, sans comprendre les raisons de leurs choix, de leurs situations.

  • Bonjour,
    Cette sensation d'être jugée (et quoi que l'on fasse, on est toujours en tort !), c'est -très- désagréable !
    Mais pour la question "tu fais quoi alors", je proposais d'échanger ma place afin que la personne puisse juger. En général, ça finit par : "4 enfants ! mais non merci, trop compliqué". Ben voilà, je fais une chose compliquée.
    Ensuite, j'ai trouvé un terme : je suis manager familial ; ça sonne mieux que mère au foyer (je ne supporte plus ce terme), et je trouve que ça évoque bien le boulot effectué : on manage. D'ailleurs, du coup les autres le comprennent ! Surprenant comme un terme peut changer plein de choses ;-)
    Merci pour ce billet réconfortant (je ne suis donc pas seule à le ressentir).
    Bon courage, pour tout et aussi pour affronter les pensées des autres.

  • ah le fameux statut. Dis toi juste que quand ils auront quitté la maison tu pourras dire "ils ont grandit vite mais je suis contente parce que je les ai vu grandir" alors bien sur c'est pas ça qui payera ta retraite mais tu sera en paix avec toi même

  • J'aurais personnellement répondu "c'est curieux mais dit comme ça je pourrais avoir l'impression que je ne fou rien. Je peux te dire en tous cas que je suis très occupée et surtout qu'on est tous bien dans notre assiette: les enfants, en couple et perso. Et vous?"
    Finalement ces personnes qui nous bousculent haut et fort méritent tout juste d'être renvoyée face à leur vie et à ce qu'elles font, elles, pour la réussir.
    Parce que faire une pause pour prendre du recul et préparer la suite, ça c'est être maître de sa vie!

  • Je suis au foyer, je suis super fiere de ce que je fais, je mesure chaque jour l'importance que mon rôle a dans le bonheur et l'équilibre de nos enfants, de notre couple, de notre vie de famille! Je ne ressens pas ou très peu de culpabilité (je n'ai jamais trop ressentir de ce genre de sentiment, je suis super a l'aise avec le principe que je suis la mieux placée pour savoir ce qui me convient ;-)
    Notre organisation est personnelle, nous regarde, nous convient à tous les deux, je ne dois rendre de compte à personne et si je veux aller à mon cours de yoga en pleine journée en pleine semaine eh bien je ne cache pas mon plaisir: c'est ma vie.

    La clé c'est: assumer. Sans chercher de reconnaissance dans les yeux des autres (le gros piège!)... Et ça vaut pour tous les choix qu'on fait. On fait ses choix pour être heureux, pas pour épater la galerie ou obtenir des applaudissements.

    Quant à la dépendance financière, oui, on est tous dépendants les uns les autres. Financièrement, affectivement, etc... Dans un couple chacun dépend de l'autre. C'est un choix que tous les couples ne font pas, mais quand on le fait on en a parfaitement le droit: de voir le mariage comme un réel engagement. De se lancer dans ce projet de vie à deux, à fond. D'y croire.

    Et si ton mari te valorise comme il faut, (c'est super important) alors ça ne pourra que te renforcer! Mais c'est un chemin... Ca prend du temps...

    Never explain, never apologize... Surtout ne pas se justifier!
    Il y a beaucoup de jalousie dans les remarques négatives des autres. Si quelqu'un t'attaque sur tes choix de vie, c'est que c'est lui qui a une ambivalence avec ça.

    J'avais écrit ma façon de voir les choses dans ce billet (en réponse au billet polémique d'une blogueuse disant que mère au foyer' ce n'était pas un métier)
    Si ça peut t'aider à te remonter le moral... ;-)

    http://unechambreamoi.blogspot.fr/2016/03/mere-au-foyer-ce-nest-pas-un-metier.html

  • Quand je pense qu'ici on m'a balancé récemment que j'abandonnai mes enfants et mon mari parce-que je bosse (80%) et que je m'investie dans des projets bénévoles (parents d'élèves, conseil d'administration d'association, ecriture de spectacle). C'est très égoïste de ma part je ferais mieux d'arrêter pour me consacrer à ma famille et ma maison.... Sont cons "les gens"!

  • déjà il faut remettre les choses à leur place, peu de personnes savent ce que c'est que d'être femme d'agri, j'en suis une depuis seulement 4 ans ( 12 ans avec mon homme mais avant il était commercial et avait beaucoup plus de temps à lui, et a repris la ferme ) en fait on croit qu'ils sont là présent mais .....non. Nous devons tout gérer les trajets, le fait qu'ils rentrent a pas d'heure sans souvent prévenir. Comment alors compter sur eux.
    maman de 4 enfant moi aussi, comment, faire quand on bosse à temps plein, pour gérer les lessives les repas , les activités, les éventuelles maladies, ou autre rendez vous.... seule. Si on a pas de pesonne qui le fait à notre place.
    je suis de base chimiste, je suis devenue après avoir fini mon congés parentale pour le dernier c'est à dire plus de 5 ans , assistante maternelle pour pouvoir gérer mes enfants et l'entretien de la maison et allier un petit salaire, rester chez moi ne me dérange pas je ne m'ennuie jamais, il y a 12 ans je vivais en banlieue parisienne, avait 2 enfant uniquement en garde alterné, mon boulot.
    A chaque fois que je fait des papiers pour mes grands que l'on me demande ce que je fait comme métier, je culpabilise et réponds .... rien ou alors je dis " avant j'était chimiste " !!!! jusqu'il y a pas longtemps un banquier qui m'aurait fait chialer, a halluciner de ma réponse vu que sa propre mère était assistante maternelle, je me suis rendu compte à quel point je me dévalorisait, si je ne bossait pas à l'extérieur je ne faisais rien pour moi, je sais pas je n'y arrive pas. Bien que des fois ça serait moins fatiguant de partir bosser dans mon labo, mais voilà partir à 7h30 le matin en revenir qu'à 18H30/19h ( comme beaucoup je l'accorde ) je ne peux plus.
    voilà j'ai bien raconté ma vie , j'espère que ça a servi un peu, tout ça pour dire que nous les mères quoiqu'on fasse , on culpabilise.

  • Bonjour Sabine,

    ton billet m'a inspiré deux choses : la première est qu'une famille heureuse dépend de parents heureux. Donc peu importe ce que tu fais : t'occuper de tes enfants à 100%, avoir une activité rémunérée ou non... L'essentiel c'est que tu sois heureuse, toute la famille en bénéficiera.

    Ensuite notre société a tendance à tout ramener à l'argent, mais il existe bien d'autre façon de participer à la vie de la société que d'avoir un emploi rémunéré. S'occuper de ses enfants et de sa famille en est une bien sûr, mais il existe heureusement de nombreuses autres choses qui permettent de s'enrichir soi-même et d'enrichir les autres et qui ne sont pas liées à un salaire. Ecrire par exemple, comme tu le fais si bien sur ce blog.

    J'espère que ces petites réflexions pourront t'aider à alléger la culpabilité que tu ressens à laisser tes enfants pour faire ce que tu as envie et besoin de faire pour ton équilibre.

  • Bonjour,

    A ce genre de réflexion, qu'elle soit spontanée, maladroite, ou volontairement blessante, il faudrait réussir à répondre ironiquement : Bah rien, je fais rien de mes journées, je glande bien sûr !
    J'ose espérer que la personne en face se rendrait compte alors de sa maladresse ou de la bêtise de sa phrase.

    Hélas, ce genre de remarque parfois fait mouche...parce que chacun de nos choix peut aussi parfois nous peser, c'est humain non ? Et à mon échelle (femme qui travaille à la maison, donc un peu double casquette) je le comprends très bien !

    On pourrait aussi gentiment suggérer à la personne qui fait la remarque que, de même qu'on ne juge pas les choix des autres (les siens par ex), on apprécierait de ne pas être jugé pour ses choix.

    A toutes et tous une belle journée très occupée ou tout à fait oisive ;-)

  • Mais comme ça me parle!! Alors oui, il faut essayer de ne pas faire attention à ce genre de réflexions mais ça reste toujours extrêmement blessant! J'ai arrêté de travailler à la naissance de mon troisième enfant il y a 9 ans pour suivre mon mari à l'autre bout de la France. J'avais donc à l'époque 3 enfants en bas âge je n'ai jamais franchi le pas d'aller retravailler parce que je me suis toujours dit que ce serait très compliqué pour toute la famille. Depuis nous sommes partis en expatriation et nous changeons très souvent d'adresse. Le problème n'est plus le même parce beaucoup de mamans ne travaillent plus du fait de leurs situations. Mais je ne sais pas pourquoi je resens encore de la culpabilité. Même si il y a des jours ou j'aurai envie de repartir travailler pour moi, pour ma vie sociale, pour être reconnue, parce que j'ai peur du moment ou mes enfants n'auront plus besoin de moi.... Il y a une chose dont je suis sûre, c'est que je ne regretterai jamais c'est le fait d'avoir eu la chance de pouvoir m'occuper à temps plein de mes enfants . Oui parce qu'il faut le reconnaître aussi, c'est une chance.

    Allez courage

    Marian

  • Chère pédégère

    j'ai bien pensé à toi et à ton billet cette nuit. (Je suis la reine des noeuds au cerveau et le passage de ma chère belle-maman pendant une semaine n'a pas aidé à me sentir une bonne mère et une bonne épouse !)
    Je pense que si cet épisode téa touchée, c'est parce qu'au fond de toi, tu te poses aussi des questions.
    Il me semble, pour suivre à peu près tes billets, que quand tu as pris la décision de quitter ton travail, tu étais soulagée. C'est quand même le signe qu'à ce moment-là, c'était la décision à prendre. Tu ne pouvais pas continuer dans ces conditions-là. Ca ne veut pas dire que c'était un choix facile et que ses conséquences le soient aussi. Ca ne veut pas dire non plus que tu es coincée là-dedans. Simplement sur le moment, il fallait le faire. Soit en paix sur ce point-là. Maintenant, tu as un nouvel équilibre à trouver, à inventer et ces choses-là prennent du temps, et c'est inconfortable. Profite de ce qui t'est donné maintenant et l'avenir ouvrira bien en son temps d'autres portes professionnelles ou autres.

    Enfin, ahah, je te donne les conseils que je devrais me donner à moi-même ^^ Simplement, comme les autres ont pu te le dire aussi, toutes dans le même bateau ! Serrons-nous les coudes !

  • Bonjour,

    Je suis amusée.... rien n'a changé ! J'ai 54 ans, j'ai arrêté de travailler pour élever mes 4 enfants... et déjà j'avais ce même ressenti.... tu ne bosses pas, t'es soit une feignasse, soit une demeurée qui se plait à juste faire du ménage et torcher des enfants, soit une privilégiée ! Je faisait beaucoup de bénévolat en même temps parfois même de gros projets (trésorière d'une association qui a monté un projet avec un budget de 120 000 euros, etc etc...) mais si t'es pas payée... ça vaut rien ! C'est comme ça dans la tête des gens ! Maintenant je re-travaille, comme infirmière et tout de suite, le regard sur moi change... j'ai plus de prix ! ;-) C'est bête mais c'est comme ça.... faut assumer et pas se laisser déstabiliser, et avancer vers ce que l'on a choisi... quand on a la chance de pouvoir choisir ! Je ne regrette pas mes choix, je pense que l'important est d'être à l'aise avec nos choix... et puis rien n'est figé, tu peux très bien re-travailler dans qqs années !!

  • Hey...
    Respire, et détends toi...
    Quoi qu'on fasse on est des mères indignes...
    Quand t'as 5 enfants et que tu bosses à plein temps c'est pas bien mais quand tu décides d'arrêter c'est pas bien non plus...
    Les gens feraient bien de s'occuper de leur c*l parfois!
    Bref...
    Si toi tu es bien comme ça, on s'en fou du reste...
    Et puis...rien n'est jamais figé...
    Je t'envoie un wagon de bisous avec plein de courage pour toutes les petites phrases que tu entendras encore et qu'il faudra vite oublier pour bien dormir

  • Je ne vois pas pourquoi on érige en modèle absolu le fait de devoir courir partout entre son travail, sa famille, se couper en quinze, vivre sans arrêt sous pression, etc ... pour quoi faire ? gagner plus ? au détriment de sa qualité de vie ? On fait tous des choix, celui-ci ne vaut pas moins qu'un autre, ne laisse pas les autres te convaincre du contraire. Tu as la possibilité de vivre autrement, tu as eu le courage de prendre cette décision, honnêtement, bravo ! Je ne vois même pas pourquoi tu devrais culpabiliser même si tu ne "foutais rien". Tes associés sont heureux, vous avez votre équilibre, c'est tout ce qui compte. Et pour autant tu as le droit d'exiger de ne pas être l'esclave de tes enfants, ce ne serait pas les aider à grandir. Bon courage, je suis sûre que tu vas retomber sur tes pieds.

  • Bonjour,
    C'est un soucis quotidien. Je m'autorise assez peu de loisirs sous prétexte qu'il faut que je justifie le temps que je passe à la maison. Je me mets la pression pour être efficace dans la tenue de la maison et mes autres projets (parce que, oui, être à la maison ne veut pas dire ne pas avoir de projet !). Mais finalement, je suis trop fatiguée et c'est de pire en pire, la vie à la maison est infernale... Alors je me dis que j'ai quand même de la chance de pouvoir m'offrir le luxe d'être chez moi et de me concentrer sur ce qui me fait envie (entre deux tâches ménagères). Et je m'en contente. Mais je ne dis pas non plus aux gens jugeant que je suis "mère au foyer", je parle des mes projets (je suis VDI et en projet de création d'entreprise, rien que ça...). La mère au foyer est une feignasse et la mère qui travaille est égoïste, il y aura toujours quelqu'un pour juger. Courage, nous avons fait un choix difficile mais dans mon cas, il me rend heureuse. Et toi ?

  • https://www.youtube.com/watch?v=TKaYYoO01g0

    bisous

  • pendant 10 ns j'ai mis ma vie professionnelle entre parenthèses : j'ai été assistante maternelle à mon domicile ... j'ai donc cumulé les avatars des deux cotés ! 1/ je ne foutais rien de mes journées, 2/ j'étais quand meme payée pour ça , 3/ c'est quand meme pas un métier ! je t'épargne les "garder des gamins c'est de l'argent facile, tu les mets dans le garage avec une banane (?!). A la fameuse question "qu'est ce que tu fais de tes journées ? tu ne t'ennuies pas de ne plus travailler (re ?!) je répondais généralement qu'avec 5 enfants de moins de 6 ans à la maison, je trainais au lit pendant que mon mari me préparais le ptit dèj et qui si vraiment, vraiment il me restait un peu de temps libre l'après midi après ma sieste je faisais du point de croix ... les gens sont indécrottables Sabine, ils ont un avis surtout, surtout un avis et n'hésitent pas à te le faire partager ! ça m'a agacée prodigieusement d'autant que personnellement, je n'ai jamais fait de commentaires sur leurs choix de vie (en fait je m'en fous) Maintenant, je re travaille enfin ... bon maitresse d'école c'est pas un vrai métier hein ? on est toujours en vacances ^^ et hop c'est reparti :D

  • Et si cette grosse pression qu'on se met venait avant tout de l'interieur? Si tu n'avais pas ce sentiment de culpabilite la remarque de cette femme aurait glisse sur toi sans t'atteindre. Et tu en rendrais plus d'une envieuse. Assume avec le sourire ce que tu fais n'a pas de prix (si c'est ce dont toi/ta famille avez besoin). Aller bosser juste pour faire plaisir a la voisine, a l'entoutage est ce la le choix courageux? Bon courage, assume a fond et tu verras les regards changer

  • Je suis en expat (définitive) en Calédonie. J'ai entendu "sous les cocotiers vous allez vous la couler douce" que nenni (il me semble que j'avais déjà exposé la situation lorsque tu as arrêté de bosser) j'en ai vu de toutes les couleurs............J'ai passé un entretien il y a un mois pour un temps partiel, j'ai été reçue pas trois femmes qui m'ont prises pour une "conne" avec mes 4 enfants. Quand j'étais à temps plein, je courrai partout, je n'arrivais même pas à faire les 39 heures, j'aurai pu bosser à la maison mais les cerveaux ici ont 20 ans de retard quand on pense qu'une femme sur 4 est maltraitée par son conjoint en local. Je ne travaille plus, je suis disponible pour les enfants et c'est une bonne chose comme nous n'avons pas de famille ici, nous n'avons plus e choix que d'assumer mais je sais que c'est du bonus car ils me font plein de câlins :) Pas de culpabilité, et les réflexions des autres tu les laisses traverser tes oreilles.

  • Bonjour,
    je bosse depuis presque 20 ans dans un domaine que j'ai choisi, traditionnellement/culturellement gourmand en temps (bureau d'étude).
    Au 1er enfant, rien n'a changé, bien formatée par un féminisme mal digéré j'ai fait "comme avant", en ravalant mes larmes (je n'ai, à vrai dire, sur le coup même pas identifié ce qui se passait ce jour là, j'ai réalisé bien après, c'est dire l'embrigadement) quand j'ai dépose Prunelle à 10 semaines chez l'ass mat.
    Après Prunelle, looongue traversée du désert avant l'arrivée de Prince Chat Trésor et celle de Toute Précieuse 15 mois après.
    Pour les plus petits, ayant déménagé vers la ville, j'ai opté pour la crèche, où le règlement n'est pas du tout (du tout) souple : beaucoup de causes d'éviction, et donc, beaucoup de jours où tu te dois de trouver une garde alternative (dite "le plan B" chez nous). Nos parents ayant choisi de ne pas nous aider pour des raisons personnelles (me demandez pas, je ne comprends toujours pas), et entre temps le Cher&Tendre ayant monté sa boîte, nous sommes arrivés à une situation où "le plan B" = Bibi (enfin Lili).
    Si je continue à bosser ? Oui. Mais parce que je peux télétravailler, que le blurring est ma nature (depuis toujours) et que j'ai accepté (un peu-beaucoup dans la douleur) de ne plus avoir en charge les projets demandant une grande disponibilité (= les plus intéressants).
    J'ai eu la surprise aussi d'avoir à m'imposer nouvellement auprès de C&T qui a eu du coup tendance à beaucoup s'appuyer sur celle qui était tellement souvent là qu'elle en devenait une commodité plutôt qu'une humaine à part entière, en mode : "Nan mais eh oh ça va pas bien là garçon ? Et le respect b*rdel !"
    Mais au final, je suis heureuse, je vois grandir mes pioupious, et sincèrement la parentalité me paraît le projet le plus motivant de cette partie de ma vie. Je dirais même que je suis assez fière d'avoir réussi ma révolution intérieure : je ne m'imaginais pas de telles ressources !
    Peut-être manques-tu de temps pour toi ? Il en faut pour se recaler/ressourcer, pour réaliser combien de tâches tu mènes à bien tous les jours, et que si autant de choses reposent uniquement sur toi, le reset régulier est légitime et nécessaire !
    Belle journée à vous, Aurélie.

  • Ca me fait penser à ce que me disait mon médecin il y a quelques mois (un homéopathe très humain, que j'aime beaucoup...).
    Je lui disait que c'était compliqué de savoir ce pour quoi on était là, et il m'a répondu "moi, j'ai choisi la facilité, pas de questions à me poser : j'aide les autres !"

    Parce que je trouve que c'est ça, le truc compliqué dans la situation d'être mère au foyer -j'ai expérimenté quelques mois après la naissance de ma 2ème- c'est qu'on est tout à coup face à la question que la plupart des gens ne se posent pas, vu qu'ils sont occupés toute la journée à bosser : c'est quoi, le sens de la vie ? On est là pour faire quoi, sur cette terre ? Pour ceux qui bossent, c'est "simple", en effet, le sens leur est donné tout cuit par l'extérieur, mais quand on est face à soi-même, c'est plus compliqué de savoir à quoi on sert, pourquoi on est là...

    Je ne sais pas si ça peut te servir, mais j'ai fait un exercice de coaching simple mais efficace : noter pendant quelques jours (une à eux semaines ou plus si besoin) les activités que tu fais dans la journée, et donner une note. Ca permet d'avoir une vision plus objective de ce qu'on aime, soi, de ce qui nous fait vibrer, et à l'inverse ce qu'on n'aime pas. Et à terme, il y a des grandes lignes qui se dessinent (du type, je sais pas, j'ai besoin d'avoir des activités créatives...). Moi, ça m'a aidé à construire mon sens A MOI, ce qui donnait du sens à ma vie, versus le jugement des autres...

    des bécots ;-)

  • Il faut trouver un equilibre. Si bosser est important alors bosse. Mais je pense que la France est une catastrophe car elle ne donne pas la possibilité de trouver un équilibre qui permet de faire les 2... Je Suis entrepreneur a londres. (Emrdesign.co.uk) Je travaille mais Je depose mes enfants a l Ecole, Je Suis la a 5.30pm presque tous les jours et Je les aide pour les devoirs, les bobos, les spectacles les activities de l Ecole, les sorties
    C est intense avec 4 et un boulot a presque temps plein mais c est possible! Je fais meme de la sculpture tous les Jeudi aprem!
    Il y a des boites ici qui proposent des contrats Ou les Mamans font 9h-3pm, et ont 8 semaines de vacances au lieu de 4.
    Bref continuez Les blogueuses Mamans a soulever ce probleme de choix vous arriverez peut etre a changer les mentalites pour tout faire !

  • Pas simple! Je suis cette mère au foyer depuis 10 ans parce que la vie à fait que surtout! mes 4 enfants ont bien profité de cette présence, mais aujourd'hui je ne supporte plus cette vie enfin surtout ce que l'on me fait ressentir mais après tout ce temps vraiment pas facile de sortir la tête l'eau. Merci pour ce billet.

  • Je prends ma carte au Club des perdues aussi. ;-) Comme les 3/4 des mamans que je connais qu'elles bossent à temps plein, à temps partiel, qu'elles soient "au foyer ", qu'elles aient choisi ou pas... Je suis persuadée que notre génération à un vrai problème avec la place des femmes dans la société, aucun choix ne semble valable... Malheureusement cela reste un problème féminin, je ne connais pas beaucoup de mecs qui se posent ce genre de questions et on ne leur demande pas à la fois d'assurer dans un super boulot, de faire tourner la baraque, de gérer les enfants, et tout ça avec le sourire en ayant encore envie de sortir le soir !
    Alors je crois qu'il faut prendre le temps de se recentrer, de se demander "à la fin que reste t'il ?". Pour moi la réponse est claire : ma famille et surtout mes enfants. Avec ça en tête les choses ne sont pas moins douloureuses parfois mais le cap est clair. Les aléas de boulot que l'on ne veut plus, de celui que l'on aimerait, de l'idéal à atteindre avec le juste équilibre enfants/chéri/boulot/maison sont les péripéties inhérentes à la vie familiale qui se construit à petits pas tous les jours à coups de goûters à la sortie de l'école, de main sur le front pour vérifier la fièvre, de tables de multiplication rabâchées dans la voiture, d'histoires du soir...
    Courage ! Et moi j'en suis à 3 enfants/ des déménagements et des démissions pour suivre chéri/ des milliers de prises de tête pour avoir quoi faire de ma vie/ et bientôt un licenciement économique alors que je pensais avoir trouvé l'équilibre parfait... retour à temps complet à la maison dans un mois avec en ligne de mire Pôle Emploi... Mais tu sais quoi ? En te lisant je me dis que "fuck le système et les réflexions des personnes bien intentionnées", je vais profiter à fond de mes gosses et la chance me sourira bien pour le reste !

  • Ce qui est important me semble t'il c'est d'être en cohérence avec toi même. Que tes enfants entendent tes choix, que TOI tu vive bien ta situation choisie (pour un temps ou pas d'ailleurs).
    Perso j'ai vraiment trouvé couillu que tu ose franchir le pas et dire " stop , je me pose et j'avise".
    Dans mon bled (de merde, hum) ce sont plutôt les MAF qui jugent les "indignes" (dont je suis) car nous "bossons à plein temps et DÉLAISSONS nos enfants, et de fait sommes LAXISTES" (phrase entendu par une amie à mon égard , sympa).
    Bref je ne juge pas les choix de chacun et j’attends le même égard des autres !
    Besos

  • Bonsoir,
    je vous propose mon témoignage en espérant qu'il vous apporte un peu de réconfort et pour vous remercier
    je lis votre blog depuis quelques années et j'y suis venue y puiser de l'énergie et le regard d'une mère et d'une femme ordinaire et formidable en même temps.
    je suis maman de 4 enfants dont des jumeaux. J'ai repris des études d'infirmières quand ils avaient 2 ans. Je suis diplômée depuis juillet et j'ai passé plusieurs mois sans travaillé pour me reposer et rattraper le temps perdu. J'ai vite eu besoin d'exercer le métier que j'aime. A la maison je me sentais étouffée, sans rien qui me ressource. Aujourd'hui au travail je m'éclate. le revers de la médaille c'est que je pleure quand ils sont malades, quand je ne peux pas les accompagner à une sortie...
    hier, la partie femme en moi était frustrée et aujourd'hui c'est la partie maman qui souffre.
    tout choix est difficile, il est cependant le meilleur que vous puissiez faire pour vous et votre famille

  • Le luxe c'est du temps... Et ca dérange tout le monde que tu ne travailles pas, même inconsciemment, parce qu'en vrai, qu'est ce que c'est bon de ne pas travailler quand on a 3 enfants!!! C'est de la jalousie tout ça. Fais ce que tu veux, pense ce que tu veux mais vis pour toi et pour ce qui te fait vibrer. Les autres on s'en fout. Trouve ta place avec ou sans boulot, et ces réflexions là ne te feront plus mal.
    Bises positives!

  • euh 4 enfants pardon!

  • Bonjour,
    je vais te dire, n'ecoute pas les autres parce que eux sont "parfait" et toi à leurs yeux tu ne les pas. que tu travail ou pas toute façon c'est pareil. Soit comme tu es, pour tes enfants tu es parfait j'en suis sur et c'est ce qui compte non?
    Je te dis ça mais je suis un peu dans ton cas, je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de pouvoir vraiment travailler (pour de nombreuses raison) j'ai fait des petits boulot ou mission. Je suis maman d'une famille recomposé mon ainée a 9 ans et ma 2 eme à 5 ans.
    Avant donc je ne travaillais pas, j'etais donc une faigniasse qui n'a donc rien à faire de ses journées (n'es-ce pas, merci oui oui pour entretenir mon linge, faire la cuisine, le menage et s'occuper de mes enfants) Depuis 1 ans je suis assistante maternelles (un choix pour voir grandir mes enfants et parce que j'aime les enfants) et je fais quelque petites choses à coté. Et bien d'un coté assistante maternelles chez les autres c'est waouhhh elles sont courageuses (moi c'est juste le bon plan que j'ai trouver pour rien faire) et maintenant que mes semaines sont bien rempli (car malgré tout j'arrive à 35/40h semaines en tout) ben ce n'est limite pas bien car je ne peut plus m'occuper de ma maison et de mes enfants et aussi de mr. bref dans la vie tous ce que tu feras sera jamais bien pour les autres, moi je me sens bien maintenant car je ramene un salaire à la maison et mon conjoint et mes enfants sont fière de moi c'est le principal pour moi. (Mr est en grande partie actionnaire de la vie meilleure que j'ai maintenant)
    Courage à toi

  • Je ne commente pas habituellement, que sur Facebook, parfois, mais là, je pense que je peux.
    Bien évidemment, je vais répondre, deux enfants, ce ne sont pas 4, et ce que pensent les autres, bah à mon avis, tant qu'ils n'ont pas mis tes baskets, ils ne peuvent pas savoir. Chaque famille est différente, chaque mère est différente, chaque enfant est différent. Certains sont faciles à vivre, et ne demandent pas forcément une présence constante, certains ont été mis en garde (nounou, etc etc) tellement tôt qu'ils sont habitués à ne presque pas voir leurs parents, et du coup ne demandent pas grand chose le soir, et d'autres ont une demande constante. Dans les deux cas, on ne peut pas se permettre de juger les faits et gestes de quelqu'un en comparant avec seulement soi.
    Du coup, je m'égare un peu, pour simplement dire, pour essayer d'apporter une aide, réfléchir à ce qui te rend heureuse et épanouie : travailler et effectivement être indépendante financièrement (je ne le suis pas et ai des remarques à chaque carton reçu par la poste), avoir un lieu "tranquille" pour décompresser des enfants et de l'organisation familiale, ou simplement rester pour ses enfants, être présente, pouvoir faire le taxi (on est deux à le faire ici) et discuter un peu avec eux, tout en n'ayant aucune obligation d'être Brie Van de Camp (qui n'a pas 4 jeunes enfants non plus).
    Une amie de ma mère lui avait dit un jour, alors qu'elle se justifiait de l'état déplorable de sa maison : "Je déteste faire le ménage, alors je ne le fais pas. Si ça dérange les gens qui viennent ici, alors qu'ils ne viennent pas, je ne vais pas le faire pour eux.". C'est un extrême, cette amie est éleveuse de chiens et les laisse rentrer dans la maison comme ils veulent, mais l'idée y était.
    Ici, ils sont 7. Juste les enfants, plus nous, on est 9. Plus les deux chiens. Je ne travaille pas, je n'ai jamais travaillé (j'ai fini mes études en 2012, après avoir encore continué 3 ans, en m'occupant des 5 enfants de mon conjoint dès que je rentrais des cours), et je pense peut-être commencer une activité quand les derniers seront plus grands, mais pour l'instant, le besoin n'y est que pour "m'échapper". Je râle beaucoup, la maison est loin d'être rangée, il m'arrive très régulièrement de cuisiner du tout prêt, de réchauffer donc, je ne peux pas m'occuper des devoirs de tout le monde, mais quand j'ai envie, quand j'ai un moment, je prend un peu de temps pour cuisiner : tant pis s'ils n'aiment pas, moi si ! (au pire tu leur files un cordon bleu Dodu et vous mangez un truc sympa tous les deux !).
    Bref (oui je sais, c'était long), le manque de confiance en soi fait douter, tout le temps, mais essaye de t'écouter, de trouver ce qui fait ton équilibre, et tout s'équilibrera autour...

  • Alors je voulais écrire un commentaire, mais je ne trouve finalement rien de pertinent à écrire... Mais je commente quand même parce cette question on se la pose toute non ? Qu'est ce que je fou ? Je ne travaille pas ( même pas besoin que les autres nous la pose parfois )
    J'aime bien la réponse " je fais quelque chose de compliqué " ça résume complètement mon quotidien avec 4 enfants de 5 à 1.

    C'est les vacances scolaires, donc le moment de vivre pleinement en mode "famille nombreuse ". Parfois je voudrais une Ola quand je sors du supermarché avec les 4 gonzesses, sans une crise, ni colère juste des rire un peu fort ( enfin, comme des enfants quoi. ) même rien d'oubliés sur la liste de courses. J'adorerais tellement ça ... Mais j'ai l'impression que les gens pensent " ba quoi, elle l'ai à voulu, elle les a eu ses enfants, elle assume maintenant "

    Donc je fais quelque chose de compliqué. ( et je rajoute pour moi même : et si je ne le faisait pas, je devrais payer quelqu'un d'autre pour le faire, parce que jusqu'à preuve du contraire, les enfants ne l'élèvent pas seuls ).

    Désolé donc pour la non pertinence de ce commentaire.
    On a beau dire que l'on se fou de ce que les autres pense, je n'y crois pas. Qui ne rêve pas d'un peu de reconnaissance sociale, à se tartiner sur le cœur comme un baume pour penser les journées difficiles ?

  • Je rougis de mes fautes d'orthographe ...

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