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En crise - Page 10

  • Playmobil, en avant les histoires...sexistes

    Ce week-end, les mômes ont voulu des Petits Gervais et avec le pack y'avait un petit livre Playmobil.

    livret.jpg

    D'habitude, le livret est maculé de petit-suisse avant que je n'ai eu le temps de lire l'histoire et c'est la poubelle qui en profite. Mais pas cette-fois. Pierrafeu me demande de le lui lire.

    L'histoire commence par le réveil de Sophie et Nicolas. Nicolas, ce fainéant trainasse au pieu et sa Maman le réprimande un peu. Ensuite, on la voit dans la cuisine, elle a déjà préparé le petit-déjeuner et donne le bib au bébé (un playmobil n'allaite pas, logique).

    Pas de Papa. Il est déjà au boulot (on le sait ensuite). Les enfants quittent la maison pour l'école et la maman recouche le bébé. 

    Et là c'est le drame!

    menage.jpg

    Bon, c'est vrai qu'elle a l'air d'avoir besoin d'un bain, elle est grave tendue des bras!


    Le ménage? Mais, une mère au foyer ne fait pas le ménage, elle blogue!!!

     

  • Pierrafeu a testé pour vous l’envoi de mini caddie dans le rayon vinaigre du supermarché

    Bon, voilà tout est dans le titre.

    Enfin, non pas tout.

    -Pas la peur qui m’a envahi quand j’ai entendu l’entrechoquement des bouteilles.

    -Pas, la prière de 3 secondes « faites que ce ne soit pas eux Saint Cora ! »

    -Pas, les bruits de verre qui s’éclatent contre le sol.

    -Pas, ma position figée, attendant des pleurs (et espérant toujours que ce ne soit pas eux)

    -Pas, les cris de Pierrafeu et la consternation de Rosette devant tout ce vinaigre sur son frère.

    -Pas, mon sprint, les bras chargés pour les rejoindre (ils étaient juste de l’autre côté mais j’ai eu l’impression de courir un 100 m pour ces 3 mètres)

    -Pas, ma tentative de calmer mon Petit Homme après avoir vérifié qu’il n’avait rien, malgré toutes ces tâches de vinaigre sur le corps.

    -Pas, ma réponse à la Mémé qui me disait « mais laissez-le crier, voyons, ça lui fait du bien »

    -Pas, Pierrafeu qui criait « oh, non ! pas la sécurité, pas la sécurité ! »

    -Pas, le sentiment de honte que j'ai ressenti, alors qu’une bonne dizaine de personnes nous encerclaient.

    -Pas, le forcing pour emmener Pierrafeu à l’extérieur du rayon et se faire désinfecter le bras.

    -Pas, le tournis et le coup de chaud qui ont failli me faire tomber.

    -Pas, mon ras-le bol de ce gosse qui malgré ce qui vient d’arriver se roule pas terre parce qu’il n’ a plus son caddie.

    -Pas, ma lassitude d’être obligée d’emmener les gosses faire les courses.

    -Et enfin, pas l’odeur de vinasse qu’il y a encore dans la bagnole, deux jours après.

    courses supermarché, enfant casse au supermarché, ras le bol des courses avec les enfants

    Même avec la coupe de cheveux, je rêve d'être un Playmobil



    Lien échange

  • C'est dur...

    Vraiment. J'accumule de la fatigue comme jamais encore. A la naissance de Rosette et Pierrafeu c'était des journées de 20 heures mais c'était pas la même fatigue. Enfin, je crois.

    Je dois lâcher quelque chose. J'y arrive plus. 

    J'ai des bouffées d'angoisse. Il m'arrive de ne plus respirer normalement. Je dors à nouveau très mal même avec ma goutte d'huile essentielle de lavande.

    Tout, tout, tout s'accumule. Pourtant j'ai une aide ménagère 3 heures par semaine (mais une TRES grande maison aussi).

    Pour le dossier "enfants" là, je peux rien faire. Ils sont quatre (pas trop autonomes), on est deux, c'est mathématique. 

    Je sais que je dois arrêter quelque chose.

    Le blog? Des fois ça me démange, tellement ça me prend du temps. 

    Mais non, c'est mon truc à moi. Ma création (ça fait prétenteiux mais c'est exactement comme ça que je le ressens). Mon lieu d'échange et mon beurre dans les épinards même si je les préfère à la crème.

    Mon boulot? C'est pareil que mon blog en fait. Depuis la reprise début septembre, c'est chaud. J'ai beaucoup plus de boulot qu'avant l'été. Enfin, un boulot plus "pourrissage de cerveau" avec du bon tordage de neurones. Le soir, je suis vidée comme une truite. 
    Et mon job me met la viande dans les épinards. 

    Arrêtez le blog ou le boulot, c'est donc impossible. 

    J'en vois pas le bout, là en fait.

    Mais après-après-après-après-après-après-après-après-après-après-après-après demain est un autre jour, non?