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  • Comment la gentillesse de Zorro a pourri ma nuit...

    La nuit dernière (non pas celle d'hier, celle d'avant), j'ai mis beaucoup de temps à m'endormir. 
    Finalement, la tasse m'empêche de sombrer aussi rapidement qu'avant.

    Je devais m'être endormie depuis peu de temps (pas encore de bave sur mon oreiller) quand Zorro nous a rejoints.

    enfant vient dans le lit des parents,difficulté d'endormissement chez l'adulte

    Là c'est gros gros dodo


    Il avait fait un cauchemar et voulait dormir avec nous. Grand Mari a émis un son qui ressemblait à ça : "mfrmrfr".
    Zorro l'a pris pour un oui, je n'ai pas eu le temps de réagir que son mètre 42 et ses 34 kilos s'installaient entre nous deux.

    Au bout de 5 minutes, ça ronflait sévère de père en fils.

    Et moi, j'étais couchée sur un quart d'épaule à lutter pour ne pas me retrouver avec la marque du bouton "off" du radio-réveil gravée sur le front.

    Très vite la situation m'est apparue incorfortable (quelle lucidité) et j'ai décidé de gagner la chambre d'ami.

    L'ami n'étant point là, j'ai squatté son lit. 

    Frais.

    Et bien éclairé car les volets étaient ouverts.

    A nouveau la tasse m'a tenue éveillée.

    Et puis je me suis enfin endormie... jusqu'à ce que Zorro me réveille sans ménagement :

    "Eh! Maman! Tu peux retourner dans ton lit, je retourne dans le mien."

    Il était trois heures du matin.

    Bon gamin.

  • Le retour de la tasse...

    Cette pétasse la tasse est revenue.

    Depuis une semaine, je la bois sans réagir. Je me laisse envahir. 

    Angoisses, stress, fatigue, pleurs, vertiges, elle prend différents parfums, tous plus mauvais les uns que les autres.

    Elle m'empêche de saisir les petits moments de bonheur. 

    Elle me fait tout voir en noir même les moments qui promettent d'être heureux. 

    Elle fausse mon intuition. 

    Elle m’oppresse la poitrine dès le matin.

    Mais elle ne m’empêche pas de dormir.

    Elle sait que je vais reprendre le dessus, comme je le fais toujours. 

    Je sais que ce n’est qu’une période et que bientôt la tasse sera vide.

    Jusqu’à la prochaine fois.

    soleil.jpg

  • Le billet sonore du lundi matin

    Hier, dimanche Tatafouine était guest star de l'entreprise.

    Mes associés doivent se sentir un peu seuls à quatre puisqu'ils adorent voir du monde (ils tiennent ça de leur mère, note de l'auteur). 

    On avait prévu un tournoi de jeu de société. Avec ce temps pourri et froid c'était plutôt bien vu.

    Après le poulet dominical et ses champignons rosés et les éclairs au café/spéculoos et ceux au chocolat, vint le temps de la partie de Uno.

    Ce jeu est devenu une véritable institution dans l'entreprise et en semaine, il nous arrive d'en faire une partie le soir avec Zorro et Rosette avant le dîner. 

     

    Puis ce fut le tour de Halli Galli, un jeu de rapidité et de calcul avec une sonnette au milieu de la table, de quoi bien énerver les petits et les grands.

    500_____halliGalli_60.jpg

    Le premier à voir 5 fruits identiques écrase tape sur la sonnette


    Pour calmer les esprits et soulager les mains écrasées, on a entrecoupé le tournoi par un une heure de ping-pong et de trampoline.

    Après la douche, nous n'avions qu'une hâte avec Grand Mari et Tata fouine : les faire manger pour les mettre au lit.

    Tatafouine avait été embauchée pour le repas du soir et ce, dès le matin "Eh, Tatafouine, tu manges aussi ce soir, heinnnnnnn?" (x40 = 10 fois / associé)

    Réclamée à coeur et sutout à cris, Tata Fouine est restée pour les croque-monsieur.

    A table, l'excitation était celle d'un dimanche soir augmentée par la présence d'une invitée.

    "Pierrafeu, tiens-toi bien. Rosette, arrête de parler. Zorro mange moins vite. Allez Milou mange au moins un petit bout" Tout cela répeter 400 fois ( 100/ associés = 400)

    Et au moment où je venais de dire à ma soeur avec un air mi amusé mi fatigué:  "Ah, l'éducation c'est tout un art" on entendit un pet écrasé mais assez sonore.

    Et ce fut la poilade générale chez les associés. 

    Et chez Tatafouine.

    Voilà c'est tout un art.

    Ou pas.