Non, je ne me suis pas perdue dans ma cuisine.
Je voulais juste voir si vous alliez me réclamer après 12 jours sans publier.
Il n'en est rien.
Je suis assez vexée les gars.
Pour la peine, je vais vous raconter ma vie.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Non, je ne me suis pas perdue dans ma cuisine.
Je voulais juste voir si vous alliez me réclamer après 12 jours sans publier.
Il n'en est rien.
Je suis assez vexée les gars.
Pour la peine, je vais vous raconter ma vie.
Bon, bon, je sais ici c'est sensé être un blog de maman avec des histoires d'associés parfois pénibles, parfois si mignons, parfois si exaspérants, parfois si attendrissants (ouais c'est cyclique), des coups de gueule et des coups de coeur, de la mode enfantine (nan je déconne) bref un blog de Maman!
Oui mais Maman court et purée je ne suis pas peu fière de moi.
En mai dernier, j'ai accepté le défi de courir La Parisienne avec la team Nivea.
Tout de suite après, je crânais. Ouais, le 14 septembre je cours La Parisienne. Ouais, ma première course. Ouais, ça va le faire.
En juin, je me disais que j'étais cinglée.
En juillet, je courais à peine 5 km sans m'arrêter.
En août, je me disais que j'étais définitivement inconsciente.
En septembre, je réalisais (grâce à Aurélie) que ce n'était pas une distance de 5,7 km mais de 6,7 km que je devrais parcourir. Gloups. 1 seul km, un si petit km qui me paraissait si grand. SI LONG.
Le 13 septembre, j'ai songé à sauter du 1er étage de ma maison, histoire de me casser la jambe et de forcément avoir une excuse en plâtre pour me défiler.
Mais non, j'y suis allée.
Et puis j'avais toutes les bonnes conditions réunies: dormir la veille chez Léonie qui habite tout près du Champs de Mars et qui cuisine de merveilleuses pâtes au saumon, courir avec la Team blogueuse Nivea dont fait partie Camille, une pro de la course, notre coach "virtuel" depuis des mois.
N'empêche le matin, je n'en menais pas large, heureusement que Léonie m'a accompagnée jusqu'au stand Nivea pour me motiver (je la soupçonne d'avoir eu peur que je prenne la direction de la Gare du Nord…).
Bref, hier je me suis mêlée à 35 000 nanas plus ou moins expérimentées pour la toute première course de ma vie sous un superbe soleil.
Et c'était génial. Malgré l'attente d'une heure où nous étions serrées comme des sardines sur le pont d'Iéna, malgré les ralentissements pendant la course, malgré la dame qui a traversé la route juste devant moi (et se casser la jambe à ce moment là aurait été vraiment dommage), c'était sensationnel de courir dans Paris, dans l'un des plus beaux quartiers, imaginez comme ça me changeait de mes chemins de campagne où je cours seule la plupart du temps! Des groupes musicaux et des supporters nous ont encouragés sur tout le parcours. L'ambiance était extra.
En attendant le départ, photo d'Aurélie.
Et puis tout au long de la course j'ai fait équipe avec Isabelle (puisque Stéphanie courrait trop vite pour nous :P et on avait perdu Céline), on s'est motivées, encouragées et c'était encore une première pour moi, de courir avec quelqu'un qui a le même rythme!
Et une fois la ligne d'arrivée franchie, la joie, la fierté le bonheur de l'avoir fait sans s'arrêter (sauf pour prendre de l'eau), d'être en sueur pour la bonne cause!
c'est moiiiiiii !
J'étais une championne! Dans le train du retour, j'imaginais l'accueil triomphal qu'allait me réserver mes associés sur le quai de la gare. J'avais déjà ma médaille autour du cou, prête à me faire acclamer.
Finalement, je les ai attendus plus de 10 minutes devant la gare et ai retiré ma médaille quand les gars de ma cambrousse venaient me voir pour des autographes.
Ils sont donc arrivés en retard mais ont hurlé dans la voiture quand j'ai dégainé mon trophée. Tout de suite, Zorro a voulu connaître mon classement, Pierrafeu n'en avait que pour la Tour Eiffel, Rosette trouvait la médaille trop jolie et Milou s'est délecté de la barre de céréales offerte par la course.
Grand Mari a pris des nouvelles de mes mollets qui pour la première fois (encore une première) ne m'avait pas fait mal.
A la maison, la nouvelle championne a vite était remise dans le bain : faire le repas, coucher les enfants … mais les associés ont crié en choeur alors que je redescendais l'escalier après le bisou du soir, "bonne nuit championne!".
médaille sur toile cirée
Alors, on se dit à l'année prochaine?
Et pour vous dire combien c'est faisable même quand on est une chèvre de la course, lire ici et ici.
Ah oui et mon temps?
Et vraiment un grand merci à Sophie et Nivea!