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Sabine et associés - Page 120

  • Quand Pierrafeu blague, ce n'est pas triste

    Les associés sont amateurs de blagues et ont même eu une période "j'invente mes propres blagues". Période pas facile, pour nous leurs parents car il fallait quand même esquisser un sourire alors que l'histoire n'avait ni queue ni tête.

    Et surtout aucune trace d'humour.

    Ah, c'est pas facile de partager l'humour avec les plus grands.

    Dans nos associés, Pierrafeu a pourtant depuis son plus jeune âge (ouais bon, il n'est pas très vieux non plus) cette capacité à rire avec les adultes, cet humour que sa maîtresse de moyenne section aurait vu comme de l'insolence "s'il avait trois ans de plus".

    Bref, il est assez déconneur.

    Justement hier matin, il décide de nous raconter la dernière blague transmise par leur pote Raoul.
    Au bout de deux secondes, Zorro fonce sur lui pour le faire taire : "arrête, on va se faire crier". 

    Mais c'est plus fort que Pierrafeu, il faut qu'il livre cette blague que son frère juge tendancieuse.

    "-Papa, c'était quoi tes activités préférées à l'école?

    -Tu veux dire "les matières", Pierrafeu?

    -Ouais.

    -Euh, les maths et la géo.

    -Eh, ben moi c'est maths et dessin."

    Et devant nos sourires à peine contenus, il s'est mis à chanter : "maths et dessin, maths et dessin, maths et dessin..."

    Voilà Pierrafeu a réussi à lier ses deux passions : l'humour et les seins.

     

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    Vivement qu'il s'intéresse au Chat...

     

  • Classe croûte

    Ces derniers temps dans l’entreprise, les associés ont une nouvelle addiction culinaire :

    Le « casse-croûte autoroute »
    Hein ?

    Récemment, nous sommes allés en Charente avec aller/retour express pour un baptême.

    Pour l’aller, j’avais prévu quelques sandwichs maison à base de baguette qui furent dévorés dans les embouteillages parisiens (très bon moyen d’occuper les associés, d’ailleurs). Pour le retour je n’avais rien prévu puisque nous prenions la route juste après le repas, lequel s’était terminé vers 16h.

    Quelques gâteaux et une bouteille d’eau feraient l’affaire, les associés s’étant gavés de gâteaux apéros, petits fours et avaient même mangé à table !

    Et surtout je comptais sur leur endormissement rapide, après un aller de 700 km, une nuit agitée à l’hôtel, un repas de baptême, un tour en barque et un départ à plus de 20h.

    Mais, vous connaissez les enfants ?
    Moi aussi pourtant.

    Donc ils ne se sont pas endormis et ont hurlé leur faim moins de deux heures après le départ.

    A la première station service, on leur a acheté les fameux sandwichs triangle avec plus de beurre que de jambon. Ils les ont trouvés « savoureux » et « exquellents".

    C'était pour eux, les gars de la campagne, « so exotique » de manger au milieu des voitures avec les effluves de gas-oil dans les narines. 

    Maintenant, dès que j’ai la flemme le soir, c’est soupe et casse-croute d’autoroute.

    Du Saint Moret, du jambon , quelques tomates ou des concombres quand ils ont envie de changement et surtout, surtout, la découpe en triangle !!

      

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  • Grosse, très grosse colère

    J'en avais déjà parlé dans un billet, devant la chambre en désordre des associés, je ne suis pas du genre à dire : "mes petits chéris, mais qu'est-ce que c'est que ce chantier? Et vos Playmo, c'est normal si je les ai vus enterrés dans le jardin? Ah, vous jouiez à l'enterrement? Et toi Rosette ta poupée Corolle, elle a passé la nuit dehors, c'est normal? Ah, elle voulait faire de la balançoire? Oui mais souviens toi que sa consoeur a fini décapitée par le passage de la tondeuse, tout de même.".

    Non, moi c'est plutôt comme ce qui s'est passé hier soir.

    J'entre dans les chambres pour un "bisou/câlin c'est le dernier après dodo" à chaque associé. Et mes yeux parcourent la chambre. Un champ de bataille dans chacune.

    Comme si les playmo, les chevaliers, les poupées, les voitures cars s'étaient foutus sur la tronche toute la journée (genre guerre des gangs) à l'aide des camions de pompiers, tracteurs et autres poussettes.

    C'est le soir, Sabine, contiens toi, il ne faut jamais se coucher fâché :

    "PUTAIN MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE CE BORDEL? VOUS VOUS FOUTEZ DE NOUS OU QUOI?"

    Et là devant les bouches bées de mes associés, je vire hystéro. J'hurle que je veux bien comprendre qu'ils jouent  que c'est normal, mais que non, c'est pas possible, ce n'est plus possible, ils ne respectent rien, les jouets cassés, les livres arrachés et les CD en vrac sur le parquet C'EST DU FOUTAGE DE TRONCHE.

    Grand Mari toujours à l'affût du moindre gros mot prononcé par sa tendre épouse, reste coi lui aussi.

    Il sait que c'est LE sujet qui me met hors de moi. De les voir bousiller leurs jouets ou de les laisser traîner dans des endroits improbables comme le fond de l'atelier plein de cambouis ça me gonfle grave.

    On leur a donné des jouets de notre enfance comme ma ferme Fisher Price ou le pistolet de Grand Mari : ils ont tout cassé. Le carton de ma ferme, resté intact 32 ans après, a été déchiré à peine posé dans les mains de Pierrafeu et Zorro. Le pistolet en métal est resté dans la cour, Grand Mari a roulé dessus en tracteur.

    Et j'en ai des dizaines "d'anecdotes" identiques.

    La sentence est tombée hier soir, s'il n'y a aucune amélioration ils ne recevront plus de jouets en cadeau. 

    Ce seront des habits, hin hin, hin.

    chambre en désordre, enfant casse les jouets, enfant ne respecte pas ses jouets, enfant qui casse tout,

    Une toute petite partie du chantier de la chambre de Rosette.
    Il manque les culottes sales qui ont déclenché ma furie.