Le bol de lait renversé

Ce matin, ce lait chocolaté au sol a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

Le vase, c'est moi.

Depuis quelque temps c'est dur. Je ne saurais expliquer exactement pourquoi.

Ou alors j'ai trop d'explications : la situation compliquée au travail couplée au manque de confiance en moi, la frustration que me procure le blog (l'envie est là mais le temps, non), 5 jours en formation professionnelle où tu comprends que tu te fais un peu avoir depuis 2 ans, un bazar permanent dans chaque pièce, chaque armoire, placard de la maison, LE QUOTIDIEN qui me pèse… et surtout les sollicitations toujours plus nombreuses de mes associés. 

Vous allez dire "on en est tous là".

Oui tous les parents vivent ce que nous vivons.

J'ai juste une question...

 

pourquoi les gosses, MES gosses se lèvent toujours tôt le week-end (ou le mercredi) alors qu'il faut faire péter une bombe dans leur chambre les jours d'école?

Je suis certaine que toi, aussi, parent épuisé au bord du burne aoute, t'en as une liste longue comme la liste de Noël de mes gosses, de questions comme celle-ci.

Vas-y, fais toi plaisir, défoule toi.

En plus il pleut....

D'ailleurs tu peux jouer ici pour tenter de gagner un jeu skylanders, ça occupera ton nain le samedi matin à 6 heures. 

 

 

L'entreprise est en crise

L'heure est grave dans l'entreprise. C'est même la crise. Oh non pas la crise financière, elle ça fait longtemps qu'elle est installée mais comme dit Grand Mari "ça va aller, ma Biche, ça va aller!"

Non c'est de la "crise parentale" dont je parle.

ON EN PEUT PLUS.

Là où c'est difficile c'est que d'habitude, y'en a toujours un des deux qui gère le stress et tempère l'autre. Souvent c'est Grand Mari qui garde le cap, moi je craque plus facilement.
Mais là, même Grand Mari est à bout.

Il répète sans cesse "mais quelle rate, il faut". Et ça c'est pas bon signe. Non, non, non....

Quant à moi, j'ai failli pleurer quand j'ai eu le mot de l'école m'annonçant la grève d'aujourd'hui...

En fait, le réel souci c'est qu'on est un peu comme à l'usine avec nos gamins, pas le temps de souffler, de se parler. Tout doit être organisé, minuté.
Les douches, les repas, les activités ne sont pas gérés au hasard sinon c’est la foire dans l’entreprise !

Ils sont hyper agités, ils parlent tout le temps, se mêlent de tout, se tapent dessus…

Hier, je pliais le linge, activité ô combien épanouissante, et Pierrafeu et Zorro sautaient dans tous les sens. Putain, ils ont réussi à me coller le tournis! J'avais la gerbe devant les serviettes de toilette !

Et puis il y a le « dossier Pierrafeu ». Il a commencé son « terrible two » vers 18 mois et maintenant à trois ans et demi, il a décidé de prolonger l’expérience.

Il userait un bataillon de légionnaires. Même la nuit il nous fait chier en fait voir.

Oui mais vous vous dites, chères lectrices, ils l’ont bien cherché quand même !

Et justement vous avez raison ! Je ne veux pas que mes gamins entendent à longueur de journée « taisez-vous, moins de bruit, arrêtez de vous disputer, rangez moi ce bordel ces jouets… » pourtant c’est ce que je leur dis le plus souvent. Quand je ne le hurle crie pas !

Parce que c’est pas de leur faute s’ils sont collés serrés en âge (même si ça n’est pas « vraiment » non plus de la nôtre mais bon c’est une autre histoire)

Ah ! Dur d’être parents, ce sera ma conclusion.  (ouais, je me foule pas sur ce coup là)

Ah, non encore autre chose, ce sont bientôt les vacances. Les GRANDES vacances.