Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Reprise d'activité et résultat concours Marionnaud

    Je suis rentrée de vacances bien crevée reposée.

    Mes associés ont été très turbulents calmes.

    Je range les sacs, la maison, vide le lave vaisselle, fait les lessives, les courses, le ménage, paie la cantine, fais le costume de clown de Zorro, prépare l'anniversaire de Milou et je suis à vous.

    Et bravo à Sophie P, ton commentaire a été tiré au sort dans le cadre du concours Marionnaud (t'as pas bien visé Alorom !), tu gagnes un parfum Ego Facto.

     

  • Et qui s'appelerio « Javel »

    Comme l'entreprise est fermée pour cause de congés, je vous propose une redif.
    C'est le billet que j'avais écrit pour
    La Mère Joie en novembre 2009 quand elle m'avait invitée à prendre les commandes de son QG.
    Certaines l'ont déjà lu, mais je sais qu'elles se feront un plaisir de se poiler à nouveau sur mon dos!

     

    Un samedi matin dans ma zone (rurale), il pleut des cordes. La veille Zorro est parti avec sa cousine chérie à « Walt Disney ».

    Lestés d'un môme avec Grand Mari nous décidons d'aller faire les boutiques acheter des chaussures à Rosette et Pierrafeu qui prennent une pointure tous les quinze jours (bon ok j'exagère, mais à peine) .

    Grand Mari veut en profiter pour se trouver aussi des péniches chaussures (en 48 et ça n'existe pas dans la petite ville d'à côté) . Nous devons également refaire un stock de pantalons pour les deux gars (ils confondent leurs genoux avec leurs pieds)...

    Finalement, on s'en sort pas si mal (le porte monnaie moins bien) :  de bons chaussons à Pierrafeu, de nouvelles bottes pour Rosette, quelques pantalons au genouillères doublées d'acier. Grand Mari est tranquille pour 10 ans, il s'est dégoté une paire de Paraboot.

    A 12 h 30 Grand mari me lance :

    -          « On se fait un resto ? »

    -          « Je sais pas, je le sens pas trop. N°4 doit manger mais il attendra bien 45 mn, le temps de rentrer » et c'est à ce moment qu'il se met à hurler de faim. Bon, ok  ça va être sportif avec les trois, mais on va s'en sortir, hein ? »

    Grand mari est aussi cool que moi stressée :

    -« Qu'est-ce que tu veux qu'il nous arrive ? »

    -« Oui, oui, ok aller hop on y va, plus vite il aura mangé, plus vite il arrêtera de BRAILLER »

    Avec toute notre marmaille nous entrons (confiants) dans le restaurant.

    « Bonjour, Madame c'est possible de manger à quatre avec BEAUCOUP de place ? »

    Avec un grand sourire (ce qui me rassure, j'ai toujours l'impression de gêner avec ma famille nombreuse) nous la suivons vers le fond de la petite salle.

    On s'installe rapidement et j'attrape Pierrafeu qui se tortille dans tous les sens pour une séance pipi-lavage-des mains.

    C'est un petit resto déjà testé avec Zorro quand il avait 18 mois et on avait super bien mangé, la clientèle est plutôt faite d'habitués, la cuisine simple et savoureuse... bref Grand Mari avait raison, qu'est-ce qui peut nous arriver ? (En plus l'andouille chaude est le plat du jour, il est ravi !)

    Dans les toilettes mixtes Pierrafeu est tout content de faire pipi debout, il ne fait pas d'histoire, se lave les mains consciencieusement , PARFAIT ! A moi maintenant, je soulage l'envie qui me tenaille depuis 2 heures et je me lave les mains.

    Mais avec le bruit de l'eau je ne l'entends pas tout de suite, « une glace, pourquoi il me parle de glace et pourquoi il hurle comme ça ? »

    Oh p%&ain ! Il a pris une pastille javellisée dans la pissotière (quel dégueu mais quel dégueu !) et l'a léché. Il hurle de plus en plus.

    Je me précipite hors des toilettes (quelle idée ces toilettes mixtes, il est nul ce resto), ses cris ont déjà alerté TOUTE la salle. Je fonce vers la patronne qui bizarrement ne sourit plus, lui explique brièvement  et lui demande de l'eau.

    Entre deux hurlements Pierrafeu boit et recrache mais ça ne se calme pas.

    Grand Mari, aussi grand qu'il est discret observe au loin et tente d'amadouer n°4 pour que lui aussi arrête de pleurer. Je commence à paniquer, une seule solution : les urgences.

    Je laisse Grand Mari avec N°4 et Rosette et fonce aux urgences.

    Dans la voiture Pierrafeu se calme un peu et cesse de hurler. Maintenant il bave ! Il me dit qu'il a moins mal, me jure qu'il n'a rien avalé juste léché « cette glace, elle pique ». 

    A l'hôpital, le bouffeur de désinfectant Pierrafeu reprend du poil de la bête, je me détends. Profitant de cette accalmie je tente de le sensibiliser sur le sujet «  faudrait arrêter de tout mettre à la bouche (et de rouler des pelles aux chiens que tu ne connais pas) » ... pas très concluant.

    Enfin, après deux longues heures d'attente, Pierrafeu est vu par l'interne en pédiatrie.

    -« Dis donc Pierrafeu, faut pas manger les pastilles c'est dégueulasse ! »

    -« Hé on dit pas  dégueulasse , hein Maman on dit pas dégueulasse !»

    -« La ramène pas Pierrafeu. Alors Docteur ? »

     « Heureusement qu'il ne l'a que léché ! »

    -« Oui mais elle pique la glace ! »

    -« C'était pas de la glace » j'ai hurlé répondu pour la dixième fois, il est borné ce gosse !

    Il n'a donc aucune brûlure (c'était ma crainte) il pue le canard wc quand il parle ou rote mais tout va bien !

    De retour à la pissotière au restaurant, nous trouvons Grand Mari et Rosette attablés devant un super dessert !

    -« J'ai mangé des moules » me dit Rosette. (C'est tellement plus marrant qu'un steak haché !)

    -« Ah oui on a bien mangé » ajoute Grand Mari avec un regard complice envers sa fille.

    Comme s'il n'avait jamais quitté le resto, Pierrafeu réclame « son manger ».

    Encore une remarque sur la bouffe et je les tue tombe en hypoglycémie.

    Mais c'est juste plus possible il faut quitter les lieux, N°4 n'en peut plus et la patronne ne cesse de répéter « en 26 ans de métier j'ai jamais vu ça ! » .

    Elle va peut-être nous faire un prix alors ?  Ah ben non même pas ! (il est nul ce resto, bis)

    Sur le chemin du retour je confie à Grand Mari que j'ai trouvé le sujet pour cet article.

    -« Ne lui cherche plus de surnom, appelle le Javel » se marre t-il

    -« Ah, oui c'est pas bête »

     

  • Déguisements : c'est ma fête!

    Dernièrement  Rosette et Pierrafeu sont rentrés de l'école en beuglant hennissant « faut que tu fabriques des têtes de chevaaaaal »

    Oh putain chouette !

    Pour la kermesse de l'école sauvée in extremis cette année par quelques parents d'élèves courageux, dont pas moi, les petits vont chevaucher une monture sur un air de country.

    A la fin du mode d'emploi de fabrication du canasson, la maîtresse lançait aux mères intellectuelles (ouais pas manuelles quoi ! on me dit que les deux ensemble sont possibles, merde!), une invitation à découvrir sa tête de cheval. Enfin pas la sienne de tête, celle qu'elle a fabriquée.

    J'y suis allée. J'ai vu. Je suis revenue et j'ai pleuré.

    "Ca m'a pris une heure, qu'elle m'a dit."

    "Oui mais je dois en faire deux que je lui ai répondu gentiment 

    Et ça m'a pris quatre heures.

    Mais bon j'assume mon statut de MAF et c'est avec plaisir que j'ai confectionné ces saloperies de têtes.

    Grand Mari, trop content de donner un coup de main (t'as qu'a les acheter toutes faites) m'a trouvé les deux bâtons de bois.

    La fabrication.

    La maîtresse disait de prendre une chaussette de Papa, ouais mais ici Papa il fait du 48.
    Je voulais pas que les autres soient jaloux avec leur poulain !

    J'ai donc trouvé sacrifié une paire de collants noirs opaques. Je suis généreuse je sais.
    J'ai pris une jambe pour chaque tête et je les ai bourrées.

    au bout de trente minutes, ça ressemblait enfin à des têtes version cheval et non plus version bouledogue.

    Et là que ça devient marrant.

    Je devais coudre les yeux.

    Et moi je ne suis pas Sonia, je ne sais pas coudre, même pas un bouton. Quand une âme généreuse couseuse débarque, je lui colle mes gilets, pantalons et autres caleçons en mal de boutons.

    J'ai cassé trois aiguilles, me suis piquée 10 fois et ai dit « putain » vingt fois.

    Mais j'y suis arrivée ! Forte de ce succès je leurs ai même mis des naseaux !

    Pour la crinière j'ai triché un peu, ça me saoulait quand même cet atelier couture. J'en ai cousu une petite partie et après j'ai noué les cheveux sur une seule mêche...

    Et voici le résultat.

    tete_cheval.jpg

    Bion, je vous l'accorde, ils ont un look et peu rasta.

    Mais je les ai fait MOI MÊME !

     

    Zorro est revenu hier de l'école avec un mot :

    « Maman, pour la fête de l'école, peux tu me déguiser en clown ? »

    L'année prochaine, je les déscolarise en juin. Pas avant, non, faut pas rigoler non plus !