Un blog culinaire à trente-deux mains

Aujourd’hui, je vous annonce un truc qui va vous changer la vie.

Enfin la cuisine. Pas la pièce, non le manger, la nourriture, le « putain qu’est-ce que je vais leur faire à bouffer manger encore ce soir ? ».

Ouais.

Avec quinze copines de la blogo, les Follasses, on vous fait part du lancement d’un blog culinaire décomplexé de la recette, détendu des ingrédients, le bien nommé :  « Food’n Follasses ». 

Je vais pour vous en faire des tartines gratinées, le mieux c’est d’aller baver par vous même ;)

 

 

 

Quand la MAF retourne au TAF et doit laisser ses petits...

Je crois que c'est certain, il faut que j'arrête de faire des nains.

Plus j'en ai, plus je deviens cucul. 

Je dois reprendre le boulot dans 3 jours. Gloups.

J’ai envie de retourner bosser. Mais alors c’est quoi cette boule dans le ventre, dans la gorge et ce serrement du cœur quand je laisse Milou à la nounou.

Jamais je n’ai ressenti cela pour aucun des trois autres.

Bien sûr ça me « chagrinait » quand je quittais Pierrafeu en pleurs pour aller au boulot.

Zorro est allé en nourrice à deux mois et demi.
Mais cette première expérience de mère au foyer m’avait déboussolée .

Je n’avais qu’une hâte : retourner au travail. J’étais sereine. Je le récupérais le soir et vraiment je ne me disais jamais « oh, je loupe les épisodes importants de sa vie ».
La nourrice était cool, elle n’en rajoutait pas sur les progrès qu’il faisait.
Quand il a fait deux pas chez elle, elle ne nous a rien dit. Elle nous a laissé « la primeur » de cette première fois.

Pour Rosette et Pierrafeu, j’ai repris pour leur un an. C’est vrai que j’ai eu mal au coeur de fêter leur premier anniversaire dans ma nouvelle boîte.

Et de la même façon, je les ai confiés le cœur léger, mais avec plus d’appréhension car ils étaient plus « grands » que Zorro quand il a été gardé pour la première fois.

Alors pourquoi pour Milou est-ce différent ?

Pourquoi ses pleurs me mettent les larmes aux yeux, quand je quitte la maison de "tata" ?

Il va chez la même nourrice que ses frères et sœur. Il s’adapte bien. Il a même fait la sieste lors de sa première journée complète. Quand je vais le chercher, il est souriant. Il nomme ses petits camarades en me les désignant.

Je sais pourquoi, en fait. Milou est mon petit dernier.
Avec ses progrès, s’éloigne le petit bébé que je n’aurai plus jamais.

Ma reprise d’activité marque la fin d’une époque. Cette période m’a semblé tellement longue parfois. Et là, à trois jours de la reprise, j’ai l’impression que je vais rater des moments importants de son développement. 

Et puis il y a aussi les trois grands ! Qui ne sont pas si grands. Zorro est en CP et je veux continuer à suivre ses devoirs.

Pierrafeu suit le mouvement mais, il a quelques inquiétudes :

« Tu seras là pour le goûter ? ».

Pour Rosette c’est différent.

« Ouééé, on va manger à la cantine tous les jours !!

-Non, Rosette, le lundi vous mangerez chez Mamie et le mardi et jeudi à la cantine.

-Oh ! c’est nul !! Tu travailles pas assez ! »

 

 

Sommeil sans plomb

Quand il était petit bébé, Milou n'a fait ses nuits qu'à 8 mois.

En même temps qu'est-ce que ça veut dire "faire ses nuits"? Tant qu'il voulait encore prendre un biberon la nuit, avec Grand Mari on se relayaient pour satisfaire son appétit.

On aller pas lui hurler "Hé! Milou t'as trois mois et demi, tu dois faire tes nuits".

Par contre après ses sept/huit mois quand ils réveillait et ne voulait pas de bib', là c'était plus difficile pour nous.

Mal aux dents? Terreurs nocturnes? Changement de cycle du sommeil? Trop chaud? Trop froid? 

Milou (vingt mois) a beau être le quatrième, jamais on n'a connu ça avec les trois autres.

Enfin, Pierrafeu a bien gueulé pleuré pendant deux heures toutes les nuits de ses 15 à 18 mois et puis plus rien.

Ah, et il crie plusieurs fois par nuit mais soit il se calme seul, soit on le console et ça passe.

Mais pour Milou, non!!

Il se réveille souvent aux alentours de minuit (changement de cycle de sommeil?) et hurle comme un égorgé vif. On attend un peu (en jurant comme des charretiers) mais le plus souvent, on doit descendre d'un étage, la gueule enfarinée (et éviter de se prendre une pelle).

Cette nuit, c'était dingue. Je rentre dans sa chambre et lui dit doucement :

"-Milou, Maman est là".

-Nannnn! il me répond. Ok, ça commence bien.

-Tu veux boire de l'eau?

-Nannnn!

-Tu veux faire un câlin?

-Nannnn!

-Tu veux descendre?

-Ouééé!"

Et hop, encore un étage et nous voilà devant la télé. Il n'y a que ça qui le calme.

Les rediffs, il kiffe.

On regarde la télé jusqu'à ce qu'il baille et on remonte.

Enfin, dans mes rêves. Dès que j'éteins la téléloche, il dit "Nannnn!", dès que je monte les escaliers "Nannnn!, pas!" et quand je le remets dans son lit il hurle de nouveau.

Des fois il braille cinq minutes. Des fois trente. Des fois soixante.

Alors là c'est le relais de 2 x 30 minutes avec Grand Mari. 
Parfois, c'est  l'enguelade et les reproches à la con "t'aurais pas dû aller pisser au premier, il disait plus rien et après il t'a entendu remonter", "pourquoi t'y es allée!! Il est réveillé depuis quinze minutes", "je me suis levée la nuit dernière, bouge toi le cul"

Y'a aussi les excuses pour pouvoir dormir : "je lui ai donné sa douche, vas-y c'est ton tour de te lever", "j'ai sorti la poubelle à couches", "j'ai lavé les biberons avec la soupe collée"...

Heureusement il ne réveille pas les autres. Sinon ce serait l'horreur. 

Quatre nains prêts à regarder "très chasse, très pêche" à trois heures du matin, putain chagrin  !

Jadis, Milou dormait comme un bébé

 

 

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