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La pédégère gère - Page 74

  • Immatéria-liste

    J’en peux plus du bordel qui règne dans ma maison.

    Et pas qu’à cause des deux tonnes et demies de jouets qui traînent dans toutes les pièces. 

    Surtout parce que je ne me sépare pas de grand chose.
    Je mets beaucoup d’affectif dans certains objets.

    Il me rappelle des bons ou des mauvais moments, ils sont attachés à des personnes, ils ont une histoire.

    Je suis fana-raide-dingue de bols anciens, j’en ai toute une collection. Quand je les regarde ça me fait chaud à l'intérieur.

    J’aime toutes les vieilleries possibles : les boîtes en fer, les fauteuils club d’époque, les pupitres d ‘écoliers, les armoires, la vaisselle, les verres en cristal, les meubles industriels, les cartes de géographie de nos écoles, les vieilles nappes ; les taies d’oreillers en lin, les pots de confiture, …

    Quand viennent les beaux jours, je peux reprendre mon activité préférée : chiner.
    Souvent juste pour regarder. Avoir chaud à l'intérieur.

    Mais tout ce bric à broc encombre. Nous encombre.

    Il va falloir trier. Je vais déjà faire quelques cartons et ils rejoindront le grenier.

    Alors, Papa noël, cette année si tu pouvais m’apporter de « l’immatériel » comme un week-end loin de mon capharnaüm….mais dans une auberge retapée alors !

    Ceci est ma partcipation au défi de Virginie B

  • J’ai les boules de noël

    Le 25 décembre, y’ a de la joie c’est sûr.
    (Enfin, si Grand Mari pense à moi autrement qu’en m’offrant un aspirateur (histoire vraie !!) )

    Mais pour en arriver là quel combat.

    Déjà tu dois affronter les listes au Père Noël de tes enfants.

    Etape une :

    Modérer leurs envies.

    « Oui Joué Club, ils ont beaucoup de choix dans leur catalogue mais non vous ne pouvez pas TOUT choisir, vos parents ne sont pas le Père Noël n’est pas riche !

    « Des cartes, pokémon, encore ? Une guitare électrique ? ah, bon ?. Un caniche rose qu’on coiffe ? Mais c’est moche pas très… utile (les goûts de ma Rosette, des fois ça me désespère !)

    Etape deux :

    Trouver leurs joujoux tant convoités.
    Sans s’y prendre le 24 décembre.
    Se creuser pour trouver le cadeau pour le reste de la famille.
    Sans que ça te coûte un bras (parce que pas de bras, pas de chocolat de noël.)
    Vive le tirage au sort !

    Etape trois :

    Emballer les joujoux et le reste.
    Eviter de pleurer devant les enfants, après le combat avec le rouleau de scotch.
    Mettre les noms sur les paquets pour éviter d’offrir la cafetière Senséo de Mamie à ton nain.
    (Histoire vraie, bis)

    Etape quatre :

    Planquer les paquets. Ici le grenier a été testé et approuvé. Gaffe quand même aux chocolats.
    Les souris ne pratiquent pas la trêve de noël

    Etape cinq :

    Penser à mettre les cadeaux sous le sapin sans se faire gauler.
    Vivement qu’ils sachent.

    Tu dois aussi affronter les tonnes de prospectus.

    Toutes les enseignes croient bon de garnir ta boîte aux lettres de catalogues plus kitch les uns que les autres.
    Des coffrets de parfum bon marché, des livres de cuisine (pour les nuls, pour les étudiants, pour recevoir ses grands-parents…), des décorations florales horribles, des compilations musicales, des tonnes de chocolats, de la porcelaine made in china, des barquettes de saumon, des huîtres plates, creuses, N°1, N°2, N°3, N°4, du foie gras entier, mi-cuit, en bloc, frais, des mallettes de maquillage, des plateaux de fromages pâles, des paniers de bières….

    Toute cette bouffe me rend malade avant l’heure.

    Les rayons de Carrefour market plient sous le poids des victuailles. L’allée centrale n’existe plus, les caddies doivent slalomer entre les gondoles de paniers garnis et autres assortiment de chocolat. Si le supermarché explosait t’aurais de résidus de bouffe dans un rayon de 100 km aux alentours.

    Tu te sens seul au rayon des conserves de légumes ? Normal, c’est bientôt noël !
    Déplace toi vers les conserves de marrons. Voilà. Tu es entouré.

    Tu dois aussi composer avec les deux familles.

    Le soir du 24 dans la famille de l’un et le 25 dans la famille de l’autre. Le 26 aussi.
    Poussez pas y’en aura pour toutes les familles.

    Le 27, ton estomac est prêt à exploser, tu t’en veux d’avoir autant ingurgiter.
     
    Tu dois acheter des brochettes de bonbons au Marché de noël de l’école.
    Avant d’être en brochette, les bonbons étaient dans ton placard.
    Tu les achètes deux fois.

    Heureusement, les gamins te donnent de la magie de noël à la pelle comme quand Pierrafeu nous chante Petit Papa Noël et implore le pardon de Papa Noël :

    « Et quand tu seras sur ton beau nuage,
    Viens d'abord sur notre maison
    Je n'ai pas été tous les jours bien sage,
    Mais j'en demande pardon. Pardon, pardon, pardon, pardon, pardon…

    et que Rosette en appelle à la générosité de papa Noël :

    Petit papa Noël
    Quand tu descendras du ciel,
    Avec des jouets par milliers,
    N'oublie pas mon petit soulier. 
    Oublie pas non plus le soulier de Zorro, le soulier de Pierrafeu, le soulier de Milou

     

    Lien échange

  • Blogo-bELLES

    Ca faisait des mois qu’on préparait ça.
    Ca faisait des semaines que j’avais bétonné le « casage » des petits pour la journée.
    Ca faisait une journée que mes rochers cocos étaient prêts.
    Ca faisait quatorze heures que j’avais réfléchi à ma tenue.
    Ca faisait une journée que j’avais acheté mes billets de train.
    Ca faisait cinq heures que j’étais partie de la maison.

    12 h 30 c’est l’heure.

    Je sonne. Elle me répond à l’interphone. Je comprends tout de suite que je ne me suis pas trompée de nom quand j’entends derrière elle, des cris de filles.

    Plus je monte les escaliers, plus je les entends rire. Mon cœur bat vite.

    J’ai le trac.

    Une entrée d’appartement, un sourire accueillant. Je suis chez Léonie, rassembleuse de Folasses depuis 2010.

    Des filles, plein de filles, j’ai pas connu ça depuis le dortoir de l’internat en seconde.

    Je les regarde toutes, je me perds dans ces visages dont certains me sont pourtant connus.

    J’embrasse Cranemou, Poulette, Alorom, Bloody, Nanette, Béatrice, Mentalo, Sophie L.

    Je me noie dans les rires !

    Je n’ai plus le trac.

    As de trèfle nous rejoint. Re-embrassades.

    D'habitude, j'aime pas embrasser mais là, si.

    Anna Panika passe voir les folasses. Elle est chouette, elle a un nerf de famille !

    Thenewme fait son entrée. Re-embrassades. J’ai du mal à la reconnaître sans son casque ;)

    Muriel vient compléter la tribu des folasses pour cette après midi. Elle est habillée en rouge sans doute pour narguer son apprenti meurtrier de compagnon.

    Et après, après… des rires, du zizi coincoin, des victuailles, des photos, des clopes à la fenêtre…

    Ma tête en est encore pleine. Quel bonheur cette blogosphère !

    Ca faisait des années qu’on se connaissait !

    On aurait tellement voulu embrasser Bbflo, Mary et La Mère Joie, mais sûr ce sera pour la prochaine fois!