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burn out maternel

  • Je vais mieux

     

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    Je ne vais pas vous mentir et nombre de lectrices l’avaient compris, en 2021, j’ai sombré. Burn out maternel. Avec l’aide de nombreuses séances avec un psy qui ne mâche pas ses mots, j’ai pu à un moment sortir du déni. Je n’allais pas bien, ça je le savais, mais je n’allais pas bien parce que j’étais carrément à côté de la plaque avec mes enfants.

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  • C'est dur...

    Vraiment. J'accumule de la fatigue comme jamais encore. A la naissance de Rosette et Pierrafeu c'était des journées de 20 heures mais c'était pas la même fatigue. Enfin, je crois.

    Je dois lâcher quelque chose. J'y arrive plus. 

    J'ai des bouffées d'angoisse. Il m'arrive de ne plus respirer normalement. Je dors à nouveau très mal même avec ma goutte d'huile essentielle de lavande.

    Tout, tout, tout s'accumule. Pourtant j'ai une aide ménagère 3 heures par semaine (mais une TRES grande maison aussi).

    Pour le dossier "enfants" là, je peux rien faire. Ils sont quatre (pas trop autonomes), on est deux, c'est mathématique. 

    Je sais que je dois arrêter quelque chose.

    Le blog? Des fois ça me démange, tellement ça me prend du temps. 

    Mais non, c'est mon truc à moi. Ma création (ça fait prétenteiux mais c'est exactement comme ça que je le ressens). Mon lieu d'échange et mon beurre dans les épinards même si je les préfère à la crème.

    Mon boulot? C'est pareil que mon blog en fait. Depuis la reprise début septembre, c'est chaud. J'ai beaucoup plus de boulot qu'avant l'été. Enfin, un boulot plus "pourrissage de cerveau" avec du bon tordage de neurones. Le soir, je suis vidée comme une truite. 
    Et mon job me met la viande dans les épinards. 

    Arrêtez le blog ou le boulot, c'est donc impossible. 

    J'en vois pas le bout, là en fait.

    Mais après-après-après-après-après-après-après-après-après-après-après-après demain est un autre jour, non? 

  • M.A.F mais pas paf (enfin pas encore)

    Cette semaine j’ai reçu le dernier numéro d’Egg, le magazine de la femme enceinte.

    Il est beau avec une mise en page toute en douceur, les rubriques sont variées (déco, style , psycho, découvertes de blogueuses, voyages…), les sujets sympas….

    Mais je ne suis pas enceinte (Dieu et le reste, merci !).

    Et ben, t’as pas besoin d’être enceinte pour lire avec intérêt Egg !

    Dans le numéro 7, à la rubrique Psycho, le papier m’a terriblement interpellée.

    Vise un peu le titre : « La maison brûle-ou comment éviter le burn out maternel » .

    Comment ils savent que ma maison brûle ? Que le burn out, alors que je ne travaille pas, me guette. Il a été écrit pour moi, ou quoi cet article ?

    Non, parce que depuis des mois une semaine, moi et même, on traverse une période pas folichonne.

    Déjà, j’ai pris conscience (et on m’y a un beaucoup peu aidée) que je me faisais bouffer par mes gosses.

    Pour être honnête, je me LAISSE bouffer par mes gosses.

    Comme je suis en congé parental, je me plie en quatre pour eux, sans qu’ils ne le demandent forcément, et je mets une pression pas possible… toute seule.

    Enfin, toute seule, pas exactement, notre chère société sait renvoyer à Maman, toutes les demandes et besoins de l’enfant.
    T’as qu’à voir les recettes de cuisine pour les mômes avec les « demande à ta Maman, d’allumer le four pendant que Papa regarde Téléfoot » ou les retours d’école de Zorro « le maître, il a dit de demander à notre Maman pour qu’elle nous donne un chiffon pour nettoyer l’ardoise ! »

    Quand je bossais à temps plein avec trois enfants en bas âge à la maison, j’étais moins usée nerveusement. J’étais fatiguée mais je culpabilisais moins vis à vis des petits (voire pas du tout), de les faire garder, que les repas soient pas trop équilibrés…

    Le fait d’être toute la journée à la maison me fait focaliser sur des détails (plus ou moins gros !) : le tas de linge à plier devant lequel je passe vingt fois, les toiles d’araignées, la cuisine à ranger et la vaisselle à faire ENCORE, les paperasse administrative à trier, les inscriptions à la gym…

    Je vous vois penser « tout ça c’est rien » et c’est vrai.

    Là est le problème de la MAF « enfermée » chez elle, à force de rester à la maison, on devient tout ce qu’on ne voulait pas ou n’imaginait pas être 5 ans auparavant.

    « Jamais, je pourrais être mère au foyer. J’aime top voir du monde, travailler, gagner ma vie. Et puis je pourrais pas rester avec mes nains toute la journée !! »

    Alors, j’ai pris un peu les choses en main.

    Milou va cette après midi pour la première fois à la garderie.

    C’est l’heure d’adaptation. Ca me fait mal au cœur pour lui, mais je survivrai.

    Si tout va bien, il devrait y passer une journée entière par semaine d’ici novembre.

    Je vais inscrire les trois grands à la cantine une fois tous les 15 jours. Et ils vont aller déjeuner tous les lundis chez leur grands-parents.

    « Ne refuser aucune aide et savoir demander de l’aide. » doit rentrer dans me petite tête de blonde.

    Je vais appliquer les « gestes de secours » préconisés par Egg, vous pouvez les lire ici.

    Je vais bosser mon CV aussi…

    Enfin, ça c’est encore une autre histoire.