Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sabine et associés - Page 90

  • Dis-moi comment et si tu repasses, je te dirai qui tu es…

    Dans l’entreprise, nous sommes dotés d’un spécimen de paysan-chemise-à-carreaux. Hiver comme été. Alors qu’un simple tee-shirt ferait très bien l’affaire, surtout l’été, mon paysan n’en démord pas, la chemise c’est classe pour conduire le tracteur ou la moiss’batt’.

    Oh parfois il met des polos. Parfois.

    Au début de notre relation, dans l’ancienne époque comme dit Zorro, je repassais quelques fois ses chemises.

    L’hiver, je ne faisais que le col, hop sous le pull, ni vu ni connu.

    Parce qu’il faut bien que je vous l’avoue : je déteste repasser. Pour faire bonne figure devant belle-maman, je n’ai bien sûr jamais avoué ma répulsion vis-à-vis de la table à repasser, lui préférant grandement la table basse du salon, sur laquelle je posais les pieds pour une soirée détente bien méritée. 

    Et puis on a eu quatre associés en cinq ans et mon excuse pour reléguer la table à repasser au rayon antiquités était toute trouvée : mais je n’ai pas de temps à perdre avec le repassage !

    Seulement Grand Mari a quand même regretté ses chemises bien repassées (enfin surtout l’été). Qu’il ait des regrets me faisait de sacrées belles jambes. 

    « Tu veux des chemises sans un pli ? Fais-le toi même le repassage ! »

    Quand on a eu une aide ménagère, elle m’a proposé de faire un peu de repassage. Je n’en voyais pas la nécessité, le linge bien étendu, un pliage soigneux et hop… ni vu, ni connu. 

    Quand Grand Mari l’a su, il a recasé le dossier « chemises ». Bon, ok. Sauf que je ne savais même pas où était le fer ! 

    « Allo, Grand Mari, il est où le fer à repasser ? Ah!? Tu l’as rangé dans le grenier ! » Je crois bien que l’aide ménagère m’a prise pour une cinglée.

    Bref. C’est ainsi que Grand Mari eut à nouveau quelques chemises (pas toutes, faut pas pousser mes heures de ménages dans les orties non plus) sans un seul pli.

    Et il a pris le pli, justement.

    « Quand même, ça se range vachement mieux le linge repassé" (Oui parce que Mme Clean repassait en douce quelques autres fringues).

    Alors voilà, comme je ne veux pas sacrifier les heures où Mme Clean intervient au seul repassage, j’ai eu grâce à Calor, une big révélation. 

    Je vais offrir une centrale vapeur Calor à Grand Mari pour son anniversaire !

    Dans chaque domaine, Grand Mari n’aime que le top moumoute en matière d’équipement. Je vais donc me débarrasser du fer qui n’a pas de débit vapeur sous haute pression et de son copain le réservoir d’eau qui fuit partout pour une véritable station vapeur avec une production de vapeur sous haute pression dans sa base séparée. 

    Comme il sera heureux quand il verra cette vapeur haute pression envoyée au cœur des fibres du linge pour un résultat impeccable et rapide. Et grâce au réservoir séparé il pourra repasser SANS interruption.

    En plus il se trouvera des points communs cette centrale vapeur : comme lui, elle est plus grande et plus volumineuse que les autres appareils car il faut bien ça pour contenir toute la technologie haute pression (mini-cuve + grand réservoir d’eau).

    Et dernier point mais pas des moindres (vu qu’il n’a JAMAIS détartré la cafetière de toute sa vie), contrairement aux appareils à vapeur qui peuvent être confondus avec une VRAIE centrale vapeur, pas besoin de cartouches filtrantes !

    De mon côté, en plus d'offrir un merveilleux cadeau qui ravira Grand Mari, je me ferai aussi plaisir puisque j'aime acheter en France et que les centrales vapeur Calor sont créées et produites en France dans l’usine de Pont-Evêque (Isère).

    Voilà, cette idée ne fait pas un pli.  

    Bravo moi.

    TE-STEAM_GENERATOR-PRO_EXPRESS_TOTAL-KIT_PHOTOS-MONTAGE-CHEMISE-3.jpg

    Grand Mari will have the power.

     

    Sponsored by BuzzParadise  

  • Broc en toc

    Hier matin, je me suis levée pleine de fatigue et surtout pleine d'espoir.

    A la fin de la journée, je serai riche, c'était certain. La veille, j'avais laissé Grand Mari seul avec les 4 associés en le rassurant devant la soirée qui s'annonçait agitée pour lui (les associés s'étaient goinfrés en douce de carambar toute l'après-midi. Or, si t'es parent tu connais l'équation explosive " associé+ trop de sucre² = soirée agitée") (Bref) : " sois fort, Grand Mari, c'est un sacrifice nécessaire que de me laisser partir. Demain, nous serons plus légers et surtout riches." 
     
    J'ai donc dit bonne chance au revoir à mon mari et embrassé mes associés, leur faisant promettre de bien se laver les dents. Pour ce qui était de ne pas être trop foufous en allant se coucher, je n'avais que très très peu d'espoir. 
     
    Enfin, après 35 mn de route éprouvante (le doute me dévorait, "avais-je bien tout emporté?"), j'arrivai chez mes parents. Ils m'ont accueillie à bras ouverts. Ils savaient que l'instant était grave pour moi. 
    Non seulement, j'avais du laisser mes associés et mon mari mais en plus pour le bien de l'entreprise je devais me séparer de certaines choses qui me tenaient beaucoup à coeur. 
     
    Après m'avoir offert un petit verre de blanc consolée, j'ai retrouvé ma chambre d'enfant. Demain, il fallait se lever tôt, pour la bonne cause.
     
    Aidée de Tatafouine, qui elle aussi devait sacrifier une partie de sa vie, nous nous sommes installées dans le froid. A 8 h, tous ces objets en relation avec notre passé étaient étalés sur de vulgaires planches de contreplaqués. 
     

    IMG_20140413_091255.jpg

     
    Il y avait là de superbes tasses à cappuccino, des verres à cocktails qui promettaient de folles soirées entre amis, des bougies sculptées de Tata Yvonne, des magnets, des vieilles boîtes d'allumettes, des nounours en plâtre estampillés Bergères de France, des cygnes qui autrefois avaient transporté les dragées de baptême de la cousine Germaine, des cadres de peinture sur soie de l'artiste de la famille, des boîtes en fer à ne plus savoir qu'en faire…
     
    Que de la qualité et de la beauté.
     
    Et pourtant, pourtant. 
    Est-ce la crise? Le temps froid et couvert? Notre emplacement en fin de brocante?
     
    Ou est-ce simplement parce que les promeneurs avaient mauvais goût et n'ont pas vu l'esthétisme d'un cygne aux reflets arc-en-ciel ou d'une peinture de canal sous un soleil écrasant?
     
    Hier j'ai gagné 18,70€, Tatafouine 4€ .
     
    Bonjour le fou-rire quand on a compté nos sous. (Ahem)
     

    IMG_20140413_102153.jpg

    Hiiiiii !

    Et en plus j'ai cramé presque tout le bénéfice en gaufres (1 € la gaufre!). Heureusement j'ai trouvé un chouette mug "on n'a plein" a dit Grand Mari, mais je lui pardonne, je lui avais promis la richesse et je suis revenue sans un euro et avec "encore beaucoup trop de cartons".

     
    Sinon j'ai vraiment de quoi me consoler : l'entreprise est dans le dernier Infobébés (n° mai et juin) 
     

     

    brocante,brocante de village,vide-grenier village

     

    Et je tiens donc à souhaiter la bienvenue aux lecteurs d'Info (si jamais certains sont bien arrivés jusqu'ici qu'ils se manifestent ou se taisent à jamais) et veux rétablir la vérité : ce sont Rosette et Pierrafeu les jumeaux (et pas comme Zorro et Pierrafeu comme écrit dans l'article) et mon Grand Mari est bien entendu au courant pour ce blog. J'ai dit à la journaliste que Grand Mari ne lit pas le blog et que je pourrais en conséquent écrire ce que je voudrais sur lui mais jamais je ne ferai ça! (Enfin faut jamais boire l'eau de la fontaine, hein…)

    Voilà, c'est classe, non?

  • La pâtisserie avec les enfants, c'est tellement bien (hin hin hin) (avec vraie super recette ed'dans)

    Mes associés aiment beaucoup beaucoup beaucoup les cookies. Je me souviens que Milou a su dire très tôt qu'il voulait des "tootizes plé maman" 

    Aujourd'hui il les kiffe toujours autant et surtout il adore faire les "petites boules".

    Avant les petits tas de pâte à déposer sur la plaque, il m'aide pour la recette. Et en exclusivité mondiale, on la partage ici. Parce que plus on est de cookies, plus on rit.

    D'abord, allumer le four à 180 °C.

    Alors il faut du vrai chocolat. Moi je prends du Nestlé Noir Dessert, une plaque découpée en morceaux grossiers avec un grand couteau de cuisine. C'est la partie la plus pénible mais c'est tellement meilleur que les ridicules pépites :)

    Je réserve ce chocolat = comprendre je le mets hors de portée des associés.

    Je découpe en cube une plaque de 250 g de beurre doux. Je le fais fondre au micro-ondes mais attention pas complètement. Je ne sais pas si c'est vraiment important mais ça fait comme si je m'y connaissais en fait.

    Au beurre je mélange 210 g de sucre semoule. Une fois le beurre et le sucre mélangés, je laisse Milou les fouetter. Ca l'occupe bien et ça me laisse libre de casser les 2 oeufs et de sortir 2 sachets de sucre vanillé que j'ajoute au mélange quand Milou n'en peut plus.

    Pendant ce temps si Rosette est avec nous (comme hier) elle pèse 550 g de farine. En vrai je l'aide un peu sinon, je peux passer l'aspi après.

    J'ajoute 2 cuillères à café rases de levure et une pincée de sel à la farine et je mélange. Ensuite je tamise la farine et la levure au-dessus de la préparation beurre-sucre-oeufs-sucre vanillé. Milou en profite pour mettre ses mains en dessous. "Oh il neige, hi hi hi hi". La pâtisserie avec les enfants c'est tellement charmant.

    Avec une cuillère en bois (ou pas hein mais la cuillère en bois ça fait pro) (ou ça fait comme ma belle-mère), je mélange le tout.
    Une fois que la farine ne risque plus de voler, Rosette et Milou remontent leurs manches et pétrissent joyeusement la préparation.

    C'est le moment où tu espères que le plat ne tombe pas par terre. 

    Vient la dernière étape de l'incorporation du chocolat. 

    Astuce : je donne un morceau à chaque apprenti cuistot pour avoir la paix 10 secondes.

    Ensuite Milou et ses doigts d'or entrent en scène. Ce gosse est hyper doué pour réaliser de petits tas pas trop ronds, pas trop plats ni trop hauts qui deviendront après une cuisson de 10/12 minutes (quand ils sont bien dorés) des cookies ni trop mous ni trop secs.

    Seul défaut de cette recette : une espérance de vie de moins de 24 heures. 

    cookies2.jpg
    Milou le roi du petit tas

     

    cookies.jpg
    Avec le vrai chocolat, une tuerie quand ils sont tièdes.

     

     Après il reste le meilleur : les mains grasses des associés partout dans la cuisine et le nettoyage qui suit…