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  • Broc en toc

    Hier matin, je me suis levée pleine de fatigue et surtout pleine d'espoir.

    A la fin de la journée, je serai riche, c'était certain. La veille, j'avais laissé Grand Mari seul avec les 4 associés en le rassurant devant la soirée qui s'annonçait agitée pour lui (les associés s'étaient goinfrés en douce de carambar toute l'après-midi. Or, si t'es parent tu connais l'équation explosive " associé+ trop de sucre² = soirée agitée") (Bref) : " sois fort, Grand Mari, c'est un sacrifice nécessaire que de me laisser partir. Demain, nous serons plus légers et surtout riches." 
     
    J'ai donc dit bonne chance au revoir à mon mari et embrassé mes associés, leur faisant promettre de bien se laver les dents. Pour ce qui était de ne pas être trop foufous en allant se coucher, je n'avais que très très peu d'espoir. 
     
    Enfin, après 35 mn de route éprouvante (le doute me dévorait, "avais-je bien tout emporté?"), j'arrivai chez mes parents. Ils m'ont accueillie à bras ouverts. Ils savaient que l'instant était grave pour moi. 
    Non seulement, j'avais du laisser mes associés et mon mari mais en plus pour le bien de l'entreprise je devais me séparer de certaines choses qui me tenaient beaucoup à coeur. 
     
    Après m'avoir offert un petit verre de blanc consolée, j'ai retrouvé ma chambre d'enfant. Demain, il fallait se lever tôt, pour la bonne cause.
     
    Aidée de Tatafouine, qui elle aussi devait sacrifier une partie de sa vie, nous nous sommes installées dans le froid. A 8 h, tous ces objets en relation avec notre passé étaient étalés sur de vulgaires planches de contreplaqués. 
     

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    Il y avait là de superbes tasses à cappuccino, des verres à cocktails qui promettaient de folles soirées entre amis, des bougies sculptées de Tata Yvonne, des magnets, des vieilles boîtes d'allumettes, des nounours en plâtre estampillés Bergères de France, des cygnes qui autrefois avaient transporté les dragées de baptême de la cousine Germaine, des cadres de peinture sur soie de l'artiste de la famille, des boîtes en fer à ne plus savoir qu'en faire…
     
    Que de la qualité et de la beauté.
     
    Et pourtant, pourtant. 
    Est-ce la crise? Le temps froid et couvert? Notre emplacement en fin de brocante?
     
    Ou est-ce simplement parce que les promeneurs avaient mauvais goût et n'ont pas vu l'esthétisme d'un cygne aux reflets arc-en-ciel ou d'une peinture de canal sous un soleil écrasant?
     
    Hier j'ai gagné 18,70€, Tatafouine 4€ .
     
    Bonjour le fou-rire quand on a compté nos sous. (Ahem)
     

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    Hiiiiii !

    Et en plus j'ai cramé presque tout le bénéfice en gaufres (1 € la gaufre!). Heureusement j'ai trouvé un chouette mug "on n'a plein" a dit Grand Mari, mais je lui pardonne, je lui avais promis la richesse et je suis revenue sans un euro et avec "encore beaucoup trop de cartons".

     
    Sinon j'ai vraiment de quoi me consoler : l'entreprise est dans le dernier Infobébés (n° mai et juin) 
     

     

    brocante,brocante de village,vide-grenier village

     

    Et je tiens donc à souhaiter la bienvenue aux lecteurs d'Info (si jamais certains sont bien arrivés jusqu'ici qu'ils se manifestent ou se taisent à jamais) et veux rétablir la vérité : ce sont Rosette et Pierrafeu les jumeaux (et pas comme Zorro et Pierrafeu comme écrit dans l'article) et mon Grand Mari est bien entendu au courant pour ce blog. J'ai dit à la journaliste que Grand Mari ne lit pas le blog et que je pourrais en conséquent écrire ce que je voudrais sur lui mais jamais je ne ferai ça! (Enfin faut jamais boire l'eau de la fontaine, hein…)

    Voilà, c'est classe, non?

  • La pâtisserie avec les enfants, c'est tellement bien (hin hin hin) (avec vraie super recette ed'dans)

    Mes associés aiment beaucoup beaucoup beaucoup les cookies. Je me souviens que Milou a su dire très tôt qu'il voulait des "tootizes plé maman" 

    Aujourd'hui il les kiffe toujours autant et surtout il adore faire les "petites boules".

    Avant les petits tas de pâte à déposer sur la plaque, il m'aide pour la recette. Et en exclusivité mondiale, on la partage ici. Parce que plus on est de cookies, plus on rit.

    D'abord, allumer le four à 180 °C.

    Alors il faut du vrai chocolat. Moi je prends du Nestlé Noir Dessert, une plaque découpée en morceaux grossiers avec un grand couteau de cuisine. C'est la partie la plus pénible mais c'est tellement meilleur que les ridicules pépites :)

    Je réserve ce chocolat = comprendre je le mets hors de portée des associés.

    Je découpe en cube une plaque de 250 g de beurre doux. Je le fais fondre au micro-ondes mais attention pas complètement. Je ne sais pas si c'est vraiment important mais ça fait comme si je m'y connaissais en fait.

    Au beurre je mélange 210 g de sucre semoule. Une fois le beurre et le sucre mélangés, je laisse Milou les fouetter. Ca l'occupe bien et ça me laisse libre de casser les 2 oeufs et de sortir 2 sachets de sucre vanillé que j'ajoute au mélange quand Milou n'en peut plus.

    Pendant ce temps si Rosette est avec nous (comme hier) elle pèse 550 g de farine. En vrai je l'aide un peu sinon, je peux passer l'aspi après.

    J'ajoute 2 cuillères à café rases de levure et une pincée de sel à la farine et je mélange. Ensuite je tamise la farine et la levure au-dessus de la préparation beurre-sucre-oeufs-sucre vanillé. Milou en profite pour mettre ses mains en dessous. "Oh il neige, hi hi hi hi". La pâtisserie avec les enfants c'est tellement charmant.

    Avec une cuillère en bois (ou pas hein mais la cuillère en bois ça fait pro) (ou ça fait comme ma belle-mère), je mélange le tout.
    Une fois que la farine ne risque plus de voler, Rosette et Milou remontent leurs manches et pétrissent joyeusement la préparation.

    C'est le moment où tu espères que le plat ne tombe pas par terre. 

    Vient la dernière étape de l'incorporation du chocolat. 

    Astuce : je donne un morceau à chaque apprenti cuistot pour avoir la paix 10 secondes.

    Ensuite Milou et ses doigts d'or entrent en scène. Ce gosse est hyper doué pour réaliser de petits tas pas trop ronds, pas trop plats ni trop hauts qui deviendront après une cuisson de 10/12 minutes (quand ils sont bien dorés) des cookies ni trop mous ni trop secs.

    Seul défaut de cette recette : une espérance de vie de moins de 24 heures. 

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    Milou le roi du petit tas

     

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    Avec le vrai chocolat, une tuerie quand ils sont tièdes.

     

     Après il reste le meilleur : les mains grasses des associés partout dans la cuisine et le nettoyage qui suit…

  • Le graal de l'associé

    Quand tu te fais une virée supermarché avec un ou plusieurs associés, les tentations sont partout. 

    Et la frustration qui va avec aussi.

    Déjà, pour des raisons pratiques, je passe par l'entrée côté jouets. Oui je sais, c'est cruel.

    Mais les associés sont habitués et si on a le temps, on y passe 5 minutes 15 minutes et ils regardent les nouveautés (ils me disent vraiment ça! "Maman, on peut aller aux jouets pour voir les nouveautés?")

    Et puis j'évite désormais l'entrée qui passe par le rayon liquides depuis que Pierrafeu a envoyé son petit caddie dans le rayon vinaigre.

    Donc, le rayon jouet, première tentation.

    Ensuite, on remonte le supermarché et bam en avant du rayon frais, des centaines de saucissons appellent les associés. "Allez, Maman ça fait au moins une semaine qu'on en a pas mangé! Allez pour l'apéro et du chorizo aussi!"

    Au rayon yaourts, ce sont les desserts au chocolat avec les billes et les actimels "pour qu'on soit en meilleure santé" que les associés me réclament à coup sûr.

    Même si je n'en achète jamais (enfin à part à date courte), ils tentent à chaque fois. 

    Quand j'ai Milou avec moi, il embarque automatiquement un chaussé aux moines. Même s'il y en a déjà deux dans le bac à fromages à la maison (je m'en rends toujours compte à la caisse.)

    Le rayon frais, deuxième tentation.

    Si je passe trop près des surgelés, ils me demandent des petites pizzas et des glaces bien sûr.

    Les surgelés, troisième tentation.

    Au rayon, fruits et légumes ils se disputent pour peser. C'est ainsi que la caissière a halluciné devant les clémentines étiquetées pommes et devant les avocats avec une étiquette poireaux alors qu'ils sont vendus à la pièce. 

    Le rayon fruits et légumes, quatrième tentation.

    Enfin, ce sont les caisses. Mais ma vigilance reste au top : chewing gums (interdits à la maison), mentos, kinder… tout leur semble indispensable, même les piles!

    La caisse, cinquième tentation.

    Mon astuce c'est de "choisir la caisse" en face des petits manèges (enfin tu vois le camion de pompiers, le 4x4 et le canard qui bouge sur eux-mêmes) et de les laisser y aller pour déballer et remballer peinarde.

    Bien sûr, à chaque fois ils me demande une pièce de deux euros (putain deux euros!) et à chaque fois je refuse, argumentant que ça ne changera rien.

    Le manège, sixième tentation.

    C'est enfin le moment de repartir, les associés descendent du manège (enfin Pierrafeu descend du toit du 4x4) et la fin de l'épreuve courses se profile.

    MAIS il reste encore le distributeur de boules à la sortie du supermarché.

    Et là on atteint le graal intersidéral.

    Cette petite boule qui contient une voiture en plastique dont la durée de vie ne dépassera pas les 15 mn ou une balle rebondissante que l'associé perdra sur le parking du supermarché ou une capsule de maquillage qui collera une allergie carabinée, cette petite boule cristallise tous les désirs de mes associés.

    Ils doivent s'imaginer qu'elle est magique.

    Alors je les laisse imaginer.

    Le distributeur, septième péché capital tentation

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    Pierrafeu a une une fois de la chance en tournant les manettes de la machine,

    alors il retente partout où il trouve"des distributeurs de boules".

     

    Je crois que Marie nous prépare un article sur les virées à Décathlon. On va bien rigoler :)