Vraiment. J'accumule de la fatigue comme jamais encore. A la naissance de Rosette et Pierrafeu c'était des journées de 20 heures mais c'était pas la même fatigue. Enfin, je crois.
Je dois lâcher quelque chose. J'y arrive plus.
J'ai des bouffées d'angoisse. Il m'arrive de ne plus respirer normalement. Je dors à nouveau très mal même avec ma goutte d'huile essentielle de lavande.
Tout, tout, tout s'accumule. Pourtant j'ai une aide ménagère 3 heures par semaine (mais une TRES grande maison aussi).
Pour le dossier "enfants" là, je peux rien faire. Ils sont quatre (pas trop autonomes), on est deux, c'est mathématique.
Je sais que je dois arrêter quelque chose.
Le blog? Des fois ça me démange, tellement ça me prend du temps.
Mais non, c'est mon truc à moi. Ma création (ça fait prétenteiux mais c'est exactement comme ça que je le ressens). Mon lieu d'échange et mon beurre dans les épinards même si je les préfère à la crème.
Mon boulot? C'est pareil que mon blog en fait. Depuis la reprise début septembre, c'est chaud. J'ai beaucoup plus de boulot qu'avant l'été. Enfin, un boulot plus "pourrissage de cerveau" avec du bon tordage de neurones. Le soir, je suis vidée comme une truite.
Et mon job me met la viande dans les épinards.
Arrêtez le blog ou le boulot, c'est donc impossible.
J'en vois pas le bout, là en fait.
Mais après-après-après-après-après-après-après-après-après-après-après-après demain est un autre jour, non?