Arrête !

Arrêtez. Ca suffit. Stop.

Ou même arrêêêêête, arrêêêêêtez, ça sufiiiiiiiiiiiit, stoooooooop.

Je suis certaine, que toi aussi parent, tu répètes ces mots  à longueur de journée passée avec ton (tes) associé(s).

Je suis certaine que tu es persuadé que ton premier « arrête » dit fermement n’en appellera pas d’autres.

Et je suis certaine que comme dans mon cas, ce n’est pas le cas. 

Il y a le premier « arrête de sauter » quand je donne la main à Milou. Suivi de près d’un « je t’ai demandé d’arrêter de sauter » alors que je tangue comme si j’étais sur un bateau.

Puis viens, le « Milouuu arrêêête » et ensuite le « stoooooop ».

Le scénario est identique quand Milou et Pierrafeu courent dans les rayons du Palais de la Senteur, renversant du maquillage et gloussant comme des dindes.

Après plusieurs menaces je finis par hurler « arrêêêêêtez !!» et passe pour un hystéro-dingo auprès de Pamela la vendeuse.

Il y a aussi les moments de foutage sur tronche. « Arrêtez de vous chercher. Non, stop on ne se tape pas dessus. Zorro ça suffiiiiiiiiiit ».

Et moi j’en ai ras le casque de faire face à des associés bouchés et de passer pour une cinglée.

Mais je ne suis pas seule.

Je le vois bien sur la tête de la mère de famille au supermarché. Elle a un caddie où les associés y sont plus nombreux que les victuailles.  Tu sais qu’elle a en dit des dizaines d’ «arrête » avant de les caser dans le chariot.  

Ou encore, au parc,  quand un père essaie d’abord de faire comprendre à son fils que « non, on ne remonte pas le toboggan à l’envers » et conclut assez vite par « mais arrêêêêêête Jean-René ! »

Tu vois ces parents manquant d'air?  

Parce qu’en fait le « arrête » c’est juste le même mécanisme de répétition que pour « à table » ou « allez, on y va », « lavez-vous les mains », « enlevez-vos chaussures », « silence », « au lit », « mettez-vos chaussures », « t’as fait tes devoirs ? »….

Je sais pas vous, mais moi, j’ai l’impression de dire toujours la même chose.

Et c’est pas près de s’arrêter…

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Mais arrêtez de courir!

  

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Et vous c'était comment ces "vacances"?

Ces vacances de la Toussaint 2013 ont duré un mois. Non ?

Si.

Cette année j’ai fait un peu trop de sentiments et n’ai pas inscrit les associés au centre aéré.

Cet été ça ne s’était pas trop bien passé, ils étaient fatigués, blablabla, en maman aimante et trébuchante (comprendre culpabilisée) j’ai jonglé avec les emplois du temps de tout le monde (enfin sauf celui de Grand Mari qui a du travail, LUI) pour leur éviter le centre.

Pour la première semaine, je m’étais arrangée avec ma belle-mère et la nounou de Milou afin de bosser mes 2 jours et demi réglementaires.

Sauf que j’ai eu à nouveau des vertiges le mardi et donc je ne suis pas allée au bureau et que…la nounou m’avait complètement oubliée.

J’ai donc gardé les deux associés. Rosette a passé la journée à me demander « quand est-ce qu’on va chez Tata ? » et j’ai passé ma journée à avoir envie de l’oublier sur une aire d’autoroute.

Dès le mercredi je me jurai intérieurement de les inscrire au moins trois jours au centre pour les vacances de Noël. 

Il faut dire aussi que Grand Mari n’était jamais là, rentrant soit à 21h ce qui me donnait des envies de meurtre (genre j’attends que les associés soient au lit et je rentre) soit à deux heures du matin (ce qui me réveillait et m’assurait une journée vraiment merveilleuse).

Donc mon épuisement vient peut-être aussi de là (rire nerveux).

Et des travaux de la cuisine (pleurs).

Et puis, je ne sais pas ce que mon Doc a comme diplôme de  médecine (certainement est-il docteur ès canari) mais il ne voit chez eux aucune surdité. Pourtant ils le sont.

Et chez moi, il ne voit aucune forme de folie. Pourtant je le suis.

Tarée.

A leur hurler d’arrêter de crier.

Bref des vacances ultra-reposantes, pleine de love, d ‘échanges positifs et de partage avec mes enfants :

Extraits :

« Maman, on fait des madeleines ?

-Seulement si après tu me lâches VRAIMENT les baskets, Rosette?

-Oui, promis.

-Jure-le !» 

Lundi. « Je vous préviens si vous n’êtes pas sages, on ne va pas à la piscine vendredi ! » 

Mercredi. « Vous avez gagné votre première semaine de Noël au centre aéré »

Heureusement, j’ai eu une journée oxygène à Paris et les deux jours de visite de mon amie avec ses deux gars. Avec six associés à la maison, pas facile de tenir une conversation mais au moins pendant deux jours … ils avaient d’autres personnes à harceler ….

Sauras-tu reconnaître les associés?

 

 

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Pause capitale

Il y a peu, je disais que prendre du temps pour moi n'était pas ma priorité, trop compliqué à gérer.

Mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Et des fois, je ne suis pas imbécile.

Surtout quand la météo est avec moi et que la pluie tombe à seaux. Et oui, quand il flotte sévère, Grand Mari a moins la possibilité d'un tête à tête avec son tracteur.

Lassée (le mot est faible) de ces journées et soirées passées à m'occuper seule de nos associés, j'ai sauté sur l'occase d'un déj entre amis à Paris pour prendre l'air.

Cécile doit ricaner en lisant ce billet parce que bon c’est grâce à elle et à son expérience que je me suis octroyée cette pause «  envoie bouler tout le monde, ne culpabilise pas si Grand Mari doit bosser, laisse-les aux grands-parents, viens ! ».

Je suis venue, j’ai bu (juste une bière japonaise), j’ai déjeuné (chez Higuma, avec Cécile, Papa Cube et son adorable Violette), j’ai marché (sur les berges de Seine avec Cécile), j’ai attendu (40 mn à la Gare du Nord).

Rien d'extraordinaire, juste de l'ordinaire cool.

Me voilà prête à attaquer cette deuxième semaine de vacances.

Enfin, au moins jusqu’à mercredi…

 

Souvenirs pour les associés (mieux que de la Tour Eiffel en toc!)