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  • Négocier le virage de la pré-adolescence...

    Depuis quelques temps, Grand Mari et moi sommes un peu chamboulés par les changements rapides de Zorro.

    Il est notre fils aîné, il a 9 ans. Avec lui nous découvrons au fur et à mesure qu'il grandit, la parentalité. Il nous ouvre les portes, il nous guide parfois, on se plante souvent. Mais on avance.

    En ce moment, il passe clairement de grand garçon à petit homme. 

    Autant les changements de bébé à petit gars puis de petit gars à grand garçon n'ont pas été difficiles autant ce changement là, nous laisse parfois ... interdits. 

    Depuis assez longtemps, je n'ai plus de câlins sauf si je les demande, pareil pour les bisous...

    Niveau look il était déjà bien atteint dans le genre "mèche rebelle", foulard et veste. Ca n'a pas changé, c'est même « pire ». Il se regarde dans la glace, passe dix minutes à se coiffer et vit très mal ses rendez-vous coiffeurs pourtant espacés de plus de quatre mois, veut des chaussures qui "soient style genre des All stars"...

    Et il y a aussi toutes ces questions qu'il nous pose. Sur la vie, la mort, la sexualité, la valeur de l'argent, son futur métier, ... 
Pas facile de répondre avec une réponse de grand quand on était habitué à parler à un petit.

    Alors voilà, on s'interroge sur la façon de lui donner plus de liberté, d'autonomie... mais on essaie aussi de lui montrer que c'est donnant-donnant. S'il ne s'est pas de capable monter prendre sa douche sans que je le lui demande dix fois, s'il faut que je sois derrière lui pour qu'il se brosse les dents au lieu de chahuter avec ses frères et soeur, pourquoi je lui laisserais plus de liberté de grand?

    Et il y a aussi l'écart d'âge très serré entre les enfants à gérer. Zorro a 5 ans de plus que Milou. Ce qui est beaucoup mais il n'a que deux ans de plus que Rosette et Pierrafeu. 

    Pas simple, de proposer des activités pour lui seul quand il faut aussi s'occuper de ses frère et soeur pas beaucoup plus petits... finalement. Il a ses propres copains mais en a aussi beaucoup en commun avec Pierrafeu (à cause des classes à double niveau). Zorro rejette parfois son frère quand justement il est avec leurs amis.

    Que faire ? Lui imposer Pierrafeu ou le laisser mettre de côté son frère ?

    Il aime aussi rabaisser Rosette et Pierrafeu à coup de « quand on parle pas français, on se tait », ou « ouais, ouais c’est super, on s’en fout ». Dans ces moments là, nous le reprenons bien sûr. Mais je sens bien que c’est une façon de faire son grand, il veut en imposer.

    C’est d’ailleurs l’idole de Milou.

    Il dit souvent que c'est pas marrant d'être l'ainé, qu'il aimerait avoir un grand frère.

    Sauf quand il mène sa fratrie au doigt et à l’œil…

    Zorro-ado.jpg

     

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  • Leçon d'Histoire by Rosette

    En ce jour de commémoration, je suis "obligée" de vous raconter la vision de la Grande Guerre de Rosette.

    Jeudi dernier, Rosette explique à son frère Pierrafeu qu'elle est allée au monument aux morts avec sa classe. Son maître leur a expliqué que le 11 novembre était la "commotion de la première guerre du monde"

    Déjà à ce stade du récit, j'ai la banane. Y'a pas mieux que les méli-mélo de mots de ma Rosette.

    Comme son frangin l'écoute avec attention, elle se lance avec force de démonstration dans les explications. Elle lève les bras, montre du doigt, elle souffle...

    "Ouais parce que tu vois Pierrafeu, même ici y'a eu la guerre, c'était pas que dans les grandes villes. Et plein d'hommes sont morts. Ils étaient même hyper jeunes, ils avaient froid, c'était terrible. Ca a duré 4 ans! Tu te rends compte! 4 ans c'est l'âge de Milou!"

    Pendant 5 minutes, elle lui décrit le conflit comme elle l'a retenu. 

    A la fin, Pierrafeu fronce les sourcils et lui demande:

    "-mais pourquoi ça s'est fini?

    -Ah bah parce que les Français ont gagné!

    -Ils étaient les meilleurs?

    -Naaaan! Les Allemands en avaient ras le bol de faire la route et des allers-retours!"



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  • Arrête !

    Arrêtez. Ca suffit. Stop.

    Ou même arrêêêêête, arrêêêêêtez, ça sufiiiiiiiiiiiit, stoooooooop.

    Je suis certaine, que toi aussi parent, tu répètes ces mots  à longueur de journée passée avec ton (tes) associé(s).

    Je suis certaine que tu es persuadé que ton premier « arrête » dit fermement n’en appellera pas d’autres.

    Et je suis certaine que comme dans mon cas, ce n’est pas le cas. 

    Il y a le premier « arrête de sauter » quand je donne la main à Milou. Suivi de près d’un « je t’ai demandé d’arrêter de sauter » alors que je tangue comme si j’étais sur un bateau.

    Puis viens, le « Milouuu arrêêête » et ensuite le « stoooooop ».

    Le scénario est identique quand Milou et Pierrafeu courent dans les rayons du Palais de la Senteur, renversant du maquillage et gloussant comme des dindes.

    Après plusieurs menaces je finis par hurler « arrêêêêêtez !!» et passe pour un hystéro-dingo auprès de Pamela la vendeuse.

    Il y a aussi les moments de foutage sur tronche. « Arrêtez de vous chercher. Non, stop on ne se tape pas dessus. Zorro ça suffiiiiiiiiiit ».

    Et moi j’en ai ras le casque de faire face à des associés bouchés et de passer pour une cinglée.

    Mais je ne suis pas seule.

    Je le vois bien sur la tête de la mère de famille au supermarché. Elle a un caddie où les associés y sont plus nombreux que les victuailles.  Tu sais qu’elle a en dit des dizaines d’ «arrête » avant de les caser dans le chariot.  

    Ou encore, au parc,  quand un père essaie d’abord de faire comprendre à son fils que « non, on ne remonte pas le toboggan à l’envers » et conclut assez vite par « mais arrêêêêêête Jean-René ! »

    Tu vois ces parents manquant d'air?  

    Parce qu’en fait le « arrête » c’est juste le même mécanisme de répétition que pour « à table » ou « allez, on y va », « lavez-vous les mains », « enlevez-vos chaussures », « silence », « au lit », « mettez-vos chaussures », « t’as fait tes devoirs ? »….

    Je sais pas vous, mais moi, j’ai l’impression de dire toujours la même chose.

    Et c’est pas près de s’arrêter…

    arrête!, répéter la même chose à son enfant, calme toi, arrête de sauter`

    Mais arrêtez de courir!

      

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