Cette phrase avant d'être mère, je ne l'avais pas entendue depuis 1988.
Et à nouveau elle a ressurgit dans ma vie en 2008, quand Zorro l'a hurlé à la tronche de son frère. Et puis à celle de sa soeur. Et puis encore à celle de son frère et puis encore à celle de sa soeur, et puis encore à celle de son frère et puis encore à celle de sa soeur, et puis encore à celle de son frère et puis encore à celle de sa soeur, et puis encore à celle de son frère et puis encore à celle de sa soeur, et puis encore à celle de son frère et puis encore à celle de sa soeur, et puis encore à celle de son frère et puis encore à celle de sa soeur.
Après Rosette et Pierrafeu l'ont prononcée aussi. Et enfin ("enfin" façon de parler), Milou l'a dite lui aussi.
Nous l'entendons donc plusieurs fois par jour. Un millier de fois.
Dès le matin.
Jusqu'au soir.
Pour tout et surtout pour n'importe quoi : le jouet en 4 exemplaires identiques, une tagada perdue dans la boîte de carambars, le petit bâton dans la forêt, le caillou blanc sur le tas de cailloux bleus, le ballon de baudruche dégonflé, le morceau de papier à bulles déjà mâché par le petit chien, la frite collée à l'extérieur du plat, le couvercle de la boîte de camembert (quel beau chapeau!), la console de jeux retrouvée sous le lit de la chambre d'ami, poisson rouge (le site pas l'animal), la nouvelle brosse à dents de Milou (mes gosses sont des crados), le feutre jaune dans les fluos, la télécommande qui ne fonctionne plus....
Liste non exhaustive.
On pourrait en faire une chanson.
Une chanson à la con bien sûr.
Mais heureusement, Milou a décidé d'en changer le refrain.
Il a lancé un nouvel air dans l'entreprise : "c'était/c'est moi en premier".
Et ses frères et soeur se font une joie de le reprendre en choeur.
Dick Rivers chante "Je l'avais avant toi" une chanson écrite par les Associés.