Blogo-bELLES

Ca faisait des mois qu’on préparait ça.
Ca faisait des semaines que j’avais bétonné le « casage » des petits pour la journée.
Ca faisait une journée que mes rochers cocos étaient prêts.
Ca faisait quatorze heures que j’avais réfléchi à ma tenue.
Ca faisait une journée que j’avais acheté mes billets de train.
Ca faisait cinq heures que j’étais partie de la maison.

12 h 30 c’est l’heure.

Je sonne. Elle me répond à l’interphone. Je comprends tout de suite que je ne me suis pas trompée de nom quand j’entends derrière elle, des cris de filles.

Plus je monte les escaliers, plus je les entends rire. Mon cœur bat vite.

J’ai le trac.

Une entrée d’appartement, un sourire accueillant. Je suis chez Léonie, rassembleuse de Folasses depuis 2010.

Des filles, plein de filles, j’ai pas connu ça depuis le dortoir de l’internat en seconde.

Je les regarde toutes, je me perds dans ces visages dont certains me sont pourtant connus.

J’embrasse Cranemou, Poulette, Alorom, Bloody, Nanette, Béatrice, Mentalo, Sophie L.

Je me noie dans les rires !

Je n’ai plus le trac.

As de trèfle nous rejoint. Re-embrassades.

D'habitude, j'aime pas embrasser mais là, si.

Anna Panika passe voir les folasses. Elle est chouette, elle a un nerf de famille !

Thenewme fait son entrée. Re-embrassades. J’ai du mal à la reconnaître sans son casque ;)

Muriel vient compléter la tribu des folasses pour cette après midi. Elle est habillée en rouge sans doute pour narguer son apprenti meurtrier de compagnon.

Et après, après… des rires, du zizi coincoin, des victuailles, des photos, des clopes à la fenêtre…

Ma tête en est encore pleine. Quel bonheur cette blogosphère !

Ca faisait des années qu’on se connaissait !

On aurait tellement voulu embrasser Bbflo, Mary et La Mère Joie, mais sûr ce sera pour la prochaine fois!

J'y arrive pas

Je devrais vous faire partager ma joie d'avoir rencontré une bande de follasses, le week-end dernier à Paris .

Je devrais organiser ce petit concours qui fleure bon.

Mais j'y arrive pô.

Heureusement Grand Mari sait me remonter le moral.

Il a fait les courses (cherche pas à savoir pourquoi il neige sur la toute la France) et a acheté du liquide vaisselle comme indiqué sur liste écrite par mes soins (et par mes doigts et un stylo).

Moi, je prends toujours un truc de supermarché au vinaigre de fruits MAIS jamais un truc au citron genre paic. Ca me fait gerber. Enfin quand j'attendais Zorro, ça me faisait gerber et l'odeur ne passe toujours pas.

Il a pas pris du paic. Non. Je lui avais indiqué sur liste écrite par mes soins (et par mes doigts et un stylo).

Non. Il a pris ça.

 

Mais qu'est-ce que c'est encore que cette connerie? Secret de fleurs, déjà tu te marres mais "Iris sauvage", alors là c'est la joie dans ton évier!

"C'est pour que tu sois épanouie quand tu fais la vaisselle" m'a dit Grand Mari quand je ricanais devant la bouteille.

Ouais. Faudrait qu'il fasse gaffe dans sa douche celui-là, s'il en sort en puant l'iris sauvage de synthèse faudra pas qu'il se demande pourquoi...

Un souvenir médical extraordinaire

Moo, bébé médecin qui blablate beaucoup, pour fêter le 100ème article de son choupi-blog nous invite à raconter "le souvenir médical le plus drôle, le plus émouvant, le plus étonnant, le plus fou »

Des souvenirs médicaux avec mes quatre petits, j’en ai (déjà) pas mal. On a eu quelques frayeurs, parfois de très grosses et quelques hospitalisations mais heureusement rien de grave au final.

(Je croise tout ce que j’ai à longueur de journée pour que rien ne change !)

Mais un souvenir médical m’a particulièrement marquée.

C’est l’annonce de ma grossesse gémellaire. J’en avais déjà parlé dans mon billet « Lorque l’enfant paraît » en voici l’extrait :

Je m'étais rendue seule et légère (après ce serait seule et lourde) chez ma gynécologue. Je savais que j'étais enceinte et j'étais heureuse malgré mes degueulis matinaux, du midi, du goûter et du soir de savoir ce futur bébé en moi. Quand ma gynécologue m'a demandé de lui décrire l'écran de l'écho, je me suis sentie con (elle souriait pour me rassurer, ce n'était pas une mauvaise nouvelle). Je savais bien que ça ne pouvait pas être les yeux du bébé, il était beaucoup trop tôt pour les voir et ils auraient été bien trop gros!

Alors j'ai dit « ce sont les yeux que l'on voit ! ».

« Euh, non Mme Sabine ce sont LES bébés ! » m'a soufflé un brin anxieuse la gynéco.

« Pfffff, Grand Mari ne va jamais me croire ! ». Elle était rassurée, je réagissais et pas trop mal.

N'empêche, j'étais tellement sur le cul de cette nouvelle que j'ai failli écraser un gars sur un passage piéton en rentrant à la maison. 

C’est de loin mon souvenir médical le plus marquant et le plus dingue.

Même si je savais (un peu) que ce serait difficile une fois leur naissance passée, j’ai heureuse de cette nouvelle et je sortais les griffes dès qu’on me plaignait .

C'était pour moi extraordinaire l'arrivée de jumeaux dans MA famille.