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Sabine et associés - Page 131

  • Mon gamin, mon combat quotidien

    Oui je sais ce titre est choquant. D’ailleurs j’ai hésité à écrire ce billet et là maintenant que je suis lancée, je ne sais pas comment le tourner.

    Pourtant c’est assez simple. Pierrafeu nous use, c’est tout.

    Très vite, on a su : avec lui ce ne serait pas facile.

    Tête de goret, ascendant mulet, le plus difficile ce n’est pas de gérer son caractère d’acier.

    Beaucoup d’enfants sont comme ça. Beaucoup d’adultes aussi.

    Que Pierrafeu ne lâche rien, on y est habitué.  Et on ruse à longueur de journée pour que la crise ne se déclenche pas, qu’il parte à l’école sans hurler, qu’il se mette à table sans se rouler par terre pendant 15 minutes parce qu’on a éteint la télé,  pour qu’il fasse ses devoirs en moins d’une heure et sans trop râler…. La liste est bien longue.

    A longueur de journée, on marche sur des œufs pour ne pas déclencher les cris, les levers de bras en l’air rythmés de « oh non, oh non, oh non, oh non, je veux paaaaaaaaaas » ou les « roulages » au sol à la moindre contrariété.

    A six ans et demi, Pierrafeu qui va au centre aéré depuis l’âge de 4 ans, pleure et hurle encore quand on le laisse. Il ne veut pas me lâcher la jambe pour ses séances d’essai d’instrument à l’école de musique où il va depuis deux ans, ne dit pas bonjour au prof, ne veut pas le regarder, lui répondre….

    A six ans et demi, Pierrafeu est encore constamment dans la provocation.  Il faut toujours se fâcher fort pour qu’il s’arrête. 

    Certains adultes l’ont carrément pris en grippe. Très malin, il sait toucher là où ça pique et faire descendre de leur piédestal  les vantards. Il est moqueur comme personne, a un humour « d’adulte ».

    Et nous, comme on l’aime comme des fous, on souffre de le voir parfois se faire écarter, d’être stigmatisé « l’enfant qui ne dit pas bonjour/qui n’obéit pas/ provoque/… .  

    Parfois, son père n’en peut plus (et moi non plus en fait) et je suis la seule alliée de Pierrafeu car je ne veux pas qu’il se retrouve seul dans « ses moments de crise ».

    Je lui trouve des excuses (fondées ou pas), j’essaie de lui parler doucement, de lui faire entendre que son comportement n’est pas possible.

    J’essaie de lui faire comprendre qu’il serait bon que sa phase d’opposition s’estompe un peu.  Qu’on ne peut pas partager que des moments de conflit.Que j’ai le cœur en miette quand il part pour l'école, le centre aéré en pleurs.

    Parce que nous, on le connaît notre Pierrafeu. Cet enfant peut être un ange. Il nous fait rire et il est câlin. Il s’intéresse au monde qui l’entoure, est très curieux et très fin. 

    Le pédospy (qui l'a vu environ 18 mois) nous a dit d'être patients.

    Etre parents c'est avoir une patience sans limite finalement.

     

    Si vous avez envie de commenter, merci de le faire sous le billet, ainsi vos avis resteront. Ce qui n'est pas vraiment le cas sur les réseaux sociaux ;)

    (Oui je sais il y a le captcha, mais je vous jure que je n'y suis pour rien!)

  • Comment la gentillesse de Zorro a pourri ma nuit...

    La nuit dernière (non pas celle d'hier, celle d'avant), j'ai mis beaucoup de temps à m'endormir. 
    Finalement, la tasse m'empêche de sombrer aussi rapidement qu'avant.

    Je devais m'être endormie depuis peu de temps (pas encore de bave sur mon oreiller) quand Zorro nous a rejoints.

    enfant vient dans le lit des parents,difficulté d'endormissement chez l'adulte

    Là c'est gros gros dodo


    Il avait fait un cauchemar et voulait dormir avec nous. Grand Mari a émis un son qui ressemblait à ça : "mfrmrfr".
    Zorro l'a pris pour un oui, je n'ai pas eu le temps de réagir que son mètre 42 et ses 34 kilos s'installaient entre nous deux.

    Au bout de 5 minutes, ça ronflait sévère de père en fils.

    Et moi, j'étais couchée sur un quart d'épaule à lutter pour ne pas me retrouver avec la marque du bouton "off" du radio-réveil gravée sur le front.

    Très vite la situation m'est apparue incorfortable (quelle lucidité) et j'ai décidé de gagner la chambre d'ami.

    L'ami n'étant point là, j'ai squatté son lit. 

    Frais.

    Et bien éclairé car les volets étaient ouverts.

    A nouveau la tasse m'a tenue éveillée.

    Et puis je me suis enfin endormie... jusqu'à ce que Zorro me réveille sans ménagement :

    "Eh! Maman! Tu peux retourner dans ton lit, je retourne dans le mien."

    Il était trois heures du matin.

    Bon gamin.

  • Le retour de la tasse...

    Cette pétasse la tasse est revenue.

    Depuis une semaine, je la bois sans réagir. Je me laisse envahir. 

    Angoisses, stress, fatigue, pleurs, vertiges, elle prend différents parfums, tous plus mauvais les uns que les autres.

    Elle m'empêche de saisir les petits moments de bonheur. 

    Elle me fait tout voir en noir même les moments qui promettent d'être heureux. 

    Elle fausse mon intuition. 

    Elle m’oppresse la poitrine dès le matin.

    Mais elle ne m’empêche pas de dormir.

    Elle sait que je vais reprendre le dessus, comme je le fais toujours. 

    Je sais que ce n’est qu’une période et que bientôt la tasse sera vide.

    Jusqu’à la prochaine fois.

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