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Sabine et associés - Page 244

  • Demies jambes à l'air

    Vendredi dernier j’ai décidé de "m'offrir" mon illumination de noël.

    Le dépoilage institutionnel.

    Mais pas pour mes aisselles. Non pour mes demies-jambes.

    En matière de dépoilage, j’aime faire les choses à moitié.

    Mon rasoir bourrant au premier passage, je devais me rendre à l’évidence enfin surtout à l’esthéticienne.

    J’ai opté pour une boutique sans rendez-vous.

    "-Bonjour Madame, c’est pour mes demies-jambes.

    -Très bien et vos aisselles ?

    -Le déo accroche mieux avec les poils, je vais donc rester sur les demies-jambes.

    -Bon et votre maillot ?

    -Ah, mon maillot, il est dans le troisième tiroir de la commode.

    -Si vous prenez l’abonnement à 9.90 euros vous aurez une épilation du sourcil gratuite chaque mois !

    -Ah ! C’est vrai que c’est pas cher pour une année mais je ne veux pas toucher à mes sourcils.

    -Euh, c’est 9.90 euros par mois ! Et ça éclairait votre regard.

    -Merci mais je vois très bien.

    -Bon, attendez ici, on va venir vous chercher d’ici 15 minutes."

    Vingt-cinq minutes plus tard, on m’appelle "les demies jambes, peuvent venir s’installer en cabine" .

    J’aurais bien tenté et « est-ce que le reste de mon corps peut venir aussi » mais j’ai eu peur que ça la mette de mauvais poil.

    Me voilà donc dans une cabine surchauffée les demies jambes à l’air.

    "Vous devriez enlever votre pantalon" me suggère la dépoileuse.

    Merde elle va voir que j’ai mon maillot touffu avec moi.

    Elle s’approche et s’indigne.

    « On a utilisé le rasoir, ça se voit ». C'est une pro, on peut rien lui cacher.

    Je serre les jambes et tente de camoufler mon maillot.

    Elle est tellement horrifiée devant mes mollets molletonnés que le rouge me monte aux joues.

    Mais l’esthéticienne aime pas la figure toute rouge et m’achève :

    « Rassurez vous, j’ai déjà vu pire, une fois ».

    Esthétichienne....

  • C'est nous les gars de la campagne

    Ce mercredi l'entreprise est en déplacement à la ville lointaine pour un spectacle.

    On est en retard. Le concert va débuter, on est encore à 5 minutes et il faut garer la bétaillère.

    Je peste contre une rue barrée, celle là même appelée "raccourci secret".

    « T’as qu’à couper à travers champs » résonne à l’arrière de la voiture.

    On est de la cambrousse ou on ne l’est pas !

     

     

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  • En panne....

    Je suis en panne d'inspiration.

    J'ai plusieurs sujets dans la tête mais je ne réussis pas en faire des billets.

    J'ai peut-être un peu le blues du blog aussi? 

    Un blog c'est un peu comme relation de couple avec ses hauts et ses bas. 

    Bah, là j'suis dans le bas. Je suis bassement basse du billet. 

    Et je dois nettoyer mon four aussi...