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Sabine et associés - Page 233

  • Mes gosses sont des andouilles

    L’entreprise est à table. C’est fête, y’a de l’andouille de Guéméné au menu.

    Rosette et Pierrafeu se jettent dessus.

    Zorro fait la grimace.
    C’est comme ça, son frère et sa sœur ont des goûts de vieux mais pas lui.

    Grand-père et Grand-mère se délectent et jugent le produit.

    « -Hum, il est drôlement bon l’andouille, dit Rosette.

    -Elle enflamme ! lui répond Pierrafeu en vidant d’un trait son verre de rouge d’eau.

    -Et c’est bien quand t’as fini, avec la peau ça te fait un beau bracelet !

    -Ouais, mais un bracelet qui pue ! »


  • SNCF, rien n’est possible

    Samedi je suis allée à la capitale ! Ouais ! Une rencontre avec une partie des Follasses était prévue. Double ouais !!

    Une super journée en perspective….

    Mais pour aller à Paris, je dois prendre le train. Et donc acheter des billets.

    Le matin de la journée « ouais », j’attends au guichet de la gare. Les bornes c’est pas possible pour moi, je suis trop bornée comme nana. Et blonde aussi.

    Le gars au guichet est aussi souriant que je suis couturière.. Ahem…

    Il ne répond pas aux bonjours que les personnes précédentes lui adressent. Ou alors peut-être que « ‘our » ça voulait dire « bonjour ». C’est que parler avec les poils de la moustache qui entrent dans la bouche, ben ça doit pas être facile !

    Vient mon tour.

    «-Bonjour, Monsieur !

    -our
    (c’est donc ça !)

    -Je voudrais un aller-retour Saint Robert –Paris aujourd’hui en tarif week-end s’il vous plaît.

    -Fallait l’prendre hier !

    -Ah bon ?

    -…. 

    (m’aide pas surtout)

    -Vous voulez dire que le jour même on se fait entuber, on paie plein pot ?

    -….
    (m’aide pas surtout)

    -Et quels sont les trains en tarifs réduits ? La dernière fois, le tarif week-end ne s’appliquait pas parce que j’avais fait l’aller-retour sur deux jours (ouais faut bien viser avec Seuneuceufeu) mais j’avais eu un train en zone blanche à tarif réduit.

    -‘m’étonnerait bien !

    -Euh, si…

    -VOUS VOULEZ PRENDRE MA PLACE ?

    -Vous pouvez rester gentil ! (là c’était con de ma part, j’aurais du lui dire de ne pas m’agresser)

    -Ah, c’est parce que j’ai pas de tarifs réduit que je suis pas gentil.

    Gogole ! ….
    (ferme ta gueule Sabine, ferme ta gueule, ferme ta gueule)

    -Ca fait 46,20 euros en PLEIN TARIF
    (au lieu de 30 euros donc)

    -….
    (ferme ta gueule Sabine, ferme ta gueule, ferme ta gueule)

    Je règle et me casse.

    Je suis dégoûtée.

    Mais ne me laisse pas démonter.
    En m’asseyant sur leur moelleux fauteuil puant, je sais que je vais passer une bonne journée et c’est pas un gars derrière sa vitre avec la connerie plein tarif qui va me la gâcher !

     

    sncf, tarifs compliqués, agent désagréable

    Là il s'est rasé la moustache, depuis il parle mieux. 

     

  • Dimanche, je me suis sentie con... mais pas longtemps

    Ouais je sais, je suis précise.

    Oui c'était dimanche, le dimanche de Pâques. Grande, grande réunion de famille pour l'anniversaire d'un grand Oncle.

    A table, on se retouve avec un couple qui a, c'est dingue comme coïncidence!, quatre enfants.

    Ils sont ENCORE plus jeunes que nous. Ils sont vingt-aneuf ans. Ils sont très sympas.

    Je me demande quand même s'ils ne sont pas un peu tarés parce qu'eux n'ont pas eu de jumeaux. Mais, non ils sont très sains de corps et d'esprit. Amen.

    Leurs enfants sont âgés de huit ans et demi à deux ans. Ils sont donc collés serrés mais moins que les nôtres (oui, mais on a eu des jumeaux , blabla....)

    Je me suis placée à côté de la nana. Entre mères de grande famille, on se serre les coudes, blabla.

    On parle d'abord de nos familles. Alors toi, t'es qui par rapport au grand Oncle? Ah, ouais d'accord! Mais en fait, on est cousines! Ouais! (la bière était bien fraîche et il faisait bien chaud, j'en ai peut-être bien trop bu...)

    On se raconte des anecdotes, on parle voiture familiale (enfin, c'est les mecs qui en parlent, nous on parle cuisine familiale, hé oh, chacun à sa place!), on parle éducation, progrès de fou de la part du petit dernier...

    Vient le sujet "Maman travaille en dehors de la maison". Et moi j'y vais de bon coeur. Les pieds dans le même sabot, les oeufs dans le même panier, les deux jambes dans une seule jambe de pantalon...., enfin je laisse éclater ma joie :

    "ah, mais heureusement que je travaille, j'en pouvais plus! Toute la semaine à m'occuper de mes nains, à faire la bouffe, le ménage, à rester cloitrée dans ma cambrousse!...."

    Et là je vois la fille changer de regard.

    Et j'essaie de me rattraper aux branches. Je comprends qu'elle est maman au foyer. Par choix.
    Elle a fait de brillantes études, mais comme elle me dit "pour l'instant, je préfère m'occuper de mes enfants". 

    Je la comprends tout à fait. Je suis passée par là (études brillantes en moins), mais moi aussi j'ai choisi de poser pour élever mes petits. 

    Mais, je sens bien qu'elle, elle ne me comprend pas. 

    Je me sens un peu mal. Heureusement Milou vient me demander du "ambert". Je vais avec lui au buffet des fromages. 

    Et puis, en le voyant baver son camembert et s'en coller plein les doigts, je me dis que c'est pas si grave. Mes enfants me comprennent....

     

    édit du 27 avril, 15 h 05 (précises ;) : en fait je n'ai pas eu l'impression de gaffer. Je me suis sentie jugée et surtout je crois qu'elle manquait de tolérance face à mon choix de retravailler. 

    Nous avons le même nombre d'enfants, elle s'est peut-être dit que je ne faisais pas au mieux pour eux...

    reprise activité de la femme au foyer,syndrome de la mère parfaite,mère parfaite