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Se faire à l'idée…

Ca ne fait pas très longtemps que j'ai commencé à me faire à l'idée. Pendant un temps j'ai pensé que ça ne me quitterait jamais. Ca prenait une place de dingue dans ma tête mais aussi au creux de mon corps.

Un endroit indéfinissable, parfois ça me lançait au coeur comme des piques sans prévenir, parfois ça me prenait aux tripes quand l'idée était trop fixe. J'avais comme une sensation de malaise, Grand Mari étant tout à fait contre cette idée.

Même si ce n'était pas "raisonnable", je ne pouvais pas me résoudre à ne plus avoir d'enfant.

D'ailleurs, ce n'est peut-être pas fini. Et la raison, je le sais n'a rien à voir là-dedans finalement.

Mais depuis deux ou trois mois, quelque chose a changé, je ne saurais dire ce que c'est, mais je me fais à l'idée. 

Milou est mon petit dernier. Ce filou le dit d'ailleurs lui même " laissez-moi passer devant, je suis le petit dernier."

Ca va vous paraître dingue mais depuis que je cours (presque 3 fois par semaine) cette idée s'éloigne au rythme des km parcourus.

Je pense que ça y est, j'ai repris la main sur ma vie. Enfin, je veux pas mettre la charrue avant d'avoir tué la peau de l'ours, je sais cet équilibre tout neuf et encore instable. 

J'arrive à prendre du temps pour moi, à penser à moi. C'est toujours une organisation de dingue et nombres d'imprévus m'ont déjà obligée à reporter mes plans running (ouais je me la raconte).

Comme ce week-end, où je devais courir absolument le samedi. Déluge toute la journée, associés collés aux baskets, je ne voyais pas comment j'allais faire. Et à 19h30, l'éclaircie. Trop tard pour aller dans les chemins (oui j'ai un peu la trouille) et Pierrafeu et Milou qui tenaient absolument à m'accompagner…

"Bon, les gars, vous me suivez dans la cour, vous serez mes porteurs d'eau". Et hop des tours et des tours et des tours de cour (600 m le tour complet) et j'ai enfin réussi à courir 15 mn sans m'arrêter. Finalement, les deux associés ne m'ont jamais apporté d'eau et sont restés 5 mn à m'encourager. 

Voilà, ils grandissent et côté organisation la vie devient un peu plus légère.

Milou dernier de 4 est très dégourdi pour ses bientôt 5 ans et nous faisons maintenant des sorties longues (enfin deux heures) à vélo sans grande difficulté. En général, on se pose moins la question "oui mais Milou, il est trop petit pour venir avec nous?"

C'est hier à la piscine que ça m'a un peu sauté aux yeux et au coeur. Après des dizaines de passages au toboggan pour Zorro (seul), des centaines de plongeons pour Pierrafeu et Rosette et des allers-retours entre son père et moi pour Milou, nous nous sommes tous retrouvés dans le tourbillon d'eau.

A un moment, je me suis mise de côté et je les ai observés. Ca m'a paru dingue que ces trois gaillards et cette braillarde (je ne sais pas si l'eau dans les oreilles, mais Rosette hurle sans arrêt à la pistoche), accrochés tous les 4 à leur père, soient de moi. Made in moi. 

Et pour une fois, je ne me suis pas dit "déjà aussi grands", non je me suis dit c'est bon.

Et c'est tout.

En fait, nous avons peut-être aussi plus de temps pour les observer, pour apprécier le temps passé avec eux. Je ne me dis pas "plus de couches, de poussette, de petits pots à faire réchauffer au resto…" non, je me dis, ça y est on se pose un peu, c'est plus simple. Voilà pas plus facile mais plus simple.

Je savoure différemment comme dit Cécile. Mais je ne suis pas encore dans l'idée d'over quota de Marie ou sur le point de me faire une raison comme Prune.

Hier la sortie piscine a été suivie d'un resto. Milou a, bien entendu, mangé la corbeille de pain avant d'avoir son assiette mais les autres se sont tenus à peu près tranquilles.

(Je ne vous parle pas des cris dans le resto, des réflexions sur les plats des autres clients, du "on peut avoir encore des cacahuètes madame pasqu'on a la dalle", des allers-retours aux toilettes, du "hoooo j'aurais du prendre comme Milou, moi c'est nul ma pizza", du verre de coca renversé, des pleurs qui ont suivi, de l'erreur de la serveuse dans le parfum de la boule de glace, du sable dans les moules et des grimaces de Rosette, des 2 pauvres phrases échangées avec Grand Mari, du "bon alors, vous les finissez vos cafés?", du papaoutai chanté en choeur, et du "waouh les nichons" de Pierrafeu qui regardait les clips à la télé.)

C'était peut-être un moment de grâce. Une parenthèse de douceur dans notre quotidien de brutes.

Peut-être…

lever-soleil.jpg

 

Si vous avez envie de dire quelque chose sur le sujet merci de le faire ici et pas sur les réseaux sociaux pour que ça reste, merci ;)

Commentaires

  • Très touchant ce billet..... Mes yeux piquent...
    Peut etre parce que moi aussi je me suis faite à cette raison. En fait j'en suis convaincue depuis longtemps. Physiquement et mentalement je ne pourrai plus. Terminer par une paire, à presque 40 balaies, pétard à mèche, ça épuise !!! Contrairement à la majorité des parents, notre famille nombreuse n'était pas un choix. Mais l'arrivée des deux loulous nous ayant fait bondir directos dedans, maintenant que j'en cotois des familles nombreuses, je me dis qu'il aurait été chouette d'avoir ce projet y'a 15 ans. Nous aurions peut être eu nos enfants plus tôt ou plus rapprochés, pour en avoir plus.
    Mais je suis plutôt d'un état d'esprit "si c'est comme ça, c'est que ça devait être comme ça". Alors comme toi, je les observe du coin de l’œil, quand ils sont tous les 4 pelotonnés sur le canapé, je savoure d'avoir fait le plus dur avec les jumeaux et nous avons hâte de continuer à les voir grandir tous les 4.

  • merci Pat. Pareil pour nous, nous n'avons pas fait le choix de la famille presque nombreuse (oui pour moi, c'est à partir de 5 la famille nombreuse:)
    Et comme toi, je me dis que c'est ainsi parce que ça devait être comme ça.

  • C'est marrant, pour moi c'est l'inverse... Quand je les vois grandir, quand je me dis "c'est chouette tout ce qu'on peut faire avec eux maintenant", je me dis aussi, "ce serait bien d'avoir un tout petit duquel on pourrait vraiment s'occuper". Peut-être parce qu'ils sont très rapprochés (la petite est arrivée 22 mois après les jumeaux), mais j'aimerais un bébé tout seul dont on pourrait tous s'occuper. On verra dans quelques années... (Chéri met son veto pour l'instant)
    Et sinon, bravo pour le footing! Les tours de cour, fallait être motivée!!!

  • Oui moi aussi, ça me plairait un bébé dont on s'occupe tous. Enfin avant ça me plaisait. Je me fais à l'idée, c'est vraiment ça en fait ;)

  • Bonjour,
    Deux enfants seulement, des jumelles de 28 mois qui sont nées un mois après mes quarante ans. Un cadeau de la vie ! et franchement, j'ai croisé d’autres mamans comme toi qui ressentent ce deuil du dernier enfant mais moi pour le moment je ne le ressens pas et en crois pas que je le sentirai. Même si je les avais eu à trente ans, je ne sais pas si j'en aurai eu un 3ème (nous sommes svt super épuisés, petits joueurs, je sais ;-)>. En réalité, je suis surtout ravie de les voir grandir, de s'ouvrir au monde, de tout regarder de cet air émerveillé ! Les bébés c'est mignons mais je n'ai ps cette nostalgie du nourrisson, peut être parce que je ne les ai pas allaitées, peut être parce que je les eues tard et que j'imaginais n'avoir qu'un enfant ! ou qu'il a fallu reprendre très vite mon boulot puisque je suis à mon compte. En tout cas je suis admirative de votre énergie !

  • il y a aussi l'âge du ou des derniers qui comptent. Tant que Milou était très petit ça ne me venait pas à l'idée ;)
    Mais nous ne sommes pas toutes ou tous égaux devant l'envie d'un autre bébé. La reprise du boulot compte aussi, c'est vrai.
    Quant à notre énergie, pas de miracle, elle suit le nombre d'enfants…

  • Ici deux au compteur et un début de running aussi... l'idée d'un petit dernier va surement faire doucement sa place mais pour le moment je suis encore trop débordée avec 2 (ne ris pas !!!!)
    J'aime bcp ce billet p-ê parce que je viens d'une famille où nous étions 4 et cette scène au resto et bien disons que ça me rappelle des souvenirs :-)

  • Ouais les sorties resto, ça fait des souvenirs ;)

  • Ouais les sorties resto, ça fait des souvenirs ;)

  • Moi aussi je me reconnais... J'ai 37 ans et je me suis retrouvée malgré moi dans la catégorie "famille nombreuse" il y a 8 mois grâce à mes jujus arrivés après 2 filles ! Jamais je n'aurais pensé avoir 4 enfants. 3 oui, mais 4, hou la la c'était beaucoup trop ! Et maintenant qu'ils sont là, comme je suis heureuse ! Je me sens une vraie famille... Il m'arrive même de penser à un petit 5e... Penser seulement ! Je crois que j'ai un peu de mal à me dire que je n'en aurai plus d'autres, même si j'en suis convaincue: "il n'y en aura pas d'autres". Alors je savoure chaque moment passé avec mes loulous et je continue de m'émerveiller à chaque étape de leur vie, de la première dent aux premiers mètres parcourus à vélo sans les petites roulettes ! Ils sont ma vie !

  • ahahahahahaha, mais moi non plus je n'aurais jamais pensé avoir 4 enfants même si en fait on ne s'était jamais dit "on aura, deux, trois enfants". On avait rien prévu en fait ;)
    Et moi je peux dire que maintenant j'essaie de savourer les petits moments. J'aurais du m'y mettre plus tôt comme toi ;)

  • Je crois qu'une fois qu'on goûte à autre chose, qu'on trouve du temps pour soi, on n'a plus forcément envie de retourner dans un quotidien à organiser autour des siestes d'un bébé.

    Je vois Chichi grandir et finalement, plus il grandit et plus l'envie d'un autre enfant diminue.

  • voilà un peu pareil pour moi. Même si je ne me suis pas encore faite complètement à l'idée.
    Faut juste que j'arrête de regarder les photos de leur toute petite enfance…

  • ahah : "je veux pas mettre la charrue avant d'avoir tué la peau de l'ours".
    Très beau billet. Tu partages un sentiment que beaucoup d'entre nous connaissent peut être... j'en fais parti (et pourtant je n'ai QUE 2 Crevettes) mais l'idée parfois me traverse l'esprit (heureusement elle ne fait que traverser).
    Je crois qu'au moment où on "se fait à l'idée"... c'est gagné :-)

  • je ne pense pas que ce soit gagné, juste moins difficile….

  • J'ai selon moi seulement trois enfants, selon Zozo déjà trop, mais ce qui est sur c'est que malgré toutes les difficultés, les cris, les pleurs, il y'a tellement de jolies choses qui ne m'arriveraient pas, que je n'aurai pas connu sans eux, que je recommencerai tout pareil demain et que je ne suis pas prête à ne plus avoir d'enfant

  • Zozo est comme Grand MAri "non mais quatre Sabine, tu re rends comptes, QUATRE!!!"
    Et comme toi "je recommencerai tout pareil" ;)

  • Je n'en ai que deux et sûrement je n'en aurai plus parce que c'est comme cela. Mais comme le début de ton billet me parle ... Merci de l'avoir écrit.

  • ce n'est pas le nombre d'enfants qui compte ;)

  • Qu'on ait 1, 2, 4 enfants ou 15, il y a sans doute toujours un passage difficile pour tourner la page de l'enfant de plus... Au jour d'aujourd'hui, j'aurais du mal...
    J'ai adoré la scène du resto (ça me rassure de voir qu'il n'y a pas que chez nous que... Pourtant on en a que 2 !!!).
    Belle journée à toi

  • voilà, c'est un passage. On le passe facilement ou moins.

  • ça doit être la période alors car moi aussi j'ai écrit là dessus très récemment.

  • mais oui! C'est marrant j'ai zappé ton billet alors que j'ai pensé à toi. Je pensais qu'on en avait parlé de vive voix. Je me fais vieille car je l'avais même commenté ton billet!
    j'ai ajouté le lien ;)

  • Très touchant ce billet. Moi je n'ai pas choisi de ne plus en avoir, c'est la vie qui a choisi pour moi. Et cette épreuve a aussi été suivie d'un sentiment très ambivalent de "libération" : oui je me suis sentie libérée de ce questionnement, de ce désir toujours ré-interrogé : "Est-ce raisonnable ? Est-ce que ce serait mieux, moins bien ? Est-ce que je saurai assumer autant d'enfants ?" Je me suis sentie libérée de ça, et enfin disposée à penser à moi, à reprendre en main ma vie et mon corps. Moi aussi je me suis mise à courir à partir de ce moment là : à la fois pour évacuer toute cette émotion, cette douloureuse étape non choisie, mais aussi pour prendre du temps pour moi... Tout ça pour dire que se faire à l'idée de ne plus avoir d'autres enfants, c'est aussi s'enlever un poids et s'ouvrir à d'autres voies...

  • Et bien, j'aimerais faire ce cheminement. 5 enfants ici, dont le dernier de 5 ans, et l'envie d'un petit bébé me titille depuis bien longtemps déjà. Mais c'est hors de question, tant du côté du Papa (déjà qu'il n'en voulait qu'un, au départ !) que du côté logistique. Car, comme tu l'écris, nous commençons à vraiment nous poser, tous les 7, notre organisation familiale est bien rodée et il est temps que je consacre du temps au devenir de mes aînées de 14 et presque 16 ans qui vont démarrer leur vie "active" dans quelques mois. Et enfin, à 37 balais, je peux prendre du temps pour moi, rien qu'à moi.
    Mais cette envie qui me tord le bide, qui ne me quitte pas, jamais....c'est bien dur de l'ignorer...

  • TOn billet me rappelle celui de Marie oui, qui disait avoir "terminé" avec Nano naine.
    Moi je pense aussi que ça y est on est au complet là.
    J'avais fait un billet là dessus, comme quoi on avait passé le fameux "cap du bébé" pour Tinyni et comme quoi, après, tout devient un peu plus simple. On passe un peu à autre chose, une Minipage se tourne... Et là on est bien.
    Tous les 4.
    Eux deux.
    oui on est bien là !!!

  • Ton billet me parle beaucoup. je n'en ai que 2, ils commencent justement à être très autonome, j'ai de plus en plus de temps pour moi... Et pourtant, je crois que j'adorerais avoir un petit 3 eme si je le pouvais financièrement. J'ai 37 ans et je pense que je vais devoir abandonner cette idée et me faire à l'idée que je n'aurai plus de bébé.

  • se faire à l'idée, j'y arrive toujours pas, j'essaie pourtant, mais il me manque ce petit dernier...

  • Très joli billet

  • Ah je ne me serais pas doutée que ça te titillait encore au coeur et au corps, c'est une sensation que je ne partage pas du tout mais je comprends que ça puisse être comme une sorte de deuil à faire mais Sabine quatre enfants quoi !!! tu vas courir quand après ? ;-)

  • Quand on ne les fait pas en moins de six ans de temps (coucou Marie), quand t'as plein d'enfants, t'as forcément un grand écart permanent à faire. Ici la grande doit s'accomoder de la présence de plus petits, et la petite doit encaisser le rythme de vie des grands. Pas toujours simple si on veut faire des choses ensemble. Du coup, il semble assez raisonnable de s'arrêter là...

  • Moi aussi ils son hyper rapprochés (4 en 4 ans et demi) et oui je comprends que ce soit toujours le grand écart chez vous. Mais il y a d'autres plaisirs comme, les souvenirs qu'auront les grands des petits ;)

  • Il y a tant d'amour dans ce billet ! Un moment de grâce, comme tu dis.

  • C'est si joliment dit. Je la "voit" vivre ta moyenne entreprise(grande à mes yeux ;-)), qui respire la belle vie .
    Bravo pour ta persévérance en running , épatant.

  • j'ai le même problème que toi
    nous avons 3 loulous de 7ans1/2, 5 ans et presque 2ans
    on nous dit que nous sommes une famille nombreuse mais moi je ne trouve pas
    et j'ai méééééééééééga envie d'un 4ème, ça me tiraille le ventre
    cependant zhom n'était déjà pas très chaud pour le 3ème alors le 4ème même pas en rêve
    dur dur!!! :-(

  • Rhalala tu vois je ne me suis jamais dit que c'était mes derniers, même s'ils sont 6 en 8 ans, et qu'ils ont 9 ans. Mais à chaque âge ses plaisirs, et c'est vrai que j'ai pris beaucoup de plaisir à materner (et à en baver aussi) mais là, je prends un malin plaisir à avoir une bande d'enfants/ados, à dormir la nuit, à sortir à l'improviste sans babysitter, à parler d'autre chose que de pipicacaprout (même si ça reste encore drôle).
    Prends soin de toi, ça c'est cool
    Et merci pour ce joli billet

  • Rhalala tu vois je ne me suis jamais dit que c'était mes derniers, même s'ils sont 6 en 8 ans, et qu'ils ont 9 ans. Mais à chaque âge ses plaisirs, et c'est vrai que j'ai pris beaucoup de plaisir à materner (et à en baver aussi) mais là, je prends un malin plaisir à avoir une bande d'enfants/ados, à dormir la nuit, à sortir à l'improviste sans babysitter, à parler d'autre chose que de pipicacaprout (même si ça reste encore drôle).
    Prends soin de toi, ça c'est cool
    Et merci pour ce joli billet

  • Allez arrête de délirer, au travail, tu peux nous en pondre encore trois ou quatre : dépêche, c'est déjà foutu pour 2014.

  • Se faire à l'idée, oui, c'est tout à fait ça. Parfois, je regarde ces mères au ventre rond et je me dis : "Vas-y, fais-en un troisième, écoute ton corps et fonce ! Tu regretteras peut-être un jour de n'avoir pas agi tant qu'il était temps !" Je crois que mon problème c'est ça : de regretter un jour ce fameux petit troisième...

  • Quelle belle famille tu as :)La mienne n'est pas aussi remplie. Mon garçon aura 5ans dans 2semaines et je suis en mal de bébé 2... depuis janvier je suis AVS et grâce à ça l'envie est moins forte, mais toujours présente. Je me fais une raison, puisque notre projet mariage se concrétise dans 13mois, mais dès l'euphorie passée je sais que ça reviendra au galop.... :)

  • Je ne sais pas pourquoi mais quand je te lis, j'ai les larmes aux yeux. C'est con, non?

  • Même sentiment avec aussi 4 zous qui prennent beaucoup de temps et d'énergie.
    Il faut se résoudre que la maternité c'est fini, voir grandir les autres et prendre le temps.
    Le temps pour eux, pour mon couple enfin pour moi!

  • Je l'aime ce billet car il ne sent pas la nostalgie. Il regarde vers le futur. Bises.

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